Avis sur Shalako

Western qui se doit d'être vu une fois pour y voir jouer Sean Connery au coté de Bardot. Des bons petits moments comme une escalade pour atteindre un sommet afin de fuir aux indiens, ce qui ralenti les indiens vu qu'ils sont pas des grimpeurs nés. Bien sur Sean donne une image un peu pâquerette pour un cowboy, oh pardon un chasseur on va dire... Son tendre charme Bondien lui colle à la peau sans entacher de trop ce petit western sympathique.

Doté d'un casting pour le moins intéressant ( Sean Connery, Brigitte Bardot, Stephen Boyd, ... ), Shalako se révèle être un western de bonne facture.
La mise en scène est de Edward Dmytryk et elle se trouve satisfaisante, surtout lors des scènes de fusillades qui sont particulièrement bien tourner.
En tête d'affiche, nous retrouvons donc un Sean Connery très à l'aise dans le rôle de Shalako, tandis que Brigitte Bardot apporte toute sa fougue et sa malice à son rôle de la Comtesse Irina Lazaar.
Dommage tout de même que le film possède quelques longueurs, la faute à un scénario pas franchement exceptionnel.
En l'état , il s'agit d'un western à visionner et à découvrir car il possède tout de même des moments fort sympathiques.
12/20

A l'epoque des western spagetti Edward Dmytryk nous offre un western rate avec des personnages caricaturaux. Sean connery n'est pas non plus tres a l'aise dans le costume d'un cowboy. Meme si le film se laisse regarder, on en gardera pas un souvenir imperissable contrairement a "L'homme aux colts d'or" du meme realisateur.

Sean Connery revêt avec autant de talent l'habit poussiéreux du cow-boy que le smoking de l'agent 007 dans cet excellent western que je souhaitais voir depuis un bail ; il est entouré de charmantes dames dont Brigitte Bardot. Un casting alléchant avec en sus Edward Dmytryck à la caméra qui met en scène avec dynamisme et un certain suspense cette histoire de chasseurs Européens devenus la proie des Indiens.

Il fallait oser réunir un cocktail hétéroclite d'acteurs internationaux et quasiment inconnus dans le genre western. Sean Connery n'est pas très à l'aise dans le rôle du cowboy Shalako. Brigitte Bardot offre une assez bonne prestation mais est peu crédible en comtesse russe. Quant à Jack Hawkins, il était plus habitué à tourner dans des grandes réalisations que dans un nanar de western, tout comme Peter van Eyck et Stephen Boyd. Que sont venus faire ces acteurs de renom dans un western bâclé du non moins grand réalisateur Edward Dmytryk ? Bref, tous ces grands noms du cinéma international se sont plus ou moins fourvoyés dans ce western, certes original, mais tout juste plaisant.

Le film est une de ces curiosités des années 60 du temps où les coproductions européennes réunissaient des castings plus qu'improbables. Retrouver sous la houlette du vétéran Edward Dmytryk, Sean Connery, Brigitte Bardot, Jack Hawkins ou Peter Van Eyck dans un western relevait d'une probabilité rare tant les univers de chacun étaient à priori éloignés. Le plus surprenant étant sans conteste de voir James Bond chevaucher les plaines désertiques espagnoles sur un cheval. A coup sûr la panoplie de cowboy qui alourdit sa silhouette lui sied moins bien que le smoking de l'espion de sa Majesté. Des aristocrates européens sûrs de leur supériorité de classe se retrouvent en territoire apache pour chasser le puma ou le mouton sauvage. Autre anachronisme de cette coproduction, Brigitte Bardot future passionaria de la cause animale interprète pour un de ses derniers films une baronne acharnée à tirer sur toute bête à poils qui croise son chemin. La fine équipe qui déjeune à table avec serveur en livrée en plein désert sera très rapidement prise à partie par les terribles indiens. Mais heureusement Shalako, qui résonne comme Zorro dans la chanson du générique est là pour sauver tout le monde et emporter la belle à la fin. On est bien sûr très loin des chefs d'œuvre du genre mais Dmytryk à qui l'on doit "L'homme aux colts d'or" a su garder une cohérence sympathique à l'ensemble qui se voit sans déplaisir. On regarde avec nostalgie et amusement ces productions baroques qui permettaient aux grandes stars de venir se faire l'argent nécessaire aux impôts pendant quelques semaines de tournage sous le soleil espagnol.

Bon ce n'est pas un grand western mais les quelques originalités présente apportent un petit plus. Le casting inhabituel pour le genre, des aristocrates européens qui défient des indiens qui restent les ennemis mais pas les mauvais (donc manichéisme restreint).

Un western mineur qui a cependant le mérite de réunir S.Connery et B.Bardot, deux icônes de l'époque.

Film tristement à la ramasse, qui semblait sûrement déjà daté lors de sa sortie, le poids des ans n’arrangeant pas les choses. Accumulant les personnages caricaturaux et grotesques, aux motivations incohérentes ou ineptes, le film va péniblement de séquences convenues en péripéties prévisibles. Même ses deux stars ne peuvent rien pour sauver Shalako du naufrage. Sean Connery n’est pas taillé pour le western et Brigitte Bardot ressemble moins à une comtesse russe qu’à un anachronisme ambulant.

Shalako est un film un peu décevant d’Edward Dmytryx. Ce Faux Western manque totalement d’audace, la mise en scène est à revoir, les personnages sont mal développés, l’histoire est plutôt bien trouvée mais ne captive pas… Je souligne cependant le fait que les acteurs sont très convaincants, on retrouve notamment à l’affiche du film des acteurs comme Sean Connery, Brigitte Bardot ou encore Stephen Boyd. Bref je mets une note de 07 / 20.

Un western qui vaut plus pour la curiosité de voir Sean Connery et Brigitte Bardot que pour ses qualités intrinsèques. Pourtant sur le papier cette histoire d aristocrates européens qui se lancent dans une chasse dans l ouest américain sans rien connaître des lieux aurait pu donner un bon film. Las le développement ne propose pas de surprise et a même très mal vieilli sur de nombreux aspects, reste tout de même à voir quelques beaux paysages et quelques plans réussis de ci de la.

Qu'est-ce que Sean Connery et Brigitte Bardot sont allés faire dans ce navet de Western signé Edward Dmytryk que j'ai connu plus inspiré !!
J'avais un espoir au générique du début, Sean Connery, cowboy solitaire faisant du cheval dans des décors crépusculaires avec la magnifique musique "Shalako" (titre du film), ça allait faire rêver les fans de James Bond dans un autre registre de héros. On suit ensuite des chasseurs de lynx blancs croiser le héros et des Indiens sauvages les menaçaient de les tuer car sur leurs territoires, il faut partir pour vivre. Malheureusement, l'intrigue, trop mince, s'arrête là tout le long de ce Western qui tourne en rond et finit par lasser. Un scénario creux, sans inventivité, mais la belle photographie du long métrage, la présence de Sean Connery qui ne fera que ce Western dans sa carrière (on le comprend) et la beauté plastique de Brigitte Bardot ne suffisent pas à sauver ce film vite expédié au grenier.

Franchement j’ignorais totalement que Sean Connery et Brigitte Bardot partageaient l’affiche de ce « Shalako ». Déjà le titre ne me disait rien, je croyais avoir affaire à une grosse bestiole sortie tout droit du Japon !
Donc, par curiosité et pour parfaire ma culture cinématographique, je me suis lancé à voir ce western passable, naïf et fréquentable. Il est quand même signé Edward Dmytryk.
Seulement, le réalisateur m’avait habitué à mieux avec « La main gauche du Seigneur » ou « Le bal des maudits » par exemple.
Impossible d’être indifférent à son « Shalako » même si j’ai frisé l’ennui.
J’ai vu Sean Connery et Brigitte Bardot quand même…
A voir en V.O pour notre ex-icône nationale avec son accent anglais à couper au poignard d’un Apache…

Ce western anglo-germanique tourné en Espagne par un grand réalisateur américain avait été critiqué à sa sortie et notre Brigitte Bardot filmée à contre emploi complètement démolie. C’était injuste car son rôle de femme glaçante, ses habits germaniques son maquillage atroce la massacraient complètement alors que Claudia Cardinale avait pu faire étalage de toute sa féminité deux ans plus tôt dans ‘’Les professionnels’’. De plus, son appartenance à un groupe surréaliste dans le désert texan (bien que historiquement ces sortes de safaris luxueux existaient) ne pouvait que nuire à son talent naturel. Oublions ces défauts majeurs pour ne regarder que la superbe mise en scène et les grands acteurs qui la composent . En premier Sean Connery, beau comme un Dieu à 38 ans dont c’est le seul western (de même que Brigitte Bardot car ‘’Les pétroleuses’’ et ‘’Viva Maria’’ à proprement dit n’en sont pas). Il est impérial de bout en bout et compose un personnage mythique, d’ailleurs les apaches ne s’y trompent pas et le nomment ''celui qui fait venir la pluie''. Stephen Boyd compose un beau salaud du genre de ‘’Messala’’ et Jack Hawkins son collègue dans ‘’Ben Hur’’  fait une composition assez trouble. On retrouve à certains moments dans ‘’Shalako’’ l’ambiance de ‘’L’homme aux colts d’or’’ ou celui de ‘’La lance brisée’’ ce qui montre qu’en supprimant les cotés extravagants, voire baroques, nous aurions pu avoir un western de plus dans le lot des meilleurs. Bien que loin d’Hollywood, ce film est totalement intégré a son genre, ce qui montre une fois encore que c’est le savoir faire du réalisateur qui compte.

« Shalako », réalisé en 1968 par Edward Dmytryk (« L'homme aux colts d'or », « Ouragan sur le Caine » etc...) ne fait sans doute pas partie des meilleures œuvres de ce cinéaste, par ailleurs fort prolifique. Il parvient pourtant à sortir son épingle du jeu, en grande partie grâce au couple Sean Connery – Brigitte Bardot, très inhabituel dans ce genre de film. Leur prestation se révèle pourtant fort honorable, le premier faisant un cow-boy tout à fait réaliste tandis que la seconde campe une « baronne chasseresse » qui ne manque pas d'atouts. Pour le reste, force est de reconnaître que le scénario ne casse pas trois pattes à un canard et que quelques longueurs viennent même émailler, de ci de là, une histoire finalement un peu plate. Heureusement, les indiens ne sont jamais très loin et quelques fusillades fort réussies viennent, à point nommer, nous sortir de notre torpeur naissante. Du coup, l'ensemble se suit avec un réel plaisir, d'autant que les décors naturels sont plutôt jolis et que BB est tout bonnement resplendissante. Elle mérite à elle seule que ce film ne tombe pas définitivement aux oubliettes du 7ème Art.