Avis : A l'ombre de la haine - Page 5

Halle Berry a peut-être mérité son oscar mais ce film est lent, il est déprimant, il est artificiel il est macabre et il est peu convaincant. La moralisation politiquement correcte de la haine raciale est un véhicule bon marché pour justifier des personnages et l'intrigue est aussi superficiels que bidimensionnelle. Le passage du personnage principal de bigot racial et de père abusif à celui du Monsieur gentil est risible et même le rythme douloureusement lent de l'intrigue ne peut le dissimuler. Le seul rayon de lumière est la chaleur entre le condamné et son fils mais comme il joue un rôle si mineur il est loin d'être suffisant pour racheter ce film. À moins que vous n'aimiez les films prétentieux ce film sera plus a enduré qu'apprécié...

Les thèmes du film, rédemption, sentiment de culpabilité, racisme, sont certes lourds, mais la réalisation n'est pas vraiment à la hauteur de ses enjeux. Le rythme est lent, ce qui n'est pas gênant en soi, mais c'est surtout le manque d'épaisseur de l'ensemble que l'on pourrait reprocher à Marc Forster. En revanche, s'il est un point sur lequel "A l'ombre de la haine" est une réussite totale, c'est bien dans l'interprétation des deux personnages principaux, Billy Bob Thornton et Halle Berry, qu'elle réside. L'ambiguité de leur relation, troublante et allant crescendo, donne au film une relative forme d'intensité.

déjà les acteurs ont énormément de talent et mon coup de coeur va une nouvelle fois a heath ledger poignant et sa dernière réplique ma pris de cour enfin surtout son geste. globalement tout sa est bon mais quelques choses fait qu'on regarde ce film d'un oeil distant. la photo est assez jolie.

hank grotowski (billy bob thornton) surveillant de penitencier et s'occupant des execution, travail avec son fils sonny(heath ledger), hank est raciste et n'aime pas son fils, il vit avec son pere qu'il hait, mais c'est son pere, c'est alors qu'apres une execution, sonny perd ces moyen, et apres une dur altercation avec son pere, il se suicide.
hank arrete tout et rencontre laeticia ...
marc foster n'invente rien, mais le film se laisse regardé, les acteur son bon, halle berry y recoit meme l'oscar, mais dommage que la deuxieme partie du film ne soit pas aussi bonne que la premiere, a noté la belle prestation de heath ledger

Un début prometteur, mais au final c'est sans grand intérêt. Le film en lui-même est bien trop creux. Le début laissait pourtant présager une montée en puissance dans l'action. Il n'en ai rien. C'est à peine si nous pouvons relever un quelconque scénario. C'est le style parfait de film que nous avons coutume de qualifier de "sans queue ni tête". Seul élément positif à mes yeux, la performance d'excellente facture de BERRY et BOB. Sinon, c'est bien triste.

Un très beau film retraçant les destins croisés de deux personnes que tout oppose mais qui, paradoxalement, vivent le même drame et epprouvent la même solitude. Bien que le film soit un peu long a certains passage, c'est un très bel hymne a la tolérance et contre la peine de mort.

Un film poignant, dont on a vraiment du mal à se remettre. L'ensemble est très bien fait, Marc Forster semblant extrêmement doué pour faire ressortir l'émotion chez le spectateur. Cette histoire douloureuse de rédemption de deux êtres déchirées est difficile à supporter mais les personnages sont tellement aboutis et les deux acteurs principaux (Halle Berry et Billy Bob Thornton) tellement incroyables que ce film ne peut finalement emporter que l'adhésion. Chapeau!

Superbe film! Les acteurs sont épatants, la réalisation presque parfaite. Cette histoire d'amour qui est au départ peu probable est tellement sincère et joué sans artifices et avec une telle simplicité, nous transcende et nous fait savoir que quelques rares films font preuve d'autant de simplicité pour nous transporter autant!

Une histoire poignante, raconté sur un tempo lent dans une atmosphère languide.
Monster's ball est un drame "optimiste", porté par l'interprétation de ses deux acteurs principaux, Halle Berry (oscarisée en 2002 pour ce rôle de femme brisée par la vie) et Billy Bob Thornton (mutique mais convaincant). Les seconds rôles ne sont pas en reste, de l'étonnant P. Diddy au regretté Heath Ledger, bouleversant dans un rôle assez bref.
Après je trouve que le film dégage quelque chose d'assez convenu, et surtout les multiples longueurs m'ont empêché de véritablement accrocher.

On était en droit d'attendre mieux de ce long-métrage de Marc Forster. Le scénario semblait pourtant assez prometteur et, malheureusement, on est confronté à un laconique film de torturés, ennuyeux et sans âme. Ajoutez à cela une lenteur omniprésente et franchement repoussante... De plus, les personnages manquent de vie et sombrent inlassablement dans des tourments proches du suicide. Il y a bien une poignée de scènes intéressantes mais elle n'arrivera pas à effacer les grosses lacunes de l'ensemble. Quant à Halle Berry et Billy Bob Thornton, leurs performances crues sont à soulever. Au final, "À l'ombre de la haine" est une vraie déception.

Film vraiment fort. Halle Berry et B.B. Thornton forment un couple à part, on regrette que Heath Ledger spoiler: disparaissent si vite
, il interprétait superbement son personnage. Les dialogues sont crus, c'est filmé assez sobrement mais c'est beau.M. Forster utilise bien les images floue lors des dialogues avec deux perso à l'écran, le scénario est éprouvant.

Pas très causant le Bob mais quelle présence et avec en plus une réalisation aussi tendue que le string de Halle Berry cela donne une atmosphère bien particulière au film. Ceci dit le scénario reste un peu juste et plutôt improbable à tout les niveaux. Un film noir qui laisse un peu d'espoir au bout.

Un beau film romantique, plein de charme, un bon scénario. Bouleversant, émouvant, et bien interprété. Une oeuvre qui fait réfléchir. Attention a ne pas trop tomber dans la sexualité explicite. Certaines scènes sexuelles sont violentes. Et vers le milieu du film : la suite est très prévisible.

Un film lent qui raconte une histoire pleine de choses fortes. Une superbe distribution sert le récit dans lequel les évènemens semblent nous être racontés en temps réel, tant le rythme est naturel. Un petit regret, celui de nous suggerer quelques positions de vie (la peine de mort, le dialogue enfant/parent) sans vraiment traiter les choses. On peut y voir beaucoup de douceur et d'elipses dans les sujets abordés. Mais il aurait fallu être plus direct, peut-être. Beau moment tout de même, en plus avec une Halle Berry toujours plus belle et naturelle.

L'histoire de ce film aurait pu être traitée à la façon d'un mélodrame avec toutes les connotations péjoratives de ce mot, c'est-à-dire en appuyant sur les effets faciles pour susciter l'apitoiement du spectateur. Or, il n'en est rien. C'est même l'inverse qui se produit tant le réalisateur du film montre un réel respect pour ses personnages, les présentant, hors de tout manichéisme, tels qu'ils sont, avec leurs qualités et leurs défauts, s'affrontant dans des scènes d'une rare intensité.
Dans un Sud des Etats-Unis, ô combien typique par son conservatisme, nous assistons aux destins croisés de deux familles, l'une blanche, l'autre noire : d'un côté, trois générations de Blancs : le grand-père (Buck), son fils (Hank) lui-même père de Sonny, tous trois gardiens de prison et qui ne communiquent pas entre eux ; de l'autre, un père noir, condamné à mort et sur le point d'être exécuté, va laisser sa femme élever seule son fils obèse. On saisit très vite l'insensibilité et le racisme d'un grand- père qui a façonné son fils à son image et qui refuse tout dialogue avec les Noirs, à la différence de son petit-fils sensible et généreux.
Les malheurs de la vie vont rapprocher Leticia et Hank provoquant chez ce dernier un brutal éveil à une sensibilité que son propre père - qui en fera les frais - avait réprimée par une éducation rigide. La métaphore est claire : à travers ces destins croisés, le réalisateur – européen - Marc Forster évoque l'évolution des mentalités aux Etats-Unis : on passe des préjugés et du rigorisme du grand-père au point de vue sensible et généreux du petit-fils qui favorise la prise de conscience du père et son évolution vers plus d'humanité et de générosité. La fin est aux antipodes des vieux démons que le grand-père incarne au début et le film retrace ainsi, symboliquement, l'évolution des consciences depuis trois générations : l'Amérique blanche et l'Amérique noire peuvent désormais s'aimer.
Ce film profondément chaleureux nous propose une leçon d'humanisme et dispense, au-delà des préjugés, des erreurs et des remords, un magnifique message d'espoir à travers une histoire filmée avec tact et pudeur. On se dit qu'en décernant l'Oscar de la Meilleure Actrice à Halle Berry pour son rôle dans le film, le cinéma américain a fait sien le message du film. Pour conclure, il est à noter que ce film, empreint de dignité et de générosité, nous offre l'une des plus belles et naturelles scènes d'amour physique de l'histoire du cinéma : merveilleuse de naturel, de vérité et d'émotion, elle condense à elle seule tout le propos du film. Magnifique !