Avis : Taj Mahal - Page 6

Quelle déception....... Le film aurait pu être bien traité et rendre hommage aux victimes de ce drame. Au lieu de cela on s'ennuie et on ne ressent pas grand chose. Le film dure 1h25 et pourtant on arrive à trouver le temps long !! À éviter !

Taj Mahal relate l'attaque terroriste du prestigieux hôtel de Bombay sur un mode intimiste. Ce film est un huis clos dont l'action principale se situe dans une chambre d’hôtel, où Louise (Stacy Martin) s'est retranchée. Ainsi les événements sont vécus du point de vue de la victime, prisonnière de l’hôtel. A aucun moment le réalisateur ne fournit d'explications quant aux motivations des assaillants, jamais montrés à l'écran. La partie post attentat est une réussite, elle démontre l'impossibilité de partager cette expérience avec les autres, Louise essayant de reprendre contact avec un client de l’hôtel. L'actrice Stacy Martin est crédible dans la gamme des émotions ainsi que dans son travail de deuil.

Il existe en France et peut-être ailleurs cette catégorie de réalisateur protégé qui sans être doué pour le cinéma persiste et signe, malgré un nombre d'entrées très décevant. Evidemment, le succès n'est pas toujours corrélé à la qualité, mais c'est un signe.
Saada, ancien de Radio Nova (la pépinière branchouille de la nomenklatura parisienne de banlieue) a travailler au cahier du cinéma et sur Arte, puis a cosigné des cours métrage et clip. Dans le milieu, on appelle cela un parcours sans faute. Le CV dissuade les mauvaises critiques. Vous êtes dans les réseaux, çà signifie que vous êtes intouchable et que vous pouvez vous permettre de réaliser ce qui vous passe par la tête..
Quid du film maintenant. Sans s'intéresser au contexte des attentats de Bombay, ni à la psychologie des personnages qui sonnent creux (malgré une interprétation correcte sans être crédible), Saada semble lui même ne pas savoir où il va. La vacuité ne déroute pourtant pas, car on attend une attaque qui n'est presque que suggérée. et lorsqu'on s'aperçoit que ce n'est pas vraiment le sujet du film qui n'en a pas en apparence, le générique de fin intervient. Parabole ou film-reportage, psychologie ou drame... On ne sait pas. De même, on ignore qui attaque l'hôtel et pourquoi? L'héroïne n'a pas spécialement peur, perché dans tous les sens du terme. Mais....
.... Peut-être le réalisateur a t-il voulu montrer que dans une société dans laquelle rien n'est plus important que le cellulaire ou un job bidon (celui de certains expats et leur bonne conscience...), même un drame ne les bouleverse pas. La scène où l'héroïne attend que le serviteur lui arrange sa chambre sans s'intéresser à lui serait alors très explicite. Si c'est cela, le film est réussi. Sinon, c'est médiocre.

Un film biographique pas touchant et plein de maladresse. Louise est si énervante que par moment on a peine à ne pas péter un câble. En un mot: navrant!

Film excellent. La précision de la mise en scène, l'économie de mots, l'épure de situations et la sobriété du jeu d'acteur nous maintiennent sans relâche tout entier devant le sujet du film : le point de vue des victimes, véhiculé par le personnage de Louise.
Son point de vue avant le drame : l'attente, la solitude et l'ennui dans cette ville immense, Mumbaï, où chaque échange peut être vécu comme une agression, dans cet hôtel froid où rien n'est fait d'autre pour elle que sa chambre, sont parfaitement portés par l'épure de la mise en scène, l'étagement des valeurs de plan et la maîtrise du montage.
Puis le son entre en scène et c'est la prise d'otages. Les mitraillettes, les cris, les silences et la musique s'allient à la mise en scène pour nous plonger toujours plus profondément dans la peur, jusqu'à la résignation de la mort ; puis la résurrection, le retour à l'humanité génialement retranscrit dans un mensonge à la fenêtre d'une compagne d'infortune. On entend surtout, derrière cette succession des états du personnage, les mots de la vraie victime.
Enfin, l'après, le retour de la solitude, Paris elle-même immense et froide dans laquelle le personnage peine à trouver sa place, et la venue de l'incommunicabilité, même entre victimes car chacun tente de se soigner à sa façon.
Ce film est dédié aux victimes ; les victimes directes, leurs proches, jusqu’au pays tout entier. Il leur rend hommage simplement parce que, d'abord, il les écoute avant de retranscrire leur point de vue, et non celui des auteurs. Et on comprend en un plan, quoi qu'elle prétende, en quoi la télé nous montre l'exact opposé de ce point de vue.

Des critiques injustement sévères. Ce film est au plus près de la réalité d'une attaque terroriste, vécue par des citoyens lambda. Les personnages sont très justes, loin de tout héroisme, pris dans l'engrenage d'une tragédie qui les dépasse. Emouvant et d'une sidérante actualité.

Le jeu des acteurs (du père surtout) est pitoyable. Les dialogues sont creux et sonnent terriblement faux. Le mélange avec des images d'archive est trop lourdement souligné (oui, nous avions remarqué que le monsieur qui tombe avait le même pantalon rouge!!!!). Le post troma est aussi lourdement traité. Bref tout est lourd est ennuyeux !!!

Un supplice.
Lent, lent mais lent à mourir, des acteurs en dessous de tout, j'ai eu bien plus d'angoisse en regardant bambi que ce film où il ne se passe rien, où les personnages n'ont aucune réaction fasse aux évènements.
Franchement, si vous voulez vous éclater de rire avec une bande de potes à vous foutre de la gueule du Père, dont le jeu d'acteur est monstrueux LOL, ce film est fait pour vous LOL.
Au moins j'aurais bien rit, mais que c'était nul !

On s'ennuie ferme. Les acteurs sont mauvais. On n'y croit pas une seconde. Aucune émotion, aucun rythme, des longueurs inhabitées et unitiles. Ça n'en finit pas.