Avis sur La Blonde et le Sherif

Western culte pour cequi reste le rôle le plus important de la carrière de la bimbo atomique Jayne Mansfield. Un aristo britannique vendeur d'arme part pour le far west pour, justement, y vendre des armes. Par une succession de concours de circonstances le malheureux naïf est pris pour un véritable pistolero et se voit nommé shérif. Ce denrier tombe amoureux d'une patronne de saloon sexy en diable et fort en gueule jouée évidemment par Mansfield. de bimbo jayne Mansfield n' a pas pour autant un rôle de potiche idiote comme Marylin Monroe a ses débuts, mais un véritable rôle de femme forte de l'ouest. Le scénario est excellent et suit pratiquemment à chaque plan l'aristo honnête, poli, naïf et incroyablement chanceux. Un humour léger et clownesque dans le far west ça ne se refuse pas.

Il arrive aux meilleurs de se tromper, Walsh pourtant un des 4 plus grands réalisateur de westerns à complètement raté son sujet, s’attaquer à la parodie de sa spécialité était une erreur qu’il aurait du éviter. Son seul mérite sera d’avoir fait jouer Jayne Mansfield dans un western et encore n’a t il pas su la faire sortir de son image de grande nunuche. C’est vraiment dommage car elle était capable de se comporter en véritable comédienne. Kenneth More est ridicule de bout en bout, son humour britannique ne faisant quasiment jamais mouche. Quant aux indiens, plus carton pâte , physiquement et intellectuellement, c’est impossible. Rien n’est à sauver dans ce film hormis la vision de Mansfield et quelques séquences assez belles à regarder, Walsh sachant toujours manier une caméra.

Un anglais au Far West. Un western pour rire dont l'un des plus grands spécialistes, Raoul Walsh, s'amuse comme un petit fou à dynamiter les codes. Indiens, bandes rivales, femmes fatales (la plantureuse Jayne Mansfield) : tout y est dans cette farce jubilatoire. Ca roule, Raoul !

Sans grand intérêt. Les gags sont improbables, l'histoire invraisemblable, les décors en projections datent sérieusement. Reste une distribution solide, Jayne Mansfield ne démérite pas, quelques beaux paysages et le Scope. Franchement, ça ne suffit pas.

Evidemment que Raoul Walsh a fait bien mieux ! Evidemment que les transparences, ce n'est pas bien beau ! Mais tout cela reste une comédie légère qui se déguste à façon d'un album de Lucky Luke : autrement dit, c'est n'importe quoi, mais on en redemande ! Et puis bon : Jane Mansfeld constitue quand même une attraction (dans tous les sens du terme) à elle-toute seule !

Sans être le chef d’œuvre de Walch, une comédie western fort sympathique au charme désuet, qui se regarde avec plaisir et sans ennui, pour peu que l'on ne soit pas abruti par les productions actuelles et que l'on ait des esquimaux vanille-fraise dans le congel (ou Grand Marnier pour être plus détendu)

1H30 de bonheur pour tous ceux, qui addicts sans complexes au Cinémascope des fifties et au piquant des blondes à gros seins, sont tombés amoureux de Jayne Mansfield à leur naissance comme le fut Obélix avec la potion magique : on a largement eu sa dose, mais on en veut encore et toujours !

Un film qui a certainement été conçu autour de la belle, comme tous les autres à mon avis, ce qui ne gâche en rien notre plaisir bien au contraire. Hummm, Jayne dans son costume d'entraineuse de saloon avec son bustier au décolleté qui n'en peu plus, ses bas résilles, bottines, lacets, dentelles...

Deux ou trois scènes chantantes très platement filmées et quelques fonds d'écran tout simplement hideux... bon visiblement cela suffit amplement à montrer que le vieux briscard Walsh n'avait pas trop envie de se fouler sur cette comédie westernienne. Le reste ne fait que le confirmer.
Bon Kenneth More avec son allure et son comportement ultra-british est amusant, le fait que son personnage aurait dû se faire buter au moins une bonne cinquantaine de fois mais qu'il arrive toujours à s'en sortir de façon improbable au grand désespoir du croque-mort du coin aussi, et il y a deux ou trois allusions sexuelles (c'est fou ce que l'on peut suggérer avec un revolver !!!) marrantes. Mais à part ça Jayne Mansfield est loin d'être convaincante et le scénario n'est pas du Billy Wilder, sans parler bien sûr puisque je l'ai déjà fait plus haut de la réalisation de Raoul Walsh...

Saperlipopette!!! Nous sommes en 1958 et il se passe quelque chose de très surprenant car on peut voir en tête d'affiche le britannique Kenneth More et le sex symbol Jayne Mansfield (engagèe par la Fox comme une espèce de doublure de Marilyn Monroe), dirigè par le grand Raoul Walsh dont la superbe carrière est dèdièe au western avec plusieurs chefs d'oeuvre du genre! Le western, c'en est un, se parodie ici fort plaisamment! On s'y amuse souvent grâce à l'excellent Kenneth More, un pied tendre qui va devenir bien malgrè lui un shèrif avec l'inconscience la plus totale! Inventeur (si on peut dire) de la voiture sans chevaux et dotè d'un pistolet avec un astucieux ressort qui fait jaillir comme un èclair dans sa main, il faut le voir chasser des Peaux Rouges à lui tout seul! Sous un ciel bleu chargè de nuages, le Cinèmascope et le Deluxecolor sont au diapason pour un western comique à la fois vif et entraînant, tournè non aux Etats-Unis, mais en parti en Angleterre et en Espagne (essentiellement pour les extèrieurs). La chanson « Valley of Love » que Mansfield chante avec l'aide de l'ècho à travers les parois rocheuses d'un canyon est magnifique...

Même si on est pas en présence du estern le plus marquant de Raoul Walsh, "La blonde et le shérif" nous fait passer un moment bien agréable grâce à la présence d'une bonne dose d'humour et d'une mise en scène rondement mener. Côté casting, je retiendrais surtout la bonne performance de la pulpeuse Jayne Mansfield. Au final, on est donc devant une oeuvre qui se trouve être un sympathique divertissement.

C'est en Angleterre que s'ouvre La Blonde et le Shérif, où l'on suit Jonathan Tibbs, l'héritier d'un important magasin d'armes qui décide d'aller en Amérique pour y vendre ses fusils. Au fur et à mesure de son périple sur les terres de l'ouest, il fera la connaissance d'une belle et blonde tenancière d'un saloon.

Si je ne suis pas un grand connaisseur du cinéma de Raoul Walsh avec une dizaine de films vus, je suis régulièrement surpris à chaque découverte, que ce soit par le décalage entre ses différentes œuvres et tous les genres qu'il est capable d'aborder, voire de mélanger. Ici il mêle western et comédie en se basant sur le constant décalage entre le flegme, l'élégance et les habitudes britanniques avec des américains, bien plus violents, rustres et "mal élevés".

Walsh joue d'ailleurs sur les deux tableaux, offrant les passages classiques du western (diligence, partie de poker, indien, bataille de saloon etc) et les détournant pour jouer avec cette situation. Si l'ensemble ne manque pas d'idées, donnant parfois des séquences savoureuses, beaucoup d'entre elles sont assez mal exploitées et Walsh se montre parfois guère inspiré (à l'image des séquences musicales où, malgré une magnifique Jayne Mansfield, c'est assez plat et guère intéressant). C'est vraiment dommage car il y avait vraiment moyen de faire mieux avec cette idée de base et la mise en place de ce choc des cultures.

Après, La Blonde et le Shérif se regarde tout de même avec un minimum d'intérêts, notamment grâce à un très bon Kenneth More qui retranscrit à merveille à ce décalage. Si la première partie est assez terne, le film prend plus de sens dans la seconde où Walsh mêle le côté comédie avec celui action et démontre un vrai savoir-faire. Rajouté à cela un certain sens du rythme, un cadre vraiment sympathique ainsi qu'une Jayne Mansfield ne laissant guère indifférent avec ses bas, dentelles et bottines, et on a là un western qui se regarde gentiment et auquel on peut pardonner ses quelques manques d'inspirations.

Bref, Walsh livre une oeuvre assez originale et surtout surprenante où il mêle comédie et western et met en place un choc des cultures parfois savoureux et qui se regarde plutôt bien malgré ses quelques pannes d'inspirations.

Le western n'a jamais fait bon ménage avec la comédie. Ce sont deux genres difficiles à accommoder.

Si Walsh fut l'un des maîtres du film d'action, il ne réalisa que peu de comédies et aucune qui eût marqué les esprits. Ici, nous sommes donc confrontés à ce qui reste un aimable véhicule pour l'opulente Jayne Mansfield, opposée au Britannique Kenneth More, comédien de second plan qui s'en tire plutôt bien. L’intrigue n'a aucun intérêt et Walsh ne nous épargne même pas de grossiers plans d'incrustation lorsque le couple se déplace en chariot... Venant du réalisateur de "La Fille du désert" et de "La Vallée de la peur", tout cela n'est pas très glorieux...