Avis sur La Chasse à l'homme

La distribution est excellente; le scénario assez moyen; les dialogues souvent pleins d' un humour caustique. L' ensemble est bien filmé. Sans être un chef d' oeuvre, ce film mérite d' être vu (une fois seulement...).

Quel casting ! Jean-Claude Brialy, Claude Rich, Jean-Paul Belmondo, Françoise Dorléac, Catherine Deneuve, Michel Serrault, Francis Blanche, et d'autres ! Et quel plaisir de voir un film aussi léger que celui-ci !

Sur le thème du vaudeville et de la comédie de Sacha Guitry, La chasse à l'homme est un film franchouillard à souhait, extrêmement bien filmé, avec des répliques remarquables et de bon moments de rigolade.

Un excellent divertissement.

Pourvu, d'un casting plus que royal, aussi bien dans les rôles principaux, secondaires que les apparitions (les soeurs Dorléac, Belmondo, Jean-Claude Brialy Claude Rich, Bertrand Blier, Micheline Presle, Michel Serrault, Francis Blanche, Marie Dubois, Hélène Duc, Marie Laforêt, Mireille Darc, Bernadette Lafont... et j'en oublie sûrement!), "La Chasse à l'Homme" bénéficie de la mise en scène énergique et efficace d'un jeune Édouard Molinaro, totalement au service des dialogues d'un Michel Audiard en grande forme (quand on entendu Belmondo dire : "[...] D'un autre côté, le kangourou au bord de la Marne, ça se fait pas tellement!", on peut dire que l'on a goûté aux délices du délire pur! Et tout le film est dans le même genre!!!). L'histoire est éternelle : le chasseur - en l'occurrence, ici, la chasseresse - et sa proie, ou comment attraper un mari! S'en suit 1h40 et des patates d'un bonheur inexprimable, de délire d'acteurs (Marie Laforêt et Francis Blanche ont des scènes d'anthologie!) et de situations plus loufoques les unes que les autres! Tout cela contribue à faire de "La Chasse à l'Homme" l'une de mes comédies cultes!

Une comédie caustique sur l'institution du mariage qui manque parfois un peu de mordant mais qui est servi par la réalisation de qualité d'Edouard Molinaro, des dialogues de très grande qualité et bien évidemment sa distribution de premier choix. Je ferais une mention particulière à Jean-Claude Brialy, Claude Rich, Jean-Paul Belmondo, le toujours excellent Bernard Blier et sans oublier (ce serait un crime de le faire!) la délicieuse Françoise Dorléac. Une comédie menée tambour battant qui fait passer un très bon moment.

Dialogues savoureux pour une farce signée du grand Molinaro. Distribution incroyable, un Bebel a crontre emploi qui se fait mener par le bout du nez par une Marie Dubois aux commandes d'un "zinc" (aussi savoureuse que les dialogues avec ses deux petites tresses). Images accelerées...bruitages, vraiment la farce ! Toutes les "pointures" du cinéma entrent et sortent dans des petits sketches très drolatiques, les tous servis par une musique sensationelle. "On ne peut pas etre amoureuse de papa, maman a essayé !"(sic). Je vis à Rhodes endroit où a été tourné la partie grecque de ce film. Le scénario de ce film burlesque est d'Audiard, mais aussi de Cóstas Ferris qui réalisera plus tard un chef-d'oeuvre que je conseille à tous: "Rebétiko".

Un fameux casting et une mise en scène vive pour l'époque mais mais il manque un fer de lance...

Ce film est dans la veine des comédies parodiques du début des années 60. Avec des dialogues de Michel Audiard et joué par une kyrielle d'acteurs et d'actrices qui sont tous en pleine forme, ce film évoque la jeunesse célibataire et insouciante avec un humour, un peu grinçant parfois, mais jamais cynique. La fin du film est plutôt optimiste et reflète l'état d'esprit de cette période dans laquelle la croissance économique permettait une certaine légèreté d'esprit.

Comédie française (méconnue) de haut niveau réunissant une belle brochette d'acteurs, encore très jeunes pour certain(e)s. Le tout servit par les ô combien drolissimes dialogues de Michel Audiard en forme olympique, rien que ça!!

Molinaro tente de combler son manque de scénario et d'originalité dans les situations par une mise en scène survolté. La mascarade ne tient pas car tout est creux,les dialogues d'Audiard n'ont pas de réel mordant. La chasse à l'homme est trop gentillette pour arriver à quoique ce soit.

Antoine va se marier avec la farouche et poétique Gisèle. Mais son ami Julien, célibataire endurci, essaie de l'en dissuader jusqu'au matin même de son mariage : les jeunes filles, prétend-il, ne songent qu'à se caser par tous les moyens, quitte à faire endurer à leur mari toutes les infortunes. Lui-même, avoue-t-il, a été marié et parle d'expérience.
Cette comédie plutôt loufoque,vaut surtout le coup d'oeil pour toutes ces vedettes comme Jean-Claude BRIALY - Claude RICH - Jean-Paul BELMONDO - Catherine DENEUVE - Marie LAFORËT - Marie DUBOIS - Micheline PRESLE - Michel SERRAULT - Bernard BLIER - Francis BLANCHE - Bernadette LAFONT - Noël ROQUEVERT et surtout pour l'inoubliable et superbe Françoise DORLEAC (la soeur de Catherine DENEUVE)trop vite disparue.Toutes ces vedettes en 1964 qui vont devenir les stars du cinéma français.

Sur des dialogues de Michel Audiard, Edouard Molinaro réalise un film à sketchs où les hommes sont chassés et les femmes sont les chasseresses. Le réalisateur était un homme passionné par le théâtre. Une passion qui l’amena à réaliser de nombreuses adaptations de pièces de théâtre. Mais La chasse à l’homme n’est pas l’adaptation d’une pièce de théâtre bien que le film emprunte abondamment aux ressorts des marivaudages et que, parfois, les comédiens s’adressent verbalement au public. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/festivals/lumiere/lumiere2019/

Certaines répliques son bonnes, le jeu n'a rien d'exceptionnel et l'humour est bien trop vieux, il ne fait plus rire. Quant à l'histoire, ennuyeuse, tout simplement. Une mauvaise comédie, aujourd'hui où seuls certains grands acteurs de l'époque valent un coup d’œil pour la jeunesse qu'ils avaient alors.

Un bon casting, mais un film franchement médiocre.

La fermeture des cinémas est l'occasion de voir des films qu'on n'aurait jamais pris le temps de voir dans des circonstances normales.

La chasse à l'homme, d'Edouard Molinaro, est ainsi une curiosité de 1964 à découvrir sur Netflix en ce moment.

Le point fort du film est sans aucun doute son casting impressionnant : Jean Paul Belmondo, Claude Rich, Jean Claude Brialy, Françoise Dorléac, Catherine Deneuve, Michel Serrault, Bernard Blier, Francis Blanche, Marie Laforêt, Marie Dubois, Micheline Presle, et beaucoup d'autres.

La chasse à l'homme est découpé en trois parties et une multitudes de petit sketchs. La première partie, consacrée au personnage joué par Bébel est délicieuse, et ce dernier dégage un charme absolument irrésistible. La partie consacrée à Claude Rich est plus classique, vaudeville assez classe, à base de mari cocu, d'ingénue pas si ingénue et de femme dans le placard. Blier y est excellent. La dernière partie, tournée en Grèce, est alerte et pleine de charme. Françoise Dorléac y est rayonnante.

Le tout est bien balancé et sans prétention, dialogué de main de maître par Audiard, et se laisse regarder avec plaisir et gourmandise.

Un des premiers longs métrages réalisés par le délicieux Edouard Molinaro ("La Chasse à l'Homme" sort en 1964), en noir et blanc comme les autres alors ("Une Fille pour l'été" mise à part - en 1960). Une délicieuse histoire, celle du délicieux "Antoine" (Jean-Claude Brialy - déjà dirigé par EM en fils du gentleman-cambrioleur, dans "Arsène Lupin contre Arsène Lupin"), quelque peu rétif à l'engagement matrimonial... et qui finira pourtant par se laisser convaincre par une délicieuse... entôleuse, "Sandra", aux multiples alias (Françoise Dorléac, déjà partenaire de J-CB dans le "Arsène Lupin"). Le dialogue est signé par le coscénariste, Michel Audiard : un délice !.... Ce petit bijou, à (re)découvrir, vaut aussi pour sa galerie d'interprètes, quasiment tous disparus : l'immense Hélène Duc, Marie Laforêt, Marie Dubois, Bernard Blier, Francis Blanche, Michel Serrault, Claude Rich (le meilleur ami d'Antoine).... Ne restent que la cadette de FD, Catherine Deneuve (déjà vedette - 1964, c'est l'année des "Parapluies de Cherbourg"), Micheline Presle (97 ans aujourd'hui !) et Belmondo (qui retrouvait FD - "L'Homme de Rio" est aussi de 1964)....
Nostalgie....