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marmottefurieuse
7 abonnés
506 critiques
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3,0
Publiée le 1 février 2019
Un polar où l'on peut regretter que le personnage de l'épervier, un cruel tueur sans état d'âme incarné parfaitement par Bruno Crémer soit si peu exploité. Dommage également que le film repose uniquement sur Belmondo en grande forme dans le rôle de l'alpagueur, accompagné par Costa, un jeune délinquant quelque peu naïf.
Une ambiance noire très bien rendue avec la grisaille des décors. En plus, Bébel, très efficace, est plus sérieux que d'habitude. Reste aussi un Bruno Cremer qui livre une parfaite prestation en tueur froid, qui mène une double vie. Ce polar est plein de rebondissements (traque du tueur, des trafiquants de drogue, évasion,...). L'amitié entre l'alpagueur et le jeune loubard est très touchante. Vraiment un must du polar des années 70 !
JEAN-PAUL BELMONDO dans l'un de ses meilleurs rôles,superbe musique de MICHEL COLOMBIER, BRUNO CREMER est extraordinaire dans le rôle de l'épervier,dommage qu'il n'y ait pas eu une suite ou une adaptation en série télévisée!!!!
Le cinéma de Philippe Labro, ce n'est vraiment que du cinéma! "L'alpagueur, dont le style sec et certains traits du rôle-titre évoquent le cinéma de Melville, est néanmoins un mauvais film policier. Dans cette intrigue où Jean-Paul Belmondo, frimeur, incarne un mercenaire et justicier occulte à la solde du ministre de l'Intérieur, rien ne tient debout, pas plus le sujet que les personnages. Labro accumule les clichés et les maladresses avec la naïveté qu'on dirait celle d'un amateur. On relèvera, pour l'exemple, ce caïd de prison que, pour bien marquer son statut, Labro affuble, au milieu des uniformes gris, d'une chemise hawaienne! Grotesque. Tous les protagonistes relèvent de la caricature involontaire, quand ce n'est pas tout simplement du ridicule.
Belmondo tient ici un rôle à la mesure de son vedettariat mais un rôle médiocre. Redresseur de tort sans personnalité (accessoirement donneur de leçons au jeune délinquant qui l'accompagne), il poursuit, dans un récit digressif, l'Epervier, un tueur et gangster crapuleux (Bruno Cremer). Ses forfaits sont tous marqués par l'invraisemblance. Le polar de Philippe Labro est au cinéma policier ce que les créations de Jean Girault sont à la comédie. Je sais, le jugement est dur!
Très bonne interpretation de Bebel en chasseur de primes, il est plus sérieux que dans certains de ses polars. Bruno Cremer, lui, est aussi efficace en tueur glacial et sans scrupules. Une grande amitié entre l'alpagueur et le jeune délinquant, tous deux évadés de prison. Un bon polar des années 70.
Un Bebel méconnu, et on comprend pourquoi. Sans être un mauvais film, jattendais mieux du tandem Belmondo/Labro qui nous avait déjà livré lexcellent « lHéritier », trois ans plus tôt. La réalisation dhabitude originale de Labro est ici assez terne, et surtout, le scénario est plutôt moyen : à la fois mal fagoté, et improbable. Heureusement, Bruno Cremer est excellent à tel point quil éclipserai presque Belmondo, un peu en retrait. Dailleurs, Cremer est lun des rares points vraiment positifs du film. Ce dernier est en fait trop convenu est moyennent réalisé dans son ensemble. Bref à voir juste par curiosité.
Du bon Belmondo et une belle performance de Bruno Crémer. Malheureusement le film qui pourtant se déroule sur un rythme plutôt soutenu perd de son intéret devant certaines scènes complètement invressemblables.
Une très bonne enquête policière menée par un grand Belmondo. Cremer fait froid dans le dos dans ce film. Le duel a distance prend tout son charme au moment de la rencontre finale. Dommage qu'il y ait quelques passages un peu longs.
Dans la rétrospective Belmondo j ai vu l alpageur Un drôle de coco ce Philippe labro à l époque coco était l abréviation de communiste. Labro fait son cinéma, un film lamentable qui porte bien ces 45ans.Les scènes de combat sont grotesque ,Belmondo apparaît fanfaron et l intrigue est grossière après l aivu le droit de tuer film américain d un tout autre niveau ,ce faux 007 Belmondo montre une image du cinéma français désuète et infantile 2 étoiles car cela peut se voir si on a 12 ans d age mental
L'Alpagueur, c'est l'archétype du film des années 70, avec tout ce que ça comporte. Points positifs : la bande-son très réussie, un duo à distance Belmondo-Cremer très convaincant, une atmosphère seventies et donc sympathique ... Points négatifs : le film est un peu lent par moments, et même si on a envie d'y croire, le scénario manque parfois de crédibilité. Cela reste, sans être un chef-d’œuvre, un bon film de genre.
C'est toujours un plaisir de revoir des polars de cette époque, surtout quand c'est Jean-Paul Belmondo en tête d'affiche ! Il est parfait dans ce rôle de mercenaire, face à Bruno Cremer, l'ennemi public n°1, carrément flippant ! On n'entre pas tout de suite dans le vif du sujet à cause des différentes enquêtes mais on ne s'ennuie pas. La grisaille des décors donne encore plus le ton à cette ambiance assez noire. Un bon classique.
Belmondo VS Bruno Cremer (ce dernier est populaire pour avoir incarné l'inspecteur maigret).
Le scenario n'a rien de convenu ; il y a des imprévus , de l'action , du suspens , de la tuerie , bref tout ca mis dans un seul et même film c'est devenu rare de nos jours ; alors OUI , pour moi c'est un très bon film ou l'histoire n'est pas du tout cousue de fil blanc. A voire !!!
Un excellent Belmondo pour moi.Son côté froid et mystérieux dans le film (on ne connait jamais sa véritable identité, avec des missions secretes rappelant, plus tard, son rôle dans le professionnel), est excellent. La bande son est pour moi très bonne, avec 2 musiques différentes, l'une pour les apparitions de Bébel, qui est celle du générique, et une autre pour celles de Krémer, qui est lui aussi magistral pour son interprétation d'un steewart homo et plutôt apprécié de ses collègues, sans grande envergure mais qui se transforme en un tueur implacable lorsqu'il endosse le rôle de "l'épervier", la meilleure composition du film pour moi, avec son côté "schyzophrène".Le fait d'avoir tourné le film l'hiver, sous un temps médiocre la plupart du temps renforce son côté "noir". A nôté également, pour moi qui suis fan de voitures anciennes, de très beaux modéles (CX 2200 de pré série certainement prêtée par Citroën pour la promotion de cette voiture à sa sortie; une magnifique Mercedes 350SLC bleue que Bébel "emprunte" aux truands à la fin, 504TI...) Le "clou" du film reste la rencontre entre l'alpagueur et l'épervier dans la salon privé du Boeing 747 a la fin, ou Kremer se demande se qu'il lui arrive quand Bébel lui dit "a la tienne, coco!", suivit du plan magistral sur leur 2 regards, avec la musique du générique... Et bien entendu l'excellente citation d'Oscar Wilde tirée du "portrait de Dorian Gray" qui clot le film. Un excellent polar avec Bébel, peu connu,, bravo Mr Labro!