Avis sur La Proie du desir

Commencer par Rossellini en 1943 et terminer juste après la guerre par Marcello Pagliero ( car parait-il Rossellini s'en était bizzarement et totalement désintéresser ), ce mélodrame italien s'avère une très bonne surprise grâce à une réalisation assez judicieuse et surtout grâce à la très bonne performance de l'actrice principale Elli Parvo, qui s'en sort de manière brillante dans le rôle de Paola. L'histoire est également bien appréciable à suivre jusqu'à son dénouement final qui est bien tragique et émouvant, même s'il est vrai que l'ensemble sent le déjà-vu à plein nez. Une oeuvre italienne qui est donc à découvrir d'autant qu'elle possède, en plus, une photographie en noir et blanc des plus réussi et aguicheuse.

Commencé par Rossellini, interrompu par la guerre, repris par Pagliero en 46, le film appartient davantage au deuxième réalisateur. Un mélodrame qui atteint au moins 7 sur l'échelle de Richter du roman-photos. L'histoire d'une fille entretenue, condamnée à susciter le désir bestial des mâles. Mis en scène sans nuances, ce n'est pas du néo-réalisme, plutôt du vieillot-misérabilisme.

A quoi te sert une femme qui te maîtrise ? J'ai arrêtè depuis des annèes de jouer au romantique, je me contente de peu! Ne te vexe pas, mais quand on a soif, toutes les eaux sont bonnes"...Tout est dit! Avec ce film inèdit de Roberto Rossellini, on dècouvre grâce au cinèma de minuit le dèsir à l'italienne interrompu par un geste final tout à fait imprèvisible! Connu sous les titres français de "La proie du dèsir", et de "Dèsir" (aucune parentè avec le film de Frank Borzage), "Desiderio" est sorti en 1946 entre deux films mammouth du cinèaste: "Rome ville ouverte" et "Paisà". Le film a eu en fait deux metteurs en scène: Roberto Rossellini et Marcello Pagliero! Rossellini, sera on le sait, l'un des principaux rèalisateurs du néoréalisme de l'après-guerre! Le tournage a commencè durant juillet 1943 sous la direction de Rossellini avec une admirable Elli Parvo, qui joue le rôle principale de cette femme qui ne parvient pas à maîtriser sa vie sentimentale et sensuelle! Le tournage s'arrêtera deux mois plus tard, Pagliero reprendra le film quelques temps après et l'achèvera, il aura mis certainement en scène, la majeur partie de "Desiderio". A noter que le grand Massimo Girotti fait parti de la distribution! Ton pessimiste, servi par des images très travaillèes, qui recrèent un univers dèsespèrè, ce film n'en demeure pas moins une petite rèussite...

Un mélodrame italien avec un scénario trop banal et déjà vu. Mais la qualité des images et de la photo ainsi que l'actrice principale (qui joue pas mal) sont vraiment de beaux atouts pour ce film.

Un mélo signé Roberto Rossellini (enfin en partie!) qui traite de la place étouffante qu'avaient les femmes dans la société italienne et qui bénéficie d'un atout charme incontestable à savoir la présence dans le rôle principal de la très belle actrice Elli Parvo. Mais pour ce qui est de son intrigue c'est du vu du revu du re-revu donc cela se suit du début jusqu'à la fin d'un oeil distrait et peu passionné puisqu'il n'est pas difficile de deviner l'histoire à l'avance, à l'exception d'une séquence étrangement intéressante (ceux qui ont vu le film sauront de laquelle je parle!). Vite oublié.