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Spider cineman
112 abonnés
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4,0
Publiée le 26 avril 2021
Difficile challenge après l iconique série Miami vice, néanmoins nos deux acolytes s en sortent pas si mal, un scénario pas très original mais restant fidèle à la thématique de la série, un bon polars
excellent film j'ai adoré. .de plus revoir certains endroits de miami m'a fait encore plus aimer ce film. colin farell est juste excellent. ..je kiffe l ai vu en aout 2006
Tres bon film, un bon scenario, deux bons acteurs, une bo et un visuel saisissants qui nous transportent tout du long. Michael Mann filme camera a l'epaule et c'est une reussite, on est bien plongé au coeur de ce thriller, qui est un grand hommage a la serie des années 80, j'apprecierais vraiment une suite !"
«Miami Vice» (USA, 2006) de Michael Mann est un film à la croisée entre une forme dite dauteur où il y a une véritable volonté de la part de Mann de transmettre par laspect visuel et un fond de superproduction. Plus clairement, Michael Mann réussit à faire un film policier hollywoodien ( avec les intrigues suspicieuses et toute la pyrotechnie qui sen suit ) avec une réalisation tout ce quil y a de plus innovant. En effet, avec ce film Michael Mann sinscrit dans la liste des chefs de file de la numérisation du cinéma hollywoodien avec Georges Lucas en tête. Tourné en numérique, cette histoire ( banale par ailleurs ) prend une épaisseur toute fraîche. Laspect numérique du film devient le ciment de la vraisemblance de lhistoire et ça marche. Les deux acteurs principaux : Jamie Foxx et Colin Farell, déjà que fort crédibles le deviennent davantage grâce à lesthétique numérique. Hormis la forme révolutionnaire pour un film hollywoodien, le film en lui-même nest pas tout ce quil y a de plus enthousiaste. Adaptation dune série kitsch, le film ne peut donc sen dépêtré, on reste donc dans une aventure policière où la drogue traîne, etc Bref, lhistoire en elle-même, si on nest pas fan du genre, nemballe aucunement. En conclusion, «Miami Vice» est assurément une date clé dans lhistoire du renouvellement dHollywood (sil compte se renouveler un jour). Doué dune réalisation incontestablement hors pair il patine dans une histoire parfois confuse mais à laquelle on nadhère pas moins grâce à des plans profondément immersifs.
En réalisant l'adaptation cinématographique de la célèbre série des années 80 qu'il a lui même produite, Michael Mann nous offre un bon film mais guère plus. Privilégiant complètement la forme sur le fond, l'ensemble ressemble à une jolie coquille vide. Très décevant de la part de celui qui nous a offert des chefs d'oeuvres tels que Heat, Révélation, Collateral.. enfin bref du très lourd.
Alors sur la forme ce Miami Vice est irréprochable. En effet on est bien devant la démonstration de tout le talent de metteur en image de son réalisateur qui est sans doute l'un des plus doué de sa génération. Globalement le rythme est bien maitrisé devenant assez haletant vers la fin qui se conclue sur une scène de fusillade absolument remarquable de maitrise. La BO est elle aussi excellente. Non vraiment si ce n'est que sur le plan de la forme, on est sans doute devant l'un des meilleurs polar contemporain.
Le soucis encore une fois c'est le fond. D'une part l'histoire n'est pas vraiment intéressante et peine à décoller dans ses enjeux. De plus la froideur inhérente aux films de Michael Mann est ici un véritable frein pour s'immerger dans celle ci. Ce qui achève de rendre l'intérêt du film quasi nul. Les personnages sont complètements inexploités. Si les acteurs sont bons, la dynamique du duo entre Sonny Crockett et Ricardo Tubbs, qui était sans doute l'un des points les plus important dans la série, est inexistante. De plus ces derniers sont assez vides dans leur psychologie. Mais le pire dans l'histoire est la quasi inexploitation de la tension qui devrait pourtant exister de par leur statut d'agents infiltrés si l'on excepte quelques rares scènes réussies. Les intrigues amoureuses sont quant à elles assez pauvres en intérêt.
En fait on a la sensation que tout va trop vite par moment. Le film emprunte bien trop une structure de série télé pour tout dire. Chaque évènement s'enchaine sans vraiment laisser le temps au spectateur de comprendre le pourquoi du comment.
Pour conclure c'est un bon film qui vaut le coup d'oeil pour sa forme somptueuse mais qui en revanche manque de substance. On attend mieux d'un film du grand Michael Mann.
Je ne comprends pas. Je ne comprends pas comment un si grand film peut tant diviser. On peut vraiment parler de film sous côté. Une fois de plus Michael Mann se renouvelle tout en gardant son style film noir et tout son esthétisme. Les images, les cadres, les focals l'utilisation des décors, la façon de filmer la ville, tout est magnifique. Il s'affranchit aussi de la caractérisation banale de ses personnages que ce soit au niveau du duo de flic, de la femme fatale ou des antagonistes. Le récit et les thématiques qui s'en decoulent sont très adultes, très matures. Je pense bien sûr à la relation entre Sonny (Colin Farell) et Isabella (Gong Li). Tout est pensé et réfléchi par Mann, pour nous faire vivre une expérience bien loin des standards du blockbusters (et j'abrège vraiment). Sans aucun doute moins marquant qu'un Collatéral ou un Heat, Miami Vice n'en est pas pour autant moins intéressant. Son statut est absolument à revoir au vu de la recherche colossale de Michael Mann qui est définitivement un maître dans le genre du thriller/polar/film noir.
Quel Plaisir de revoir Les flics a MIAMI sur grand écran aprés tous ses années! Colin Farrell et Jamie Foxx sont vraiment super crédible, les scénes d'action sont joliment mise en scénes! Les belles Voitures, Les jolies filles, le beau soleil, les palges.... Michael Mann n'a rien oublié! Un film a voir
Un film d'une telle beauté, tourné en HD avec la camera Thomson Viper, d’où les couleurs sublimes. En voyant Colin Farrell et Jamie Foxx en tête d'affiche je me suis tout de suite dit que c'est le duo qu'il faut. Michael Mann maîtrise parfaitement la mise en scène, et le jeu de caméra est toujours au point.
Avec Miami Vice, Michael Mann passe à l'étage supérieur, entrant dans le panthéon des réaliseurs qui comptent. Sa mise en scène est brillante, si éloignée des grosses machines hoolywodiennes où tout explose à chaque seconde. Ses plan serrés sont magistraux. Le grain sur la pellicule ajoute cette touche d'humanité que les trois personnages principaux cherchent en vain. Il émane de chaque plan entre Gong Li et Colin Farell une extrême sensibilité. Un film noir d'encre dans la grande tradition du cinéma américain des années 40 et 50. Emouvant.