Très bon film français avec un casting épatant ! Le cinéma français innove et surprend sans cesse. Michel Blanc est très convaincant dans son rôle de mari possessif et maladivement jaloux. La rencontre des personnages du film créé une atmosphère particulière et riche d'enseignements.
Pourquoi avoir fait tout un flan de ce film soi-disant très réussi ? Pourtant dieu sait si j'apprécie Michel Blanc et que j'aurais aimé dire du bien de son film, mais je n'y arrive pas. Des gens qui passent des vacances pourries et qui s'ennuient, ça donne un film ennuyeux et des spectateurs qui s'ennuient. L'ennui est le seul mot qui me vient à l'esprit : les répliques ne sont pas drôles (les meilleurs moments sont dans la bande annonce) et les personnages ne sont pas attachants. J'ai déjà dit que je m'étais ennuyé ?!?
Après quelques années d'absence au cinéma, Michel Blanc revient à la réalisation en 2002 avec "Embrassez qui vous voudrez", adapté d'un roman de Joseph Connolly. Il en tire un film choral simple mais à l'écriture affûtée, nous offrant diverses variations sur le couple, l'amour et le désir à travers une galerie de personnages irrésistibles (la palme étant remporté par Blanc lui-même en mari jaloux obsessionnel). Tous interprétés par une savoureuse galerie d'acteurs (Carole Bouquet, Charlotte Rampling, Karin Viard, Denis Podalydès, Jacques Dutronc, Clotilde Courau, Gaspard Ulliel), ces personnages font avec la vie qu'ils ont, composent avec ces petites misères et font de leur mieux pour être heureux. Comme souvent dans le cinéma de Blanc, les répliques fusent et le ton y est noir, un peu cynique mais pas forcément dénué de tendresse. Si la mise en scène peine à briller là-dedans, c'est qu'elle se fait surtout éclipser par une écriture maîtrisée et par un regard très juste sur les relations humaines.
On sent bien le désir de peindre ici des meurs au vitriol, avec un certain cynisme mais on ne trouve que des personnages caricaturaux dans des situations auxquelles on ne croit pas. Pas assez sérieux pour être dramatique, trop redondant pour être passionnant, on regarde passer des personnages qui s'entremêlent sans se joindre à eux. Tout ceci qui part de très bonnes intentions ne débouche pas sur grand chose si bien que cela en fait un film qu'on oublie aussitôt. On est tout de même séduit par le jeu de certains acteurs comme Jacques Dutronc et Charlotte Rempling et Karine Viard mais pour le reste, c'est décevant. Et pourtant, Dieu sait que je n'ai pas envie d'être dur avec Michel Blanc tant il a du talent, mais à l'instar de son personnage, tout est trop exagéré dans ce film pour qu'on adhère. Dommage.
Une très bonne surprise que ce film de M. Blanc. D'abord, un casting de choix. Ensuite, une réalisation d'un savoir faire indubitable, qui évidemment, associé au scénario, peut contraster avec le cinéma français actuel et désorienter le spectateur. Une bonne comédie qui additionne avec talent humour léger et plus fin. Comédie et, dans un certain sens, drame...
Je pensais passer une bonne soirée en regardant ce film à la télé il y a quelques mois... Las !!! Je me suis très vite ennuyée... Il y était encore question de l'épouse bafouée, de la petite jeune qui était prête à tout pour un moment au lit avec son amant plus âgé et marié... Bref, toujours les mêmes ingrédients d'une comédie comme on en fait souvent aujourd'hui... Pour tout vous dire, je ne me souviens même plus de quoi ça parlait exactement. Michel Blanc a fait mieux.
Excellente comédie dramatique au scénario très bien écrit et aux personnages tous bien desservis par un casting 4 étoiles... Chaque personnage apporte son lot de problèmes et son caractère bien défini. Le tout est une chorale morale ancrée dans une réalité toujours proche de la notre. Evidemment le film n'évite pas certaines caricatures mais n'est-ce pas la nécessité dont a besoin un tel film ?! Petit bémol aux dialogues pas aussi incisifs qu'ils auraient pu l'être.
Une comédie réjouissante aux dialogues franchement savoureux, finement interprété par un casting excellent, dont on peut ressortir l'inénarrable Jacques Dutronc. Bien que les personnages peuvent parfois se montrer trop caricaturaux, les multiples interactions entre ces personnalités totalement différentes donnent lieu a des séquences (et a des quiproquos) hilarantes, parfois confondant de justesse. La recherche du bonheur passe en effet par de sérieuses introspections, et le film n'épargnera sans doute aucun spectateur par la variété de ses situations et de ses questionnements existentiels. Un coup de maitre de Michel Blanc !
Belle suprise avec ce film presque parfait en tout point : scénario excellent, dialogues croustillants, casting de rêves, etc... à voir très vite pour ceux qui be l'aurait pas encore vu !
Un des travers de l’époque consiste à se croire capable de tout, d’autant plus lorsque l’on a réussi (ou obtenu du succès ?) dans un domaine précis : Michel Blanc y tombe pour la quatrième fois. Comédien de talent, il n’a aucun don pour la réalisation et le prouve ici encore. Il va même jusqu’à se ridiculiser lui-même en tant qu’acteur, ce qui est pousser le zèle un peu loin. Quant au film, c’est un vaudeville des plus vulgaires, à faire hurler Feydeau. On imagine que les représentants de la ville du Touquet et tous les partenaires financiers locaux ont pu s’étrangler en découvrant le produit de leur mécénat. La brochette assez copieuse d’acteurs semble avoir vite compris qu’on allait pas faire dans la dentelle, et hormis Charlotte Rampling qui s’en sort avec les honneurs et peut-être Bruno Podalydès qui campe un raté assez crédible, tous les autres se contentent de bâcler leur interprétation tels Karin Viard en mégère survoltée, Vincent Elbaz en dragueur irrésistible, Jacques Dutronc apparemment ailleurs, Carole Bouquet qui visiblement s’ennuie, sans parler des deux nullités, la nymphomane Lou Doillon et le demeuré qui se donne des airs Gaspard Ulliel . Il semble que le réalisateur ait choisi le registre comique, mais c’est raté. Les situations sont tellement prévisibles qu’on voudrait l’aider à les terminer au plus vite. Hélas ! on ne nous fait grâce de rien, pas même de la scène de lit entre Gaspard Ulliel et Charlotte Rampling (qui heureusement a connu mieux). Pour conclure, on conseillera donc fortement à Michel Blanc de continuer à travailler avec Patrice Lecomte (Monsieur Hire) ou André Téchiné ( Les témoins) et tant d’autres, et de laisser une fois pour toutes sa caméra rangée avec ses autres jouets d’enfant.
Un très bon film français avec une pléiade d'acteurs géniaux. Les différents histoires se mêlent très biens et les nombreux personnages sont tous très attachants
Où sont passés le comique grinçant et les trouvailles scénaristiques de « Grosse fatigue » ? Quelle mouche a piqué Michel Blanc pour réaliser ce brouet indigeste quest « Embrassez qui vous voudrez » ? Jai rarement éprouvé un tel dégoût devant une comédie censée faire rire et émouvoir. Un dégoût jusquà lécoeurement devant ces quiproquos de nature non pas amoureuse mais sexuelle dont la pauvre Carole Bouquet - qui rame pour rendre crédible le perso-marionnette de Lulu - est la victime dans des situations affligeantes de bêtise. Du marivaudage, ce film, vraiment, comme cela a été dit ? Marivaux a dû se retourner dans sa tombe de voir son nom associé à cette obscénité. On touche le fond de la vulgarité, celle des dialogues, insipides à force dêtre outranciers, celle des situations, qui traînent les femmes dans la fange et accordent aux hommes un Q.I. dhuître. Michel Blanc sest attribué le rôle dun perso tellement idiot quon a envie de le gifler. Et il nous assène pour la n-ième fois la confrontation de la bourgeoise oisive vieillissante et de la jeune prolétaire qui a honte dhabiter une caravane, bref le stéréotype qui ne fait honneur ni à lune ni à lautre. On atteint le fond de ce que peut imaginer un réalisateur pour humilier ses personnages, en voyant les postures infligées à Carole Bouquet et à Charlotte Rampling. Marionnette aussi le perso de Julie (Clotilde Courau, qui doit dans son palais princier regretter de sêtre fourvoyée ainsi) Penser que ces gesticulations ont été offertes en spectacle aux ados avec le passage du film à la télé me consterne : quelle vision catastrophique du monde des adultes, quel mépris des jeunes, caricaturés outrageusement dans le film dans les personnages dEmilie et Loïc. Seule Karin Viard parvient à émouvoir, car malgré les poncifs que véhiculent son personnage elle lui confère une touche de vérité et de fragilité, qui lui ont fait mériter le César. Elle ne suffit pas à remonter le niveau. A fuir à toutes jambes!