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    Jade
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    35 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    11 950 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2013
    Thriller trouble à connotations èrotiques, "Jade" est l'un des films les plus mèsestimès de William Friedkin! Une ville: San Francisco! L'argument, le substitut du procureur enquête sur le meurtre sanguinaire et pervers d'un milliardaire influent! L'affaire ne manque pas de piment et mêle, en vrac, ses supèrieurs hièrarchiques et son ancienne compagne, marièe à un brillant avocat! Le cocktail psycho-èrotico-violent sur fond de biensèance, fait fatalement penser à une histoire de pic à glace dans la veine de "Basic Instinct". Friedkin connaît son mètier et pallie habilement la complexitè du scènario en nous plongeant crescendo dans ces sordides aventures! Et le suspense tient remarquablement la route grâce à la performance des comèdiens dont l'èpatant David Caruso et la sensuelle Linda Fiorentino! Un excellent polar qui a connu à sa sortie un èchec injuste...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 9 janvier 2009
    Un thriller très moyen. Peu d'intensité dramatique et une intrigue très légère.
    Une pâle copie ratée de "Basic Instinct". A voir si vraiment il n'y a rien d'autre
    à la TV, et encore...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 090 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juillet 2017
    La production de "Jade" est le fruit de la conjonction de plusieurs paramètres liés aux goûts du public de l'époque et à la carrière de William Friedkin. Cette dernière parait irrémédiablement encalminée depuis le choc mondial que fut "L'exorciste" en 1973 qui avait suivi l'autre énorme succès que fut "French Connection" qui réalisa le hat-trick aux Oscars de 1972 (meilleur film, meilleur réalisateur et meilleur acteur). Le caractère intransigeant du réalisateur et ses excès d'autorité sur les plateaux lui attirèrent vite le classement dans la catégorie des "ingérables". Son remake du "Salaire de la peur" de Clouzot au tournage épique et incompris de la critique fut un bide effroyable. "La chasse" en 1983 avec Al Pacino, thriller glauque situé dans le milieu homosexuel SM lui attirera les foudres des associations gay reprochant à Friedkin une vision caricaturale de leur communauté alors que le Sida commençait à poindre le bout de son nez. Deux plus tard "Police fédérale L.A", thriller techno pop brillant très influencé par l'esthétique des frères Scott ne fut qu'une demi-réussite commerciale. Depuis les trois films ont largement été réévalués et sont même devenus cultes faisant l'objet de sorties DVD très soignées. S'ensuivirent trois films passés complètement inaperçus mais aussi vilipendés par la critique qui reprocha à Friedkin de ne plus avoir de fil directeur, devenu selon elle tout juste bon à pasticher les genres qu'il emprunte. De son côté Robert Evans passé producteur indépendant après avoir fait les beaux jours de la Paramount sort d'un solide succès obtenu deux ans plus tôt avec "Sliver" de Philip Noyce, thriller sulfureux surfant sur l'énorme popularité acquise par Sharon Stone dont la sensualité à fleur de peau avait affolé une bonne moitié de la planète (masculine) dans le "Basic Instinct" de Paul Verhoeven. Dans les deux cas le romancier et scénariste Joe Esztehras était à la manœuvre. Inutile d'être grand clerc pour imaginer que le futé Robert Evans va tenter une nouvelle fois de décrocher le jackpot. Il va donc sortir Friedkin de sa torpeur en lui proposant un projet capable de le ramener au premier plan. Un scénario hautement érotique conjugué au sens du rythme du réalisateur de "French Connection" devrait faire des étincelles. Pour parachever le tout, Linda Fiorentino remarquée tout récemment dans "Last Seduction" de John Dahl semble posséder la dose d'érotisme capable de faire concurrence à Sharon Stone. Tout semble donc très bien parti. Mais c'est mal connaitre Friedkin qui va vouloir influer fortement sur le scénario tentant même d'en réécrire lui-même une grande partie, ce qui déclenche bien sûr un conflit avec Joe Esztehras qui devenu tout puissant menace d'enlever son nom du générique. Les choses rentrent dans l'ordre mais le film est un échec faisant pour le coup de Friedkin un réalisateur maudit. Pourtant le film n'est pas si mauvais s'engageant même très bien dans sa première moitié, David Caruso étant très à l'aise dans son rôle de substitut du procureur ambitieux qui doit faire face à une affaire de partie SM ayant mal tourné et mettant en cause son ancienne petite amie (Linda Fiorentino). Friedkin aidé du chef opérateur habituel de Sidney Lumet, Andrzej Bartowiak et de la musique spectrale de Loreena McKennitt, parvient à diffuser une ambiance capiteuse de très bon aloi à travers les pérégrinations de l'enquête dans les somptueuses demeures abritant les jeux érotiques pimentés des pontes de la haute société. Le tout baignant dans une ambiance chinoise plutôt bien adaptée. Mais Friedkin avait sans doute raison quand il souhaitait remanier un scénario qui progressivement s'enlise quelque peu faute d'une intrigue solidement charpentée et suffisamment crédible. Les personnages sont dès lors un peu livrés à eux-mêmes et les incohérences servent rapidement d'ultime recours pour masquer les manques narratifs. Friedkin arrive malgré tout à mener le navire à bon port, montrant son grand professionnalisme. On se dit quand même en regardant ce film mal équilibré qu'il s'en est fallu d'un rien pour que le coup de poker opportuniste du toujours joueur Robert Evans soit réussi.
    bibialien
    bibialien

    22 abonnés 794 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juillet 2012
    Politique et sexe ne font pas bon ménage c’est pour ça que les politiciens prennent des prostituées. J’ai bien aimé ce film rehaussé par une bonne musique et de bons comédiens malgré un scénario faible.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 août 2008
    Un des meilleurs thrillers américains jamais réalisé à ce jour... Friedkin filme cette macabre histoire où se mêle le sexe, l'argent et le pouvoir avec une maîtrise absolue, incarnée par de véritables acteurs habités par leurs personnages... Tout est absolument envoûtant, passionnant jusqu'à la révélation finale... A noter la course-poursuite que Friedkin réalise avec maestria comme dans la plupart de ses films... De l'art, tout simplement...
    ronny1
    ronny1

    29 abonnés 910 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 novembre 2017
    Quelque peu perdu dans la réécriture du scénario de Joe Eszterhas, Friedkin s’embarrasse peu des incohérences dans JADE. Si la première heure est impeccable, le film perd en tension à commencer par la course poursuite (récurrente dans les films policiers du réalisateur), ralentie par la procession dans China Town. Après cette intrusion du cinéma d’action dans ce qui était jusque là un élégant thriller psychologique, le film s’engage dans la voie érotique. Ce non choix scénaristique est encore plus révélateur quant à la fin différente que nous offre le director’s cut, renonçant à la logique quelque peu misogyne et ambiguë d’un buddy movie. Ces errances mènent vers un tel désintérêt que le spectateur est tiré de sa torpeur uniquement par les scènes de fesses avec Linda Fiorentino, ramenant l’ensemble au cinéma érotique des plus médiocres.
    Pourtant la pellicule très soignée d’Andrzej Bartkowiak, le mélange musical Horner-Stravinsky et les décors soignés d’Alex Tavoularis offrent un support de choix à Linda Fiorentino, David Caruso (pas encore cabotin comme dans CSI Miami) et un casting solide dans l’ensemble.
    Le producteur Robert Evans voulait renouveler le succès de SLIVER, mais Sharon Stone refusa le rôle, et Linda Fiorentino ne voulait pas jouer une prostituée. Pour convaincre cette dernière, Friedkin et MacDonald ont commencé à remanier… Joe Eszterhas refusera d’être crédité.
    Caine78
    Caine78

    6 005 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 janvier 2013
    William Friedkin, cinéaste de grand talent, s'est parfois montré moins inspiré, moins créatif, ce qui est en partie le cas pour « Jade ». J'écris bien « en partie » car le résultat n'a rien de scandaleux. On ne s'ennuie pas, le scénario est correct et la dimension sexuelle plutôt bien exploitée. De plus, le réalisateur de « L'Exorciste » nous offre au milieu du film une course-poursuite assez démentielle, si bien que l'on a jamais l'impression de perdre notre temps. Reste que le polar s'avère un peu trop routinier et paradoxalement insuffisamment audacieux pour nous séduire totalement, comme si Friedkin avait en définitive manqué d'ambition alors qu'il avait toutes les cartes en main pour faire de l'oeuvre une très grande réussite. La faute peut-être aussi à une interprétation très honnête mais n'atteignant jamais les modèles du genre, à moins que ce ne soit tout simplement les personnages qui eussent gagné à encore plus d'ambiguïté... Reste un petit coup de théâtre final venant légèrement pimenter le tout pour un résultat se regardant agréablement, mais sans passion.
    pierrre s.
    pierrre s.

    349 abonnés 3 235 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 septembre 2018
    On a connu William Friedkin plus inspiré. Son thriller peine à décoller et le scénario basé sur une histoire de sexe ne nous interesse pas.
    A noter tout de même l'excellente BO de James Horner.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    249 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 mars 2008
    Il s'agit là bien sûr d'une dissertation sur cette nouvelle " égalité " ( Il est vraie bien souvent approximative ), les iniatives privées donc nécessaires, et - bien sûr - ces jeux de miroirs + ou - révélateurs & à multiples fonds : Toutefois rien ne change et, passé la première bobine, le film s'embourbe dans les clichés inutiles et les idées vues et revues...
    selenie
    selenie

    5 429 abonnés 6 015 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 août 2023
    Dès qu'on voit l'actrice Linda Fiorentino on ne voit que la femme fatale digne des Films Noirs de l'Âge d'Or de Hollywood, elle est montrée d'emblée comme une mante religieuse sûre de ses charmes et de son sex-appeal à tel point que c'est comme si on nous la désignait coupable, forcément coupable ! L'enquêteur qui est ami, forcément, creuse encore plus sûrement le sillon vers la condamnation inévitable. Autant dans le climax que dans l'évolution du récit on reconnaît la patte du scénariste Joe Eszterhas à qui on doit un certain "Basic Instinct" (1992). Mais Friedkin reste sage et laisse surtout le spectateur s'émoustiller en complétant lui-même les fantasmes plus ou moins suggérés. Mais forcément, on ne peut éviter la comparaison. Friedkin est clairement moins à l'aise avec le sexe avec des séquences qui manquent de désir et de sensualité malgré 2-3 jolis plans. Ce scénario n'était sans doute pas un projet personnel pour le réalisateur qui signe une commande solide et efficace mais sans âme, en témoigne sa course poursuite qui abuse de quelques sauts trop hors normes entre autre. Par contre la fin est plutôt savoureuse et évite l'écueil classique arrestation-adieu-prison et évite le happy end.
    Site : Selenie.fr
    Estonius
    Estonius

    2 470 abonnés 5 224 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juillet 2019
    Friedkin, c'est toujours bon et si ce film n'est sans doute pas génial, il reste néanmoins très sympathique et très agréable à regarder. Une bonne intrigue même si elle est pas mal cousue de fil blanc, des acteurs très bien dirigés et si David Caruso et Chazz Palminteri font bien le boulot, le film est porté par l'étonnante Linda Fiorentino qui sans être un super canon, dégage une sensualité érotique assez étonnante. On a droit à une course poursuite qui tombe là comme un cheveu dans la soupe mais dont il faut bien avouer qu'elle a de la gueule ! Evidemment la fin est un peu (beaucoup) confuse et c'est dommage, sinon l'amoralité du film est plutôt réjouissante !
    dahbou
    dahbou

    175 abonnés 2 186 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 avril 2008
    Sans être le meilleur film de Friedkin , ce "Jade" est un honnête thriller sorti en 95 période qui marquait la fin des thrillers érotiques alors à la mode début 90 ( rappelez vous le mythique Basic Instinct). L'histoire ne révolutionne pas le genre mais demeure solide avec tous les codes du genre ( femme fatale, meurtre sanglant, manipulations...) offrant quelques scènes particulièrement réussie comme une course poursuite explosive en plein quartier chinois. On retrouve surtout un casting de qualité avec David Caruso, Chazz Palminteri, Michael Biehn et la sensuelle Linda Fiorentino dans le rôle titre ( avec Last seduction sorti la même année, cette dernière est devenue une spécialiste du genre).
    AMCHI
    AMCHI

    5 032 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2006
    Jade n'est pas considéré comme un grand film de William Friedkin mais pour ma part j'ai trouvé ce thriller rudement efficace et très distrayant.
    djacno T.
    djacno T.

    32 abonnés 858 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 novembre 2013
    Superbe réalisation pour un scénario convenu et un peu cru et qui manque de tension psychologique.
    Un Friedkin en petite forme. Malgré un jeu parfait, la superbe Linda Fiorentino n'est pas trop crédible.
    La tension et le suspens sont maintenus tout le long du film. Un film à voir.
    Redzing
    Redzing

    918 abonnés 4 294 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 juin 2023
    Sur le papier, « Jade » affiche de beaux arguments. Un thriller érotique, genre très à la mode durant les années 90, suite au succès de « Basic Instinct ». Un budget confortable (50 millions de dollars). William Friedkin à la caméra (même s’il était aux abois à l’époque, il ne restait pas n’importe qui !). James Horner à la BO, une distribution d’enfer. Et à l’écriture, Joel Eszterhas, le scénariste de « Basic Insinct » (certes, il est aussi responsable de « Showgirls »…).
    Sauf que « Jade » se fera massacrer par les critiques, et fera un énorme four au box-office. Ce n’est pas si étonnant qu’il faudra ensuite 5 ans à Friedkin pour repasser derrière la caméra.
    Alors, navet or not navet ? Je dois dire que pour un film qui avait aussi mauvaise réputation, je suis agréablement surpris.
    En réalité, « Jade » comporte deux travers. D’abord, les scènes de sexe, censées être au cœur de l’intrigue, sont en fait rares, expédiées, et pas très bien découpées/chorégraphiées. Je me trompe peut-être, mais j’ai l’impression que Linda Fiorentino (que l’on voit pourtant peu dévêtue) a été doublée, ce qui expliquerait en partie la chose. Mais à la limite c’est accessoire.
    Le vrai souci c’est le scénario, qui aurait été beaucoup remanié, à tel point que Joel Eszterhas était prêt à le désavouer. Et on comprend pourquoi… Beaucoup de détails ne collent pas vraiment a posteriori. Les grandes intrigues ne seront qu’à moitié résolues. Et le final, qui se veut sombre, laisse un goût d’inachevé.
    Néanmoins, à côté le film met en valeur ses atouts. La jolie distribution campe une belle galerie de pourris, dont les échanges sont parfois pimentés. Richard Crenna en gouverneur néfaste, accompagné d’un assistant dévoué (un jeune Holt McCallany !). Chazz Palminteri en avocat et mari salaud. Michael Biehn en flic pas très net. Linda Fiorentino en femme fatale qui fait tourner bien des têtes.
    Et puis David Caruso, qui incarne un assistant du procureur et joue une partition qu’il reprendra plus ou moins pour la série « CSI Miami », ajoutant les lunettes de soleil et les Who. Il est juste très amusant de le voir débarquer sur une scène de crime sans protection, et tripoter sans gant des objets !
    D’autant que la mise en scène de William Friedkin est loin d’être impersonnelle, le film ayant une vraie identité. Avec par exemple un meurtre introductif en hors champ, jouant sur le montage sonore, alors qu’un traveling nous présente tranquillement la maison du futur défunt. Ou une poursuite en voiture endiablée dans les rues de San Francisco, qui rend hommage à « Bullitt ».
    Finalement, « Jade » est un polar par exempt de défauts, mais relativement plaisant à suivre.
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