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Manu711
45 abonnés
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4,0
Publiée le 1 mai 2012
Jusque là déçu par les prestations d'Al Pacino au cinéma, je dois avouer qu'Insomnia m'a fait changé d'avis sur ses talents d'acteur. A nouveau, il est LE personnage central de l'histoire, quasiment toute la trame tourne autour de lui et il est présent sur presque toutes les scènes. Mais ce qui m'a plu, c'est qu'il remplit son rôle d'insomniaque désemparé et divaguant mieux que jamais ! La participation de Robin Williams est aussi très intéressante. Les différents plans pris par la caméra de Nolan tout au long du film sont réalisés de manière à ce que l'on se sente réellement angoissé et secoué pour comprendre ce que ressentent les personnages. Nous avons vraiment affaire à un maître qui fait du très, très bon boulot.
Misant un peu trop sur ces têtes d'affiches et sur son lieu le film reste un policier basique et sans un ptit plus qui le rend meilleur! Dommage car Nolan est un des meilleurs réalisateur de sa génération!
Quand Nolan fait du Nolan sans réellement faire du Nolan, cela donne Insomnia même si l'on reconnait toujours sa patte dans l'ambiance, le caractère du "héros" du film (victimes de son destin), ainsi que les thèmes de prédilections tels que la manipulation ou le mensonge. La dualité entre Al Pacino (dont les bon rôles en ses années 2000 se font rares mais pas inexistants) et Robin Williams ne souffre pas de lourdeur et tient toujours le spectateurs en haleine.
Un bon thriller mené de main de maître par le talentueux Christopher Nolan. Dommage que le scénario ne soit pas un peu plus élaboré, sinon ç'aurait été un chef d'oeuvre.
tout d'abord il est important de souligner que ce film est basé sur le film du même nom de 1996 d'Erik Skjoldbjaerg, vu le sinopsys ça a tout l'aire d'un remake. Insomnia (celui pour qui j'ecris la critique) est quant a lui Produit par Clooney et Soderbergh.
Diriger d'une main de maitre (une fois de plus) par le talentueux Nolan, insomnia est un thriller, subtil, insidieux, et minutieux, mais en même temps trés lourd, imposant en concret comme tout les film de Nolan les acteurs y sont grandiose, qui aurait pu jouer aussi bien le role d'un insomniaque que al pacino? le trio pacino/williams, est lui aussi du tonnerre. toutefois ça reste un thriller sans profonde pensée, un fois vu, il ne merite pas d'aprés moi de relecture, le scenario est simple, bref je ne suis pas deçu mais il manque toutefois quelques choses, bref, interessant, mais sans plus toutefois fans de Nolan, Vous vous devez d'y jeter un oeil !
Insomnia s'agit sans nul doute du plus mauvais film de son auteur, du moins de son long métrage le plus anecdotique et le plus laborieux. Après un premier essai passionnant et vertigineux ( The Following ) et un chef d'oeuvre scénaristique ( l'incontournable Memento ), Christopher Nolan met de côté sa maîtrise de la structure narrative pour se concentrer sur une intrigue tout à fait conventionnelle, sans surprises, dont le dénouement se fait sentir à dix kilomètres. Terriblement prévisible voire lassante pour un spectateur un minimum averti, l'enquête dudit film est d'ailleurs pénible à suivre, les personnages y étant maladroitement présentés, sans aucune épaisseur ni véritables qualités d'écriture. Pas grand-chose à croquer du côté du scénario, donc... Mais il en va de même pour l'aspect purement artistique du film de Nolan. Ainsi le cinéaste nous promet un film intégralement diurne, sans lever ni coucher de soleil : ratage intégral de ce qui aurait pu être un bijou atmosphérique, Insomnia s'apparentant davantage à un film télévisé qu'à un exercice de style cinématographique. Aucun climat n'est retranscrit par le cinéaste, tout est formaté jusqu'à la moelle, rien n'est incarné... Le film aurait pu être réalisé par n'importe quel autre gus que le résultat n'aurait guère changé. Bref, un film assez dispensable et surtout très inconséquent.
Nolan nous donne un face a face angoissant comme c'est pas possible avec une trame très bien trouver le perso de Pacino et très charismatique et celui willians encore plus un thriller très efficace qui en fait voir de toute les couleur et une réalisation maitriser un très bon film policier avec un bon réalisateur et de bon acteur a voir
Nolan décide de visiter le genre du policier avec son 4ème film Insomnia. Répondant aux principes du genre, le réalisateur américain y apporte sa touche personnelle. Place au grand jour, à la lumière du nord des États-Unis. Exit la noirceur qui habite d'habitude le ciel d'un film du même type, Nolan casse l'angoisse que peut provoquer la tombée de la nuit. Bon film sans être un chef d'oeuvre, Nolan joue moins avec nos nerfs qu'il en a l'habitude, préférant mettre à rude épreuve ceux de Al Pacino. L'atmosphère et le cadre ressemble étrangement à ceux de la série Twin Peaks de David Lynch. Des particularités communes qui se prolongent avec le scénario : Nolan laisse la place à l'ambiance en mettant en scène peu d'action. La grosse surprise du film réside dans le choix d'un des protagonistes principaux, Robin Williams, que l'on a peu l'habitude de voir dans ce rôle de méchant. Un effet de casting qui marche moyennement et qui se confirme avec un Al Pacino un peu décevant quand son rôle de policier est jalonné de clichés comme c'est le cas ici. C'est d'ailleurs une autre déception du film, la présence de plusieurs marronniers que Nolan réussi d'habitude à éviter mais qui semble le rattraper lorsqu'il sort de ses sentiers battus. Le vieux flic qui apprend aux jeunes, Al Pacino en policier gros dur aux réponses grossières, sont autant d'éléments qui peuvent facilement agacer. Le message du film, sur le respect de soi-même et de ses idées, n'est pas assez servie par la réalisation. Non pas qu'il est difficile à comprendre (au contraire), Nolan semble avoir manqué le coche dans sa mise en scène. Trop légère, la fatigue de Al Pacino et sa descente aux enfers n'est pas assez appuyé par des effets de styles. Le passage de la voiture avec la scènes des essuies-glaces à la fin est bien un des seuls moments où Nolan réussi à nous mettre à la place de Al Pacino. Il aurait fallu que le réalisateur américain utilise plus le jeu des lumières, ou encore des couleurs en les rendant plus terne petit à petit (comme dans le film Thirteen). La chute de Al Pacino, n'est d'ailleurs pas assez exploitée, on regrette que Nolan s'attarde trop sur le meurtre et mette l'accent sur des scènes obsolètes comme le dialogue interminable entre Al Pacino et Williams dans le bateau. Au final, Insomnia reste un film agréable à regarder, mais ce concept audacieux aurait mérité d'être d'avantage approfondi.
N'en déplaise à tous les comiques avec la critique-type "je me suis endormi lol vive le paradoxe !" Insomnia est en effet un film dont on s'attend à la fin. Pendant le visionnage je me disais, tiens ! c'est un petit thriller sympathique où un inspecteur en apparence réglo commence à avoir la conscience chargée. Puis on s'aperçoit que tout le film possède une profondeur inconnue, que le manque de sommeil du protagoniste nous empêche de voir. Mais à la fin, on change de registre et on passe du thriller américain à demi psychologique, au grand Nolan. La révélation semi-finale est la force de ce film, ceux qui se sont "endormis" avant, ne peuvent que se promener à travers les villes en proclamant leur blague si unique, car si on aime pas Nolan, on aime pas le cinéma.
L’inspecteur Dormer (Al Pacino) et son adjoint sont envoyés en Alaska pour trouver le meurtrier d’une jeune fille, pendant qu’à Los Angeles on enquête que leurs méthodes de travail. Il y a d’abord le cadre, grandiose, avec tous les glaciers et les brouillards que l’on peut imaginer. Puis le jeu sur la fatigue due au manque de sommeil, car à cette saison de jour permanent, il est bien difficile d’être dans l’obscurité. Dans ce contexte, Nolan dévoile une enquête trouble, dont le scénario est ingénieux, mêlant motivations conscientes et inconscientes, dilemme sur la fin et les moyens, rapport de fascination et de rejet. L’intrigue est servie par deux acteurs excellents (Al Pacino, qui cabotine néanmoins un peu, et surtout Robin Williams, en tueur cynique), et une musique d’ambiance lancinante à souhait. Il y a donc là de quoi produire un superbe film policier, mais Nolan ne parvient pas à tirer parti de tout ces atouts, et le résultat n’est qu’honorable. Quelques séquences sont certes très réussies, par exemple la poursuite sur les troncs flottants ou la scène finale, mais l’action se met en route et évolue trop lentement : pratiquement chaque scène pourrait être raccourcie ; on comprend que l’auteur a voulu accorder la cadence au contexte géographique, mais ce rythme languissant conduit le spectateur à se languir lui aussi. Par ailleurs l’histoire est émaillée d’illustrations presque toujours inutiles, les dialogues ne sont pas à la hauteur, et certaines voix de la version françaises sonnent on ne peut plus faux. Modulons : la déception est relative à l’espoir suscité, le film mérite tout de même attention.
L'idée de départ est intéressante, troubler l'esprit en supprimant la notion de jour et de nuit, et on voit bien que Christopher Nolan maîtrise la mise en scène, avec ce talent bien particulier de contrôler la vitesse du temps qui passe à l'écran. Al Pacino est bon (quelle surprise...), son rapport ambigu au tueur sert l'intrigue, mais les bons côtés s'arrêtent ici. En effet, Robin Williams n'est jamais convaincant, pas plus que les scènes d'action, et l'introspection du héros finit par tourner en rond, comme l'enquête qu'il subit au lieu de la conduire, et dont l'issue est prévisible.
Très bon jeu du chat et de la souris. A l'aube des années 2000, Christopher Nolan, bien avant ses "Batman", signe ce thriller qui s'éloigne des sentiers battus. Le scénario très bien trouvé (un flic de légende vient enquêter en Alaska sur un meurtre. Les flics du coin et lui repèrent le meurtrier mais IL tue accidentellement son coéquipier...) est écrit par le réalisateur du film éponyme, repris par Nolan. Le final réserve son lots de surprises. Les effets de la lumière (sombre, claire, démystifiante, et parfois dérangeante) rendent une atmosphère si particulière que "Insomnia" semble reposer sur ce stratagème. Celà rappelle le cinglant "Photo obsession" de Frank Darabont avec l'unique Robin Williams. Les acteurs n'y sont pas non plus pour rien dans la réussite du film. Al Pacino crève littéralement l'écran grâce à la caméra virtuose de Nolan qui le prend toujours à témoin : gros-plans, séquences intimes, permettent de s'ancrer dans son personnage. Robin Williams, tout en douceur, arrive à jouer ce tueur original et posé. Toujours juste, il volerait presque la vedette à Pacino. Les seconds couteaux sont affûtants et affûtés : Hilary Swank, Maura Tierney et Martin Donovan. La musique, douce et sincère, parfois mélancolique, adopte le point de vue d'Al Pacino et ne reste pas désagréable. Une oeuvre majeure de Monsieur Nolan qui risquera de faire titiller nos neurones un soir d'hiver, mais pas en Alaska. Spectateurs, voici la lumière comme vous ne l'avez jamais vue ! A noter : George Clooney et Steven Soderbergh sont les producteurs éxécutifs de "Insomnia".