Avis sur Fatal Games

Avant tout de chose, "Heathers" n'est pas un film des annèes 90 mais bel et bien un film à petit budget des annèes 80! Objet culte par excellence (grâce à la VHS) qui se dètache des clichès habituels du Teen movie, Christian Slater joue les rebelles nèvropathes en haussant des sourcils comme Jack Nicholson, avec un côtè dingo dangereux! Une rèfèrence qui commençait à l'agacer après ce film critiquant le lycèe, mais dont, en authentique èclatè, il ne peut que se flatter! Tant et si bien qu'il est devenu à l'èpoque une teenage idol aux Etats-Unis! Des meutes de bimbos hystèriques iront même jusqu'à traquer le jeune Slater dans les Coffee shops de Melrose Avenue à Los Angeles, et les producteurs d'Hollywood n'hèsitaient plus à monter un film sur son nom! Pas mal pour un petit gars qui ne s'est jamais pris au sèrieux et qui prend ici un plaisir immense à jouer des jeux dangereux avec Wynona Ryder qui trouve en Veronica Sawyer son plus beau rôle! C'est anecdotique mais Christian Slater (19 ans) ètait très accro à Wynona Ryder (17 ans) dans "Heathers". Les deux s'amusaient bien apparemment mais pour elle, ce n'ètait qu'un jeu! Sauvage et puissant dans sa fable, il faut quand même voir les choses en face! Le seul endroit où des gens diffèrents arrivent à s'entendre, c'est au paradis! Quand les gens verront ce film de 1988, ils diront ce lycèe de Westerberg à Sherwood ne s'est pas autodètruit parce que la sociètè s'en foutait, mais parce que la sociètè c'ètait le lycèe! C'est profond non ? Propulsè au rang de rèalisateur-culte après ce macabre et très barrè "Heathers", Michael Lehman continuera sur la même lancèe avec le mèsestimè et maudit "Hudson Hawk", un bidonnant film d'aventures, d'action et de cascades alliant les cambrioles, les cabrioles et l'humour de haut vol! A noter la prèsence de Shannen Doherty (la future Brenda de « Beverly Hills 90210 ») et l'originalitè des deux versions de « Que Sera, sera » de Syd Straw et Sly and the Family Stone dans le gènèrique du dèbut et de fin! Une surprenante faune de « Heather » vous attend donc et vous permettra d'explorer le côtè dingo de la fin des 80's, où la violence de cette comèdie noire est lièe à une sorte de beautè inextinguible...

enfin un teenmovie irréverencieux avec des acteurs au top!!!winona ryder est bien la meilleure actrice de sa génération!

Une comédie noire ultra-barrée, qui ne s'embarrasse pas de politiquement correct ni, et encore moins, de vraisemblance (allant même à fond dans le grotesque !!!). On ne sait pas toujours où veut-en venir le réalisateur pour le fond, faire un portrait très corrosif du mal-être des adolescents ???, dénoncer la superficialité et la conformité dans lesquelles ils vivent et à la survivance desquelles ils participent ??? certainement tout cela ; mais une chose qu'est sûre c'est qu'on se marre souvent. Et étant donné qu'en plus tous les personnages ont tous une case en moins, le plaisir est intégral. Christian Slater, en roi des timbrés, et Shannen Doherty, qui passe à la vitesse de la lumière du rang de victime à celui de bourreau, sont en grande forme mais celle qui tient la vedette est sans conteste la très ravissante Winona Ryder, hyper-kiffante avec des chapeaux ridicules ou un monocle ou quand elle bute quelqu'un tout simplement (comment ne pas tomber amoureux ???), très à l'aise dans le délire est pour énormément dans cette réussite trop subversive pour ne pas être méconnue.

Michael Lehman donne une vision de malaise ambiant avec une esthétique très américaine du lycée, aux couleurs criardes.

Le choix original et bien trouvé, révélant tout son aspect puéril, bien que vieillissant en terme de réalisation, de musiques et certaines scènes n'ayant plus autant d'impact qu'à l'époque.

Cependant, grâce à une Winona Ryder somptueuse et un Christian Slater "so cool", le film s'en tire bien. Puis il serait fort difficile de refaire une telle conclusion au film aujourd'hui ...

Personnellement, j'ai moyennement adhéré à Fatal Games. Mais il faut souligner l'originalité du style. Le kitsch eighties est poussé à l'extrême dans cette comédie horrifique (costumes, jeu des acteurs, musique (insupportable...), décors), ce qui rend le tout peu crédible, mais c'est l'effet voulu. Le langage est archi-cru, plutôt inhabituel pour un film de cet âge. L'interdiction aux moins de 16 ans doit venir de là, mais honnêtement, rien de gore, ni d'explicite, ni de terrorisant dans ce film, selon moi, ce conseil est injustifié.
A découvrir pour les fans de films décalés, entre deux genres.

«Fatal Games», on se demande franchement d'où vient ce titre des plus ringards. Si l'on veut parler ce film, autant le nommer par son titre d'origine «Heathers». Ce film c'est l'histoire d'un groupe de trois filles, toutes nommées Heather qui sont les reines de l'intimidation et du chantage. Dans ce groupe essaie de s'intégrer Véronica, qui n'a pas du tout la même mentalité et qui se fera finalement éconduire. Mais celle-ci, en compagnie de son petit ami (joué par Christian Slater) va mettre au point une redoutable voire dangereuse vengeance. Sorti en 1991 en France, le film de Michael Lehmann dresse un portrait peu reluisant des adolescents en les faisant passer pour des jeunes personnes perverses voire violentes à l'humour potache et vulgaire. Mais ces jeunes personnes d'apparence intouchables et sûres d'elles cachent en réalité des personnes fragiles. Mais on peut largement remarquer la différence de mentalité entre les lycéens de l'époque et ceux d'aujourd'hui. A noter aussi que dans ce films jouent deux futures stars: Winona Ryder et Shannen Doherty qui sera révélée au grand public grâce à la série Beverly Hills 90 210.

Dans un lycée moyen américain, une jeune fille ne supporte plus la méchanceté du trio local de filles populaires. Avec un rebelle, elle va démarrer un jeu qui va mal finir... Avec "Heathers", on est très loin des comédies potaches et autres teen-movies ras-des-pâquerettes, et très loin également de la vision documentaire. Le film se veut cynique et corrosif à souhait, dénonçant la déconnexion entre les adultes et les lycéens, la méchanceté des adolescents, l'écart entre des personnes détestables de leur vivant qui deviennent adulées lorsque la société les transforme en symbole, etc. Beaucoup de sujets très intéressants, mais une réalisation qui ne suit pas toujours (la mise en scène demeure classique alors que les idées relèvent du délire), et une intrigue un peu longuette. Côté acteurs, Winona Ryder et Christian Slater forment un couple détonant, mais ce dernier a souvent tendance à abuser des mêmes tics (sourire cynique, tête penchée, et cigarette au bec pour faire rebelle...). Bref, "Heathers" est un film qui ne remplit pas toutes ses promesses !

Petit divertissement des 90's avec christian slater excellent et la magnifique et non moins excellente winona ryder dans un teen movie machiavélique de bas niveau avec la totalité des clichés que véhicule ce genre de film

Teen movie féroce chargé d'humour noir, et plutôt osé, du moins pour l'époque, mais le film souffre toutefis de quelques lenteurs, d'idées sous-exploitées bien qu'excellentes et peut-être aussi, pour certains, plutôt kitsch. Mais pour ma part, j'ai adoré.

J’ai adoré le cynisme et le traitement rapide et cliché du réalisateur pour n’en fait sortir qu’une caricature uluberlusque des ados aux UsA!
Ça passe tout seul et jusque la fin on reste surpris et touché

Petits suicides entre ados psychopathes, caricaturale.

Quatre filles de bonnes familles, toutes prénommées Heather, sont les plus populaires de leur lycée et elles y règnent en maître. Elles sont hautaines, ingrates, détestables et méprisables, mais cela ne les empêche pas d’être les reines de leur école. Parmi elles se trouvent Veronica, cette dernière ne supportant plus leur comportement, commence à se détacher d’elles lorsqu’elle fait la rencontre de J.D., un misanthrope ténébreux qui ne rêve que d'une chose, faire assassiner ses camarades de classe et maquiller leurs morts en suicides…

Premier long-métrage pour Michael Lehmann, si son nom ne vous dit rien, on lui doit notamment Hudson Hawk (1991) ou encore Entre chiens et chats (1996). Ici, il réalise un étonnant et très particulier teen-movie, à la fois pessimiste et nihiliste, bien que le film soit catalogué comme étant une comédie, on peut affirmer qu’il n’en est rien, absolument rien. Voir des adolescents qui règlent leur compte en commettant des assassinats maquillés en suicides ne prêtent pas à sourire, loin de là.

Fatal Games (1989) se veut être une critique corrosive du monde des adolescents, à la fois subversive et cynique, à des années lumières de ce à quoi nous étions habitués jusqu’à présent. Si bien que, si vous espériez voir une comédie teenage telle que La Folle Journée de Ferris Bueller (1986) de John Hughes, vous risquez fort d’être déçu.

A aucun moment on ne parvient à s’identifier ou même à s’attacher à ses gosses de riches sapés de la plus immonde des façons et jouant au croquet (!) lorsqu’elles ne sont pas en classe (sérieux ?). Malgré cela, on pourra toujours se rabattre sur le très sympathique casting qui réunit quelques têtes bien connues telles que la ravissante Winona Ryder, Christian Slater ainsi que Shannen Doherty.

Malgré quelques récompenses et plusieurs critiques élogieuses, le film fera un bide à sa sortie en salles, ce qui ne l’empêchera pas d’obtenir au fil des années le statut de film culte, au point même d’avoir droit à une adaptation en comédie musicale (2013/2014) ainsi qu’une adaptation en série télévisée (2018)

Précurseur pour son époque, Fatal Games (1989) ouvrira la voie à d’autres cinéastes, on pourra notamment citer Jawbreaker (1999) de Darren Stein ou Lolita malgré moi (2004) de Mark Waters.

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Ce teen movie, culte pour certains et complètement méconnu pour d'autres, réalisé par Michael Lehmann (dont le scénariste avait d'ailleurs prévu le scénario pour Stanley Kubrick) et sorti en 1988, n'est pas mal mais sans plus. Pourtant, c'est un film qui a beaucoup de potentiel ! Ce n'est pas, en effet, un teen movie comme les autres mais plutôt une comédie noire, doublée d'un regard sociologique et amère sur l'adolescence, concept que reprendra par ailleurs dix ans après "Jawbreaker". On sort donc des comédies gentillettes de John Hughes, qui domine le genre dans les années 80, et on se dirige vers quelque-chose de beaucoup plus tranchant. C'est l'histoire de Veronica et de son nouveau petit-ami marginal, J.D., qui décident de se venger des trois Heather, reines du lycée. Mais cette petite vengeance tourne rapidement au vinaigre. À lire le synopsis comme ça, on imagine un teen movie classique avec ses codes et ses personnages tout aussi clichés. C'est justement ce qui est intéressant puisque ce film reprend ces codes, et appuie même sur l'esthétique, ce qui donne cette impression de naviguer dans un bonbon acidulé pendant une heure et demie, mais les détourne pour en faire quelque chose de plus réfléchis, qui prend les problèmes adolescents réellement au sérieux ; tout en critiquant les conséquences de ce genre de système hiérarchique mis en place au lycée, que l'on retrouve typiquement dans les teen movies américains. Néanmoins, malgré ces thèmes donc très intéressants et une esthétique très bien foutue (certes, ça a pris un coup de vieux mais, déjà à l'époque, c'était appuyé pour justement parodier le genre), le film possède beaucoup de longueurs, notamment à cause d'un rythme très irrégulier, ce qui est très dommage ! De plus, le film se perd quelques fois dans ses idées en abordant de nombreux thèmes mais en ne les creusant pas vraiment assez, ce qui donne une impression générale un peu brouillon. En ce qui concerne les acteurs, nous retrouvons un très bon casting dont notamment Winona Ryder, Shannen Doherty, Christian Slater, Lisanne Falk et Kim Walker qui jouent très bien. "Heathers" est donc un film qui est très intéressant mais qui a eu beaucoup de mal, enfin de mon point de vue, à gérer ses bonnes idées.

Moi qui adore l'humour noir et les films un peu déjanté, je m'attendais à adorer celui-ci. Eh bien non, ça manque cruellement de rythme et je n'ai pas adhéré à l'humour, on rigole doucement mais rien d'exceptionnel...

Un OVNI. Pourtant tous les ingrédients du teen movie sont là: pestes, jocks et geeks, professeurs dépassés, etc. Mais l'humour est noir, très noir, voire morbide, et l'esthétique est un mélange de soap et de surréalisme à la David Lynch. Le sujet est complètement barré (de faux suicides qui créent un effet de mode), les personnages encore plus, mais le film se tient jusqu'au bout et laisse une impression assez unique.