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    Last American hero
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    AMCHI
    AMCHI

    5 032 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 décembre 2020
    Sans être un véritable grand film, The Last American Hero n'en est pas moins un film très sympathique à suivre.
    On suit le destin d'un bouseux de la campagne ou plutôt d'un jeune homme naïf venant de l'Amérique profonde, avec son paternel il distille de l'alcool qu'ils livrent en contrebande malheureusement son père se fait rattraper par la police et hop 1 an de taule.
    Suite à cela, ce jeune homme incarné par Jeff Bridges se lance dans la course automobile car avec sa Ford Mustang il se débrouille bien pour filer à travers les routes et il s'avère être un pilote doué.
    Seulement, ce n'est pas une route parcourue de roses, sa franchise et son côté buté vont parfois lui être un obstacle face aux professionnels, autres pilotes et patron d'écurie.
    C'est un film assez simple mais pas déplaisant à suivre, on y découvre une Amérique plus primitive (dans le sens simplicité) qui a du mal à accéder au succès que peut offrir ce pays à ses citoyens, avec ce ton désabusé et quelque peu amer du cinéma indépendant américain des années 70.
    Les scènes de course automobile sont filmées avec efficacité notamment le duel final.
    Jeff Bridges est excellent et attachant dans son rôle, c'est un acteur que j'aime bien. Il y a d'autres visages connus comme celui de Gary Busey, Ed Lauter et William Smith ou encore Valerie Perrine.
    A signaler aussi une belle chanson de générique, accompagnant bien le ton du film.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 090 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 avril 2021
    En 1973, la carrière de Jeff Bridges en était encore à ses balbutiements, même si le fils de Lloyd Bridges avait été remarqué deux ans plus tôt dans « La dernière séance » de Peter Bogdanovich, film générationnel devenu culte dès sa sortie. « The last american hero » de Lamont Johnson, réalisateur de télévision un peu obscur, exploite de manière intelligente le chemin de la chronique sociale de l’Amérique profonde que venait juste de tracer Bogdanovich. Ayant passé le stade de l’adolescence qui caractérisait son personnage de « La dernière séance », Jeff Bridges campe Elroy Johnson Jr., un jeune homme élevé avec son frère (Gary Busey) dans la tradition du trafic de whisky de contrebande que distille son père au fond de son jardin. Un père formidablement interprété par Art Lund qui en dépit de sa vie en marge, n’oublie pas d’inculquer certains principes de rigueur morale et d’honneur à ses fils. Pour se sortir de sa condition, Elroy ne songe qu’aux courses de stock-car (NASCAR) dont la naissance en 1948 découle directement de la période de la prohibition qui voyait les trafiquants doper les moteurs de leurs voitures pour fuir la police. Alors que son père effectue un nième séjour en prison, Elroy et son frère vont devoir subvenir aux besoins de leur mère (Geraldine Fitzgerald). La rencontre avec un organisateur de courses (Ned Beatty) va offrir à Elroy l’occasion de se réaliser. Le décor très simplement mais efficacement planté de cette histoire inspirée de la vie de Junior Johnson (coureur NASCAR de 1953 à 1967), Lamont Johnson traîne sa caméra nonchalante pour offrir une description très juste de la vie sur les circuits à une époque où organisation rimait encore souvent avec improvisation. Le cinéma américain n’a assurément pas son pareil pour rendre l’humeur de son temps et celle de personnages qui puisent toute leur crédibilité dans la simplicité et l’humilité de la réalisation. Lamont Johnson ne déroge pas à la règle, faisant partie d’une école informelle qui n’a jamais porté de nom ronflant comme « La Nouvelle Vague » mais qui fait que des années 1960 à nos jours, des réalisateurs, venus parfois de nulle part, parviennent à nous émouvoir en montrant la vie telle qu’elle est, toute à la fois simple et complexe mais aussi joyeuse et déprimante. Jeff Bridges, alias Elroy Jr., rejoint la confrérie des pilotes qui à cette époque ont des allures de galériens bohèmes, exploités par des hommes d’affaires cherchant à se faire de la publicité sur leur dos ou fantasmant par pilote interposé à ce jeu de la mort qui se joue à fond de train sur les pistes rudimentaires du circuit NASCAR. Mais entre deux courses, il y a la belle Valérie Perrine (juste avant qu’elle ne tourne avec Dustin Hoffman sous la direction de Bob Fosse dans « Lenny » qui lui vaudra un Prix d’interprétation à Cannes en 1975) qui vient réconforter le dernier d’entre eux dont elle s’est amourachée. Lamont Johnson qui fait montre ici d’un talent prometteur qui lui vaudra les louanges de la pourtant très sévère critique du « New Yorker », Pauline Kael ne confirmera malheureusement pas, retournant très vite aux téléfilms. Quant à Jeff Bridges, on connaît la suite.
    Roub E.
    Roub E.

    729 abonnés 4 820 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 avril 2021
    Je ne suis pas ce qu’on peut appeler un fan de sport automobile et de NASCAR encore moins. Je ne peux pas dire que l’ambiance et le folklore redneck m’attire non plus. Et pourtant je n’ai pas passé un mauvais moment devant ce film qui est un condensé de tout cela. Ceci grâce à un casting composé de gueules du cinéma américain et un jeune Jeff Bridges qui crée de la sympathie pour son personnage; des courses il faut bien le reconnaître qui sont plutôt bien filmées et quelques bonnes musiques. Ça ne m’a pas emballé mais ça ne m’a pas déplu et vu le sujet et la toile de fond c’est déjà une performance.
    globi C.
    globi C.

    8 abonnés 451 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 avril 2016
    Visiblement il y a eu croisement génétique avec le film loly madonna réalisé la même année. Même ambiance de départ avec la famille de redneck du sud qui trafique de l'alcool et au moins trois acteurs en communs. au début le film s'annonçait donc très bien avec en plus des bonnes scènes de poursuites avec des V8 pur jus. Mais malheureusement la suite du scénario s'avère un peu trop plat et on finit par se lasser des scènes de courses.
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