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    Ils étaient neuf célibataires
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    Estonius
    Estonius

    2 447 abonnés 5 217 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 avril 2023
    Du Guitry pur jus, peut-être légèrement inférieur à ses autres films en raison de la multiplicité des personnages et de la difficulté d'aller jusqu'au bout de leur gestion. N'empêche que ça se savoure, écoutez Guitry est en enchantement, voir jouer Elvire Popesco en est un autre, et puis Guitry n'hésite pas à donner dans le loufoque avec cette scène impayable spoiler: où l'un des acteurs ne comprend pas qu'il est entré dans un bordel
    (dirigé par la sémillante Marguerite Pierry). Quant au fond, on peut trouver le film amoral, mais c'est ce qui fait son sel.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 905 abonnés 12 156 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 février 2014
    Sacha Guitry ètait un auteur de boulevard qui avait eu beaucoup de mal, au cinèma, à faire une place authentique à l'image! Ses films sont encombrès par un bavardage incessant, mais souvent brillant et drôle, même si certains lui reprocheront un côtè superficiel! Les rares audaces de cet auteur de gènie sont uniquement verbal et sur le plan visuel, ses films sont d'une chastetè exemplaire! Signalons "Ils ètaient neuf cèlibataires", une comèdie amorale sur le thème du mariage blanc qu'il tourna en 1939 avec Elvire Popesco, Marguerite Moreno, Andrè Lefaur, Max Dearly et surtout Saturnin Fabre en comte Adhèmar Colombinet de La Jonchère! Volontiers amoraux, ce film est d'ailleurs souvent construit autour d'un jeu de miroirs du vrai et du faux, du rèel et des apparences, de la vèritè et du mensonge particulièrement sensible dans le final! Guitry dirigeait donc en « auteur de film » et non en metteur en scène! C'est pourquoi "Ils ètaient neuf cèlibataires" n'a pas une ride avec des rebondissements et des acteurs constamment bons et justes...
    Pascal
    Pascal

    117 abonnés 1 384 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 novembre 2023
    Réalisé en 1939 cet opus qui figure parmi les titres les plus connus de Sacha Guitry a gardé beaucoup de charme.

    Certes, sa réalisation n'est pas ce qui constitue son point fort, le principe de départ du scénario paraît aujourd'hui de la pure fantaisie, pourtant certains évènements tragiques que vont connaître la France sont déjà envisagés.

    Un décret loi prévoit l'expulsion des étrangers. Pour éviter un départ forcé, des femmes célibataires sont prêtes à accepter un mariage blanc avec des clochards au moins sexagénaires. C'est un aigrefin sympathique qui monte l'opération étant tombé amoureux de l'une des prétendantes.

    Il est évident que le contexte historique anxiogène a nourri l'inspiration du cinéaste. Les dialogues virevoltent, sont d'une formidable modernité, même si le canevas scénaristique connait ses limites et tourne parfois ( selon moi) un peu en rond.

    Les réflexions sur le couple, le mariage et le désir sont acides, à double sens et ouvrent une réflexion sur la part de l'amour dans l'existence et dans l'union maritale qui en prend pour son grade

    Les femmes ici sont parfois célibataires car elles monnayent leur charme ( l'une est carrément une mère maquerelle, l'autre entretenue par un duc, une troisième par un producteur).

    Certes certaines sont réellement disponibles et sincères, mais pas facile lorsqu'on les rencontre d'être fixé sur les détails de leur démarche. Guitry dans ses écrits ne sera d'ailleurs pas toujours très tendre avec le beau sexe ni d'ailleurs avec lui-même.

    Son personnage emploie finalement des manoeuvres pas très honnêtes pour arriver à ses fins et n'hésite même pas à le reconnaître.

    Guitry s'est fait, ( c'est un peu sa marque de fabrique) dans son travail de cinéaste, souvent le dénonciateur de la prospérité du vice et des malheurs de la vertu.

    Le casting est formidable et tous les rôles même les plus modestes sont tenus par des acteurs exceptionnels.

    Parmi eux, on soulignera la présence de Betty Stockfeld, australienne de naissance qui s'exprime dans un français impeccable et dont la beauté illumine l'écran.

    On se souviendra aussi de Raymond Aimos, acteur de second rôle très connu entre les deux guerres, qui perdra la vie pendant la libération de Paris dans les rangs des FFI.
    soulman
    soulman

    67 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 novembre 2016
    Agréable comédie, parfaitement immorale et débridée, dans laquelle Sacha Guitry s'oppose à la belle Elvire Popesco. Il serait faux d'écrire que le film n'a pas pris une ride mais les dialogues sont tellement brillants que l'on aurait tort de bouder son plaisir.
    Bernard Bonnejean
    Bernard Bonnejean

    8 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 janvier 2018
    Et si le problème des travailleurs émigrés clandestins se posait déjà en France en 1939 ? Avec ses corollaires mis en scène avec facétie et rigueur par Sacha Guitry : la pauvreté, le mariage blanc, le système D "à la française". Avec de l'argent, acquis de multiples façons d'ailleurs, ces dames s'approvisionnent en maris de complaisance pour éviter le dernier arrêt d'expulsion. Tout le monde y trouve son compte, sauf peut-être l'Etat et la morale bourgeoise. Mais l'Etat en 1939 ; la morale bourgeoise et Guitry... Un quasi vaudeville administratif en quelque sorte qui finit tout de même en histoires d'amours. Les dialogues de Guitry, à part quelques fines saillies disséminées çà et là, ne m'ont pas autant ébloui que dans son meilleur cinéma. Les répliques paraissent parfois un peu convenues dans la bouche de ces acteurs de renom en comparaison des trouvailles géniales que les amateurs collectionn(ai)ent dans leurs recueils de citations. Mais il faut avouer que diriger une quarantaine d'acteurs, dont quelques-uns très connus à l'époque -- et encore aujourd'hui des passionnés de cinéma français -- ne devait pas être une sinécure : Elvire Popesco (devenue comtesse en septembre après remariage), Saturnin Fabre ("un acteur baroque... qui incarnait l'excès", d'après Danielle Delorme), Marguerite Moreno ("la malice et la satire féminines en personne", Paul Léautaud) et, bien entendu, Pauline Carton ("la bibliothèque ambulante" de l'ami Sacha). Mention spéciale à la délicieuse Princesse Chyio (Mi-Ha-Ou), totalement oubliée aujourd'hui. C'est Guitry (Jean Lécuyer) qui dirige sur le plateau et sur l'écran. Une comédie à voir seulement si l'on supporte sans trop de déplaisir la faconde cabotine du maître de cérémonie.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    80 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 novembre 2023
    Sacha Guitry a réalisé pas moins d'une trentaine de longs-métrages en l'espace de près d'un quart de siècle (1935-1957). Plus étonnant encore, cet illustre et prolifique homme de théâtre, a su aussi être prolifique envers le 7ème art puisqu'il écrivit et réalisa onze de ses longs-métrages entre 1935 et 1939. Ils étaient neuf célibataires sort en salle fin octobre 1939 dans une France entrée en guerre au début du mois précédent. L'irruption du second conflit mondial stoppe pour trois ans la carrière de réalisateur-acteur de Guitry et clôt un premier chapitre dans sa filmographie. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/2023/11/10/ils-etaient-neuf-celibataires/
    Nelly M.
    Nelly M.

    81 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 juillet 2015
    A l'heure ou l'immigration devient un casse-tête mondial, le fait d'imaginer l'obligation au mariage pour rester dans le pays d'accueil a dû être périlleux lors de la fabrication du film. Malgré l'audace, le procédé ouvre plus que jamais la porte à réflexion si l'on considère les différentes classes sociales d'un pays. Délectable va et vient à l'image entre neuf femmes de profils divers bien que plutôt mieux loties que leurs neuf partenaires potentiels, soudés mais irrémédiablement chenus. Le regard acéré de Sacha Guitry sur les travers humains de tous temps...
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    13 abonnés 1 376 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 mars 2024
    Les neuf célinataires en question sont des vieillards bien français qui, sous la houlette d'un escroc spirituel (Guitry bien sûr), vont se prêter -se vendre est plus approprié- au jeu du mariage blanc avec de riches étrangères menacées d'expulsion.
    Pour chacun des personnages, Sacha Guitry met en scène la présentation, la proposition de mariage puis la conclusion, l spoiler: aquelle s'avère finalement plus sentimentale que strictement administrative.

    C'est une mise en scène schématique et bien que la situation de chacun et chacune soit différente, le caractère répétitif et attendu du récit marque le film d'une certaine monotonie. D'autant qu'à l'instar des apparitions de Guitry, les bons mots habituels sont clairsemés; Hormis celui de l'auteur, les personnages ne sont pas véritablement amusants car plutôt communs. En définitive, si le film est décevant, c'est parce que l'humour de Guitry se dilue dans d'anecdotiques petites scènes.
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