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    cylon86
    cylon86

    2 273 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juillet 2010
    Un thriller semi-comique très sympathique qui ne se prend pas au sérieux et dont la distribution fait rêver. Dommage que Dean Stockwell, Vincent Price et Joe Pesci ne soient pas assez présents à l'écran. Dennis Hopper est décidèment très bon dans des rôles de tueur et Jodie Foster est séduisante. Divertissant.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    93 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 décembre 2019
    On aimait bien voir Foster dans des rôles de femme fragile, sûrement un contrecoup à son enfance d’actrice rebelle. Ici, c’est Dennis Hopper qui la prend sous son aile & son accent dans un duo qui laisse émaner pas mal de mauvaises ondes – fictives ou non, je l’ignore, mais Hopper s’est crédité sous le nom générique d’Alan Smithee parce qu’il n’assumait pas sa création.

    Pour en arriver à leur couple, il faut d’abord passer par un filtre crimino-policier qui perd énormément de temps en tergiversations. Des malfrats simplistes sont infusés dans le scénario avec énormément de scènes bouche-trous qui maltraitent toute la première moitié du film, comme si Hopper réservait le meilleur pour la fin & pour lui-même, à savoir la partie où son personnage devient principal. Galeries d’art & saxophone se font les intermèdes médiocres de cette espèce d’introduction beaucoup trop longue qui oublie de faire voir où elle veut en venir.

    Quant à Foster, elle ne sait que courir : on a oublié de lui dire (car elle en aurait été capable, pour avoir déjà relevé le niveau dans un paquet de quasi-navets) que ce qu’elle traversait relevait de l’épreuve & qu’il était de sa responsabilité d’y instiller un peu de tension.

    Quand Hopper arrive sur le devant de la scène, c’est un autre film qui se révèle, n’excusant en aucun cas toutes les erreurs – il les prolonge plutôt – mais suffisamment convaincant pour faire un peu regretter de n’avoir pas su mieux apprécier les scènes antérieures. Ces dernières présentaient les états d’âme chez un homme qui n’est pas censé en avoir, car Hopper le tueur à gages est amoureux de son contrat – la trop belle cible, alias Anne, alias Jodie Foster.

    Cette romance que le personnage entame avec une maladroitesse légendaire est suffisamment artificielle pour qu’on oublie que les techniques qui la mettent en scène le sont aussi (on sera du coup plus indulgent pour Foster dont le glissement sentimental est purement omis). Ce syndrome de Stockholm forcé est d’une médiocrité souvent touchante qui s’imprime en clair sur les beaux paysages du Nouveau-Mexique.

    Plus l’œuvre dévoile qu’elle est ratée, plus elle est agréable, parce que les mauvaises ondes qui semblent unir Hopper & Foster sont la marque d’une relation qui fait semblant de ne pas être mouvementée. C’est la complétion atteinte par une petite histoire fantasmée à laquelle il faut éviter de trop réfléchir & qui pourrait se résumer à sa dernière scène qui se joue derrière les premières lignes du générique de fin : vite, vite, finissons-en avant de tout casser !

    → https://septiemeartetdemi.com/
    Vagelios
    Vagelios

    37 abonnés 975 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 septembre 2007
    Clairement un mauvais film !
    Assez souvent les dialogues sont d' une nullité certaine et les ficelles du scénario, qu' on pourrait croire écrit par un gamin, grossières.
    Il n' y a que le charme de Jodie Foster qui incline à aller jusqu' au bout de ce pâle thriller à oublier.
    Caine78
    Caine78

    6 071 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 novembre 2015
    Renié par Dennis Hopper au point de demander à ce que son nom n'apparaisse pas comme réalisateur, « Catchfire » est de ces films dont on ne sait pas trop quoi penser. Si le rejet de l'acteur-réalisateur quant au montage final paraît bien exagéré, le résultat final n'en est pas moins déconcertant. Après une introduction très classique mais bien menée, l'œuvre semble prendre la tournure d'un thriller classique, efficace à défaut d'être surprenant. C'est le cas durant une heure, avant qu'Hopper change de registre de façon aussi radicale qu'inattendue. Alors au moins, cela a le mérite de l'originalité et de prendre le spectateur par surprise, quitte à rendre la psychologie des personnages (et notamment de l'héroïne) totalement invraisemblable. Ce choix a beau être assumé, celui-ci nuit clairement à la cohérence de l'intrigue, voire à notre intérêt pour les deux héros, loin de l'image donnée précédemment. Heureusement, l'auteur d' « Easy Rider » peut compter sur un casting proprement ahurissant pour nous procurer un minimum de plaisir du début à la fin (lui-même donc, Jodie Foster, Joe Pesci, Dean Stockwell, Vincent Price, John Turturro, Fred Ward, Charlie Sheen et même Bob Dylan dans une curieuse apparition !), sans oublier un dénouement un peu plus dynamique, à défaut d'être vraiment réussi. Je salue l'audace, la tentative de renouveler un genre très balisé par une personnalité décidément vraiment underground (à l'image d'un choix de décors souvent surprenant), mais force est de reconnaître qu'ici, celui-ci s'est un peu manqué.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 239 abonnés 7 250 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 décembre 2020
    Cinquième long-métrage pour Dennis Hopper qui réalise ici un film d’action flirtant avec le thriller érotique (et parfois involontairement avec la comédie). Il désavoua son film avant même qu’il ne sorte en salles, raison pour laquelle il est crédité sous le pseudonyme d'Alan Smithee (un pseudo qui était régulièrement employé par les cinéastes lorsque ces derniers souhaitaient renier leur film quand ils n’avaient pas été en mesure d’exercer pleinement un contrôle créatif dessus). Raison pour laquelle, le film possède d’ailleurs plusieurs versions (et titres). Exploité en salles sous le nom de "Catchfire" (avec 30min coupées au montage), puis exploité à la télé et édité en vidéo sous le titre de "Backtrack", pour lequel Dennis Hopper obtenu le director’s cut et fut crédité au générique.

    Une trop belle cible (1990) avait tout pour être une réussite, à commencer par son casting (trop) dantesque et réussit (Jodie Foster, Joe Pesci, Dean Stockwell, Vincent Price, John Turturro, Fred Ward, Bob Dylan & Charlie Sheen) et un scénario digne d'un Hitchcock ou De Palma. Sauf que… l’engouement pour ce film s’arrête là une fois que l’on en a pris connaissance. Si le casting vend du rêve, il faudra en réalité s’en contenter de peu (Vincent Price & Charlie Sheen apparaissent dans seulement deux scènes (!) et quant à Bob Dylan, totalement méconnaissable en artiste conceptuel munie d’une tronçonneuse, il apparaît à peine une minute. Quant au reste de l’équipe, les ¾ sont relégués en second plan pour ne laisser qu’en première ligne, Hopper & Foster). Et concernant le scénario, il s’avère à la fois incohérent et lourdement invraisemblable.

    C’est d’autant regrettable que Jodie Foster nous offre ici une très remarquable prestation (et je ne fais pas seulement référence à la séquence du porte-jarretelle ❤). A 27ans lors du tournage, elle illumine de sa présence chacune de ses apparitions, face à un Dennis Hopper qui semble s’être égaré, entre cabotinage et moment WTF (pourquoi se met-il à jouer du saxophone à des moments inappropriés ?). Leur relation dépasse l’entendement, on est même au-delà du syndrome de Stockholm, puisque leur amourette bascule d’une scène à l’autre, c’est à n’y rien comprendre.

    La mise en scène expédie sans cesse tout ce qu’elle entreprend et nous offre bon nombre de moments ahurissants (la course-poursuite en hélicoptère et son crash en modèle réduit), voir désastreux (comme ce final bâclé dans la raffinerie, pour ne pas dire torché à la truelle et avec des SFX pourraves).

    Étonnamment, le film se regarde sans trop de déplaisir, mais cela nous fait du mal de voir tant de grands acteurs s’empêtrer dans un thriller si décevant. Un gâchis incompréhensible qui vaut la peine d’être vue uniquement pour la prestation envoutante (et entêtante) de la sublime Jodie Foster.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 25 juillet 2010
    Hopper renie le film... en 5 minutes on cromprend pourquoi.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    255 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 avril 2010
    Alan Smithee, ce pseudo utilisé par certains réalisateurs pour renier les (mauvaises) oeuvres... Un polar qui ne déroge pas à la règle car malgré une production importante et des grands noms l'ensemble coule superbement tout le long dans le rose bonbon: Il ne suffit pas d'avoir de l'argent ou d'être inclu dans la société pour jouer au "dur".
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 490 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 septembre 2021
    Alan Smithee (c'est-à-dire le regretté Dennis Hopper) a dû marcher en boitant de façon permanente après avoir tiré cette balle particulière dans son pied. La qualité de la prise de vue était au mieux médiocre les dialogues étaient pauvres et lourdement chargés de clichés. Le jeu des acteurs est comparable à celui d'un groupe de personnes dont certaines sont des nageurs olympiques essayant de faire du sur-place sur un navire de guerre en train de couler attaché à leurs pieds. Joe Pesci et Charlie Sheen ne figurent pas au générique peut-être parce qu'ils ont insisté pour ne pas y figurer. John Turturro a depuis heureusement fait preuve d'une grande habileté mais dans ce film il devait être somnambule. Jodie Foster était toujours agréable à regarder mais même son talent n'a pas réussi à donner vie aux dialogues mort-nés et à l'histoire. Vincent Price assis sous un chapeau de fantaisie et un grand manteau dans une limousine extensible avait l'air bien sombre. Le syndrome de Stockholm ne pouvait pas expliquer le soudain changement de cœur d'Anne (Foster) envers son ravisseur. L'empathie peut se développer mais la plupart des gens ne se sentent pas assez émus par celle-ci pour commencer à chercher la chambre a coucher. Un tueur à gages professionnel ne se permettrait jamais de tomber amoureux de sa cible à moins qu'elle ne songe déjà à se retirer du jeu bien que ce soit peut-être là le but recherché. La dernière partie du film la fuite de la mafia en hélicoptère m'a fait regarder ma montre mais pour être honnête je le faisais depuis environ dix minutes. Si vous trouvez tout cela crédible il y a peut-être un petit bout de film quelque part à l'intérieur mais cette version était digne d'aller directement sur vidéo et donc à la poubelle...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 2 janvier 2013
    Trois raisons de redécouvrir ce film qui n'est ni moins qu'excellent !

    1 - le scénario est magistralement mené, l'attention est soutenue tout au long du film par une solide trame narrative. De nombreuses ellipses, en particulier au début du film allègent en fin de compte le scénario sans perturber la compréhension de l'histoire.
    Le scénario joue avec éclat des oppositions entre d'une part le milieu de la pègre et celui de l'art contemporain, d'autre part les accents rugueux de la pègre et les finesses des milieux "branchés", à condition de regarder ce film en VO bien entendu !
    Attention, ce n'est pas un film noir mais une comédie autour du milieu de la pègre, précision de taille au vu des critiques portées sur le film.
    un exemple de la finesse du scénario ? une scène mémorable lorsque les gangsters achètent une œuvre du personnage joué par Jodie Foster, installation électrique digne des grands centres d'art contemporains, et que s'y inscrit une série de maximes du genre "Tuer est inévitable mais il n'y a pas de quoi en être fier" alors qu'ils discutent de son exécution !

    2 - la couleur est maniée de main de maître, elle rehausse le propos du scénario et éclaire les personnages sur le modèle par exemple des grands films de Brian de Palma (Body double etc.)

    3 - la distribution est magistrale, et en particulier Jodie Foster, "une beauté qui fait mal" et il le fallait pour rendre l'histoire crédible, tout particulièrement le revirement (la rédemption ?) de Milo joué par un Dennis Hopper qui ne devrait pas avoir honte de s'être rendu si sympathique en fin de compte ...
    Quelqu'un a t-il le n° perso de Jodie ? (même 20 ans plus tard je suis preneur !).
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 28 novembre 2011
    Histoire banale pour des acteurs loin d'être à leur niveau. En visionnant ce film, on a l'étrange impression de regarder un téléfilm policier du Dimanche après-midi. On perd son temps mais ce n'est pas si important. Donc petit film à regarder sans prétention.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 31 juillet 2007
    Mention spéciale à Jodie Foster l'une des plus grandes actrices américaines que l'on apercoit là à ses débuts, elle manie à merveille la gestuelle et les expressions de visages pour rendre son personnage convaincant. L'intrigue de départ est bien pensée, mais est malheureusement gachée par des dialogues mous et une fin trop prévisible.
    Catchfire reste neanmoins un bon divertissement du dimanche soir
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