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    Stromboli
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    43 critiques spectateurs

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    stans007
    stans007

    17 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 août 2021
    Titre italien : Stromboli, Terra Di Dio. L’impossible assimilation d’une Européenne émancipée à l’âpre culture sicilienne, religieuse et bornée, décrite avec sensibilité et maestria. Un film à la technique irréprochable avec des scènes remarquables comme la pêche au thon et l’éruption du Stromboli. Un film – souligné par la musique abondante du fils, Renzo Rosselini - qui ne se termine pas, et c’est très bien comme ça. La classieuse Ingmar Bergman, scandaleusement sortie d’Hollywood pour se commettre avec un « communiste » italien, y apporte son talent et sa beauté.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 novembre 2011
    Un ensemble satisfaisant. On preferera cependant Allemagne année Zéro ou Rome ville ouverte, peut être plus audacieux.
    Tony L'Ambassadeur
    Tony L'Ambassadeur

    29 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 août 2018
    C'est l'illustration même du mouvement Néoréalisme du Cinéma. Pour le novice que je suis, je peux désormais identifier clairement les éléments caractéristiques du mouvement artistique (réalisme des scènes de pêches et des "rites" religieux, remise en question sociale...).Ce film n'est pas divertissant, il est enrichissant. Note: Je ne comprends pas, par contre, le brassement d'air autour d'Ingrid Bergam.
    cinephile74
    cinephile74

    15 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 juillet 2010
    "Stomboli" est un film créé,pensé et tourné pour Ingrid Bergman (superbe actrice si l'en est) Mais malheureusement,le film trouve vite ses limites.
    Kiwi98
    Kiwi98

    241 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 juin 2015
    La roche envahit un décor monstrueux, la beauté d’un gris ténébreux, sans faille, une invisible menace qui ressemble à un grondement puissant et morbide.

    C’est ici que se passe « Stromboli », le film de Rosselini qui offre un panorama méditerranéen et planant sur les iles Eoliennes, et en particulier la plus connue, celle dont le film porte le nom, qui héberge un volcan majestueux et iconique. Mais loin de nous projeter dans son ombre, Rosselini offre un climat anxiogène qui fait de cette romance une œuvre purement irréelle, sous la beauté évidente de Ingrid Bergman, une jeune femme perdue dans sa propre pensée.

    Sorte de poème en totale contre plongée, « Stromboli » apporte notamment une réflexion totale sur notre appartenance. Rosselini cadre l’invisible, le volcan est une métaphore de Dieu, celui qui offre et reprend. Donne tantôt la catastrophe, tantôt la récolte, celle des poissons, cruellement tués pour quelques pièces. Des images que Rosselini n’hésite pas une seconde à nous montrer, ces images indéfinissables, qui trouvent leur beauté dans un aspect quasi sadique. Car ces hommes là, ce sont des brutes.

    Et loin de son atmosphère envoutante et du sourire angélique de Bergman, « Stromboli » est aussi une exploration des visages à la découverte d’une nouvelle Terre. La mise en scène est quasi organique, faite avec détail et finesse, apocalyptique, vieillissante à l’image son actrice principale. Le personnage de Bergman, c’est de la lave en fusion, il cherche une issue pour la trouver en haut d’un cratère après une escalade mouvementée.

    Une œuvre riche et totalement pure, inégale mais magistralement bien orchestrée dans son silence austère. Rosselini, définitivement artiste, dresse tout simplement un portrait glacial de la lave, rien que ça.
    Plume231
    Plume231

    3 463 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 juin 2013
    Quand celle qui était peut-être la star la plus adulée à l'époque et un réalisateur dont une de ses œuvres précédentes, "Rome, ville ouverte", a suffit à bouleverser pour toujours la face du cinéma se rencontrent ça a donné un beau scandale dû à la férocité des journalistes et à imbécillité d'une grande majorité d'américains mais par contre le film en lui-même est loin d'être mémorable malgré le fait que le côté "star glamour hollywoodienne pour la première fois dans un film vraiment réaliste" aurait dû le rendre ainsi... L'idée de départ était bonne mais une fois sur l'île on ne peut pas dire que l'ensemble soit réaliste psychologiquement, à l'instar des efforts de la protagoniste pour se rapprocher de son mari alors que celui-ci est tellement antipathique qu'on a juste envie de le jeter dans le volcan. Reste la fascination qu'exerce sur Rossellini (la suite ne dira pas le contraire !!!) et le spectateur la magnifique Ingrid Bergman, dont le contraste entre sa beauté et la rudesse des décors donne malgré tout quelques scènes réussies à l'instar de la fin ouverte.
    Parkko
    Parkko

    134 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 octobre 2011
    Bon alors le cadre spatial de l'histoire est sympa et ça se laisse regarder sans déplaisir. Mais y a un côté un peu bancal là dedans. C'est pas toujours très subtil, que ça soit au niveau de la trame scénaristique qu'au niveau de la psychologie des personnages. Les mélodrames qui se nouent sur l'île ne sont pas des plus palpitants. Après il y a des moments sympas mais dans son ensemble le film souffre réellement de son manque d'audace et d'originalité. Globalement, je dirais même que c'est assez terne et que ça manque un peu de punch là dedans.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 3 janvier 2008
    Roberto Rosselini signe un film qui pousse le réalisme à l'extrême nous trassant l'histoire de l'Italie d'aprés guerre sous beaucoups d'états. Il nous offre comme à son habitude un cinéma d'une grande qualité. Une littuaniènne (Ingrid Bergman) débarque par compromis dans le milieu pauvre des pêcheurs mediterranéens, sur une île volcanique en ruines. Une opposition va alors naître entre la pseudo-bourgeoisie opportuniste et la pauvreté à l'instinct de survie annimale, et cette opposition est rendue trés intéressante par un cinéma qui n'est pas là pour juger mais pour décrire. Je trouve juste dommage que la caméra se fixe autant sur les pleurs de la suèdoise, le néoréalisme nous a habitué à des acteurs amateurs qui vivent réellement leurs rôles ("La terre tremble","Rome ville ouverte"...). Néanmoins l'actrice comme son rôle dans le film sont extérieurs au milieu et on croit donc à son personnage. Je pense en effet que cette focalisation sur son ressentie projette le peuple (qui était jadis le héro du film) au poste dans lequel il n'existe plus que pour être un élément nous permettant d'analyser la psychologie de la star du film. Cette recherche de performance d'acteur n'a rien a faire au milieu de la description aussi juste et sublime de l'Italie en ruine, et de son état général lors de l'aprés guerre.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 26 juillet 2011
    Stromboli, de Roberto Rosselini (1950).
    J'ai eu un peu de mal à entrer dans le film. Les personnages ne m'inspiraient pas, s'était même ennuyant. Au bout de trente cinq minutes, tout de même, j'ai trouvé mon rythme et les enjeu du film. Karen est une femme libéré après la seconde guerre mondial. Durant sa détention elle a rencontré Antonio. Elle est belle mais matérialiste et aime l'argent. Lui, est quelque peu brusque, mais a bon fond. Pêcheur et elle rêveur, ils décident d'aller à Stromboli (une île), sous les conseil du jeune damoiseau. Peu à peu leur caractère les éloignent. Il y a aussi le petit peuple de l'île, qui n'aiment pas vraiment la nouvelle venue. Cette dernière veut partir. Mais elle est bloqué, entre la mer et un volcan. Au milieu, son mari, prêt à tout, même à l'enfermer.
    De beaux paysages, comme ceux du volcan, et des scènes plutôt impressionnante ( Comme la scène de la pêche, même si elle est cruel).
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    908 abonnés 4 829 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juillet 2016
    La liberté de la femme face à la brutalité de l'homme. Comprenez: le désir d'aventure, la luxure, face à l'austérité, la sauvagerie de la nature, l'austérité des hommes. Tout est lié avec les éléments jusqu'au cette fin mystique où le rapprochement divin devient évident......
    Musomuse
    Musomuse

    4 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 septembre 2021
    Pas évident le cinéma Italien quand ça n'est pas votre tasse de thé. Le cinéma italien c'est de qualité, seulement, je ne trouve pas ça particulièrement beau. Joli oui mais pas beau. Donc je m'ennuie. Je manque surement de référence.
    Au-delà, ça reste de qualité et il y a quelque chose de tout à fait attachant à ce film.
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 juillet 2017
    De retour des iles éoliennes, j’ai vu « Stromboli » tourné par Roberto Rossellini en 1950 soit 2 ans avant que je ne naisse !
    Etant anticlérical, je n’ai bien sûr pas aimé l’imprégnation catholique de l’ensemble du film avec en intro un extrait d’une épître et à la fin une grande déclamation « Mon Dieu, aide moi Dieu de miséricorde ») … mais je comprends parfaitement l’impact du catholicisme dans l’Italie de cette époque et j’en vois les effets néfastes sur la population. L’histoire est simple : Karin (Ingrid Bergman), seule descendante d’une famille aisée tchèque est dans un camp de réfugiés et ne pouvant avoir un visa d’immigration vers l’Argentine, elle se résout à épouser Antonio, un surveillant du camp né à Stromboli et – comme tous les iliens qui n’ont pas fui vers les Etats-Unis pour échapper à la misère – c’est un simple pécheur. Une fois débarquée à Stromboli (débarquement en chaloupe sur la grève car il n’y avait pas de port à l’époque et même pas de bateau moteur), le choc des cultures se fait vite sentir avec une nouvelle prison austère. Malgré les efforts d’Antonio, Karin – l’étrangère – est bien sûr mal acceptée et voudra fuir cette ile de sable noir, de scories et de pierres volcaniques : « Ce n’est pas une vie pour des civilisés » dit-elle … Ce film comporte 2 scènes fort spectaculaires une éruption volcanique pendant laquelle les iliens se réfugient sur leurs canots en mer en priant et une scène de pêche au thon au filet à la main !
    Un film dont l’histoire est de nos jours un peu « faible » mais qui est fort bien réalisé avec des noirs et blancs sublimes et une Ingrid Bergman éclatante et magnifiée. Pour la petite histoire, lorsqu’elle a tourné ce film en 1950 elle logeait dans la seule maison de l’île qui avait de l’eau courante ! On pourra aisément apprécier (?) l’essor de ce village fait de quelques maisons cubiques blanches … et ce que le tourisme de masse a apporté … mais ceci est une autre histoire.
    Azerty Spam
    Azerty Spam

    20 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 décembre 2022
    Il faut admettre que le film a beaucoup vieilli, au niveau du jeu des acteurs (sauf pour les acteurs amateurs, les habitants du village) et sur le thème lui-même (la rédemption).
    Ceci dit, c'est un grand film, de par la mise en scène et parce que le cinéma réaliste amène une authenticité belle et émouvante, du fait de sa naïveté. Ce film montre la vie, telle qu'elle était, juste après la guerre dans les îles siciliennes. J'ai trouvé ça très touchant.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    35 abonnés 1 076 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 novembre 2021
    Le point de départ, ancré dans le contexte de l’après-guerre, est intéressant : Karin Bjoornsen (Ingrid Bergman), lithuanienne (née le 8 mai 1920 à Kovno ou Kaunas, connue pour le massacre des Juifs par les Nazis), veuve d’un architecte en Tchécoslovaquie, internée dans un camp italien, accepte d’épouser un soldat italien, Antonio, suite à son refus de visa pour l’Argentine. De retour à la vie civile, ils regagnent, via Rome et Messine, l’île natale du mari, Stromboli (12 km²), l’une des 7 îles éoliennes (la plus septentrionale et la plus orientale) et ayant un volcan en activité (culminant à 924 m) comme Vulcano. Face à ce monde insulaire ingrat et soumis aux éruptions, aux habitants primitifs et hostiles, Karin a beaucoup de mal à s’intégrer. Un film décevant car Rossellini l’a construit uniquement autour de sa futur femme, au détriment du scénario [pourtant écrit par le réalisateur, son complice Sergio AMIDEI (5 films ensemble) et Gian Carlo CALEGARI]. La rudesse de la vie à Stromboli aurait pu faire l’objet d’un documentaire seul alors que les images prises sur le vif font plus penser à celles de « Connaissance du monde » (Ah la pêche aux thons, propice à la glose cinéphilique de la Nouvelle Vague !). La fin est convenue et empreinte de bondieuseries et le film, malgré son naturalisme (Rossellini a pu filmer une éruption qui a eu lieu pendant le tournage), manque de crédibilité ( spoiler: cf. grossesse de Karin, sans avoir montré l’once d’un baiser ou d’un geste de tendresse de la part de son mari
    ). Sans oublier la musique redondante de Renzo ROSSELLINI, frère du réalisateur. Qui parle de népotisme ? On est bien loin de « Vulcano » (1950) de William Dieterle avec Anna Magnani, ancienne maitresse de Rossellini et avec qui, elle avait tourné « Rome, ville ouverte » (1945) et « L’amore, due storie d’amore » (1948).
    David R
    David R

    40 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 octobre 2010
    Très beau film de Rossellini, on souffre avec Ingrid Bergman tout au long de son calvaire sur la petite île volcanique italienne. Son jeu d'actrice est admirable ! Un grand moment de cinéma.
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