Avis : La Maison Russie - Page 2

Sean Connery en espion malgré lui qui doit récupérer les derniers secrets avant que ne tombe l’union soviétique voilà ce que propose en substance « cette maison Russie ». Un film qui est intéressant surtout pour sa visite de l’URSS à ce moment de l’histoire et le fait qu’il était le premier film « occidental » tourné sur place. Pour le reste côté suspens rien d’exceptionnel et je n’ai pas cru à la romance entre le personnage de Sean Connery et celui de Michelle Pfeiffer qui alourdit terriblement le film. La visite est sympathique mais pour la tension qu’il doit y avoir dans un bon film d’espionnage on repassera.

Une bonne leçon d'espionnage pour un novice comme Sean Connery, qui a l'air de ne rien savoir du métier, surtout si il faut séduire une femme comme Michelle Pfeiffer, pour la pousser à divulguer le future terroriste qui s'apprête à faire son œuvre lors d'un complot, la course aux armement. Mais pat amour, il change de camp. Avec de l'humour anglais, et de décors de Moscou magnifique. Klaus maria Brandauer, après Jamais plus jamais, 7 ans après, redonne la réplique à l'interprète de James Bond, à peu dans leur mêmes rôles respectives. La musique de Jerry Goldsmith a beaucoup de prestance, qui magnifie ce film. Sous la couleur du jazz, un bon film d'espionnage romantique.

L'excellent casting parvient à sauver un scénario qui manque un peu de rebondissement et la mise en scène de rythme. Cela reste tout de même très intéressant pour les amateurs de thriller politique intelligent, les fans d'actions, eux, s'endormiront après 20 minutes de visionnage.

De l'espionnage mollasson, très embrouillé et pour tout dire peu intéressant. A sauver de jolies vues de Moscou, de St Pétersbourg et de Lisbonne ainsi que la performance de Sean Connery toujours aussi impressionnant mais qui ne sauve pas le film pour autant

C'est le deuxième film américain à avoir eu l'honneur d'être tourné dans ce qui s'appelait encore à l'époque l'Union soviétique ; et ça se voit car le réalisateur a l'air tout content de pouvoir profiter des extérieurs du pays de Pouchkine en y mettant un maximum. Ce qui fait que l'ensemble s'apparente plus à un guide touristique, qui donne certes envie de visiter ce pays, qu'à un film d'espionnage. C'est dommage car la période à laquelle se déroule l'histoire, c'est-à-dire la Guerre froide senteur Glasnost, donnait un petit air d'inédit à ce film du genre. Reste la présence dans le rôle principal de l'étincelant et charismatique Sean Connery dans la peau d'un type qui devient involontairement agent secret, petite pointe d'ironie par rapport à 007. On peut voir aussi quelques beaux seconds rôles mais le seul à avoir un rôle un minimum consistant est Ken Russell qui joue un personnage un brin allumé, comme ses films en tant que réalisateur. On peut regretter aussi qu'une éventuelle tension soit remplacée par un très fort aspect romantique. Assez divertissant mais au final décevant.

Tiré des écrits de John Le Carré, "La maison de Russie" est évidemment un film d'espionnage se déroulant lors de la fin de l'URSS et est conçu comme l'antithèse d'un James Bond. car oui il n'y a aucune scène d'action mais plutôt un certain cynisme pour le monde de l'espionnage et un regard lucide sur ce monde. Cela n'empêche pas le film de manquer par moment de rythme même si c'est compensé par son élégance et par un sens du romantisme déjà présent dans le bouquin. Rajoutons à cela que Sean Connery est là et avec son charisme il arrive donner du souffle au film face à une Michelle Pfeiffer qui joue une Russe !! Ce qui n'est pas le top niveau crédibilité. Enfin on soulignera la qualité de seconds rôles allant de Roy Scheider à Klaus Maria Brandauer.

Parfait nanar de plus super non-crédible !

La Maison Russie, 1990, de Fred Shepisi, avec Sean Connery, Michelle Pfeiffer, Roy Scheider et Klaus-Maria Brandauer (Colonel Redl). Affaire d’espionnage tirée d’un roman de John Le Carré, très compliquée, qui nous rend parano, car on ne sait jamais qui trompe qui. Se laisse voir pour l’excellent Sean, en éditeur anglais un peu alcoolo et la superbe Michelle Pfeiffer (dont il tombe fatalement amoureux), une jeune femme russe, amie de Dante, dont elle tente de faire passer à l’ouest un manuscrit. Belles images de Saint-Pétersbourg. L’histoire se situe entre Lisbonne et la Russie, en pleine perestroïka et glasnost (réorganisation, réformes et changement des mentalités pour une meilleure transparence – toute théorique ici – et circulation de l’information). Les services secrets anglais et américains semblent se mettre d’accord pour utiliser un éditeur anglais qui séjourne souvent en Russie. Mais celui-ci finira par opter pour les Russes pour sauver sa belle et ses deux enfants.

Un excellent scénario écrit par un connaisseur de la réalité du renseignement. Filmé par des gens qui connaissent la Russie, et qui la montrent telle qu'elle était, avec délicatesse et tact (oui, oui tact!) et servi par des acteurs au sommet de laur capacité à camper les personnages avec finesse. Que ce soit Connery ou Pfeiffer, ou les personnages "secondaires". Il est rare de voir des films occidentaux montrant une Russie qui ne soit ni une caricature, ni un panégyrique. Un film d'espionnage sans vilains méchants ni bons gentils qui nous prend pour de braves couillons ! A voir et à revoir.

Ce film d'espionnage est tres réaliste et pose sur la table la problèmatique morale du patriotisme, de l'espionnage et de la trahison. Inspiré du livre d'un spécialiste de l'espionnage, les dialogues sont percutants, parfois droles et ironiques, empreint d'un cynisme édifiant. Sean C et Michelle P sont excellents. Maltraité par la critique je recommande vivement ce film sur la grande période de la guerre froide URSS vs USA. ****

Sur le thème de l’espionnage, ce film est loin des standards habituels en présentant un personnage ressemblant à monsieur-tout-le-monde et privilégiant la psychologie et les sentiments à l’action : le réalisme y gagne du coup énormément. De son côté, le scénario, relativement complexe, est bien décortiqué par une réalisation habile jouant régulièrement de flash backs : toutes les pièces du puzzle finissent par s’emboîter idéalement. Outre l’interprétation pleine de sobriété de Sean Connery et Michelle Pfeiffer, on appréciera enfin la mise en scène valorisant un patrimoine riche et usant avec bonheur de perspectives et de plans originaux.

Pourtant joué par deux grand-e-s du cinéma, le film endort, il ne se passe pas grand chose pour un film d'espionnage et rien ne surprend non plus... Par contre, il est plaisant de voir des plans sympathiques de Lisbonne et Moscou!

Film étonnant, non par le scénario, mais par la mise en abimes de ce dont il parle : la décrépitude de l'URSS, c'est filmé sur place pendant la glasnost, et voit la vétusté de tout, Lisbonne passe pour une ville moderne à côté ! Ca fragilise le scénario en fait, cette décrépitude n'avait rien de secret pour les USA, qui l'auraient même volontairement (à mon avis involontairement) provoqué selon certains... Le film est sorti un an avant l'effondrement de l'URSS, que soi-disant personne n'avait vu venir !

Sean Connery est excellent en éditeur chargé de publier les révélations d' un savant soviétique très bien interprété aussi par Klaus Maria Brandauer.Michelle Pfeiffer est craquante en éditrice soviétique mais il y a une grande différence d' âge avec Sean Connery.Un très bon suspens d' espionnage d' après John Lecarré.L' URSS est dépeinte sans trop de clichés