Avis : Anna M. - Page 7

Si ce film est si séduisant, c'est parce qu'il ne juge ici personne.Spinosa aime ses personnages.La mise en scène est très soignée et l'interprétation de Carré magnifique.Il faut souligner que tous les seconds roles existent(Melki incroyablement vrai en médecin dépassé).Les scènes entrent Carré et Melki sont très fortes.On ressort de ce film assez perturbé mais aussi apaisé.

Sublime prestation d’Isabelle Carré qui sert à merveille ce personnage inhabituel pour elle pourvu d’une intensité rare. Tour à tour étouffant, angoissant mais aussi touchant, l’histoire développe bien la monté de la maladie obsessionnelle délivrant une atmosphère de mal à l’aise et d’effroi très bien rendue. Très bien écrit et filmé, intelligent, du super cinéma français. A recommander !

Une fiction traitant avec intelligence du thème de la folie, interprétée avec brio.

Mise en scène sobre et épurée, thriller médical qui vire au drame, acteurs stupéfiants et convaincants: belle surprise pour cette "Anna M." brillamment interprétée par l'angélique Isabelle Carré. Il convient de ne pas oublier l'intense Gilbert Melki, qui enrichit une fois de plus sa belle filmographie. Peut-être peut-on regretter une trop grande part laissée au thriller au détriment du portrait clinique de l'érotomanie? "Anna M." reste tout de même un film très honorable et peu commun dans le paysage actuel.

Encensé par les critiques, Anna M film sur l'erotomanie (cas psychologique ou une personne est fou d'amour d'une autre, et cela malgré tout) est encore un pavé dans la mare. Se reposant uniquement sur la prestation de son actrice Isabelle Carré qui est irréprochable (depuis la Nouvelle Vague, on a pas changé, les acteurs d'abord, le film après. On a plus des réalisateurs mais des directeurs d'acteurs.) et comme pour chaque drame francais que l'on pond par centaine chaque année, le film se repose sur une seule idée, en l'approfondissant quelques fois mais jamais en y apportant le soin necessaire. C'est a dire, une mise en scène adaptée au sujet, car elle est académique même si le travail aux lumières donnerait presque un brin d'originalité. Dire qu'on se lasse est euphémisme. Spinosa n'a pas l'envergure d'un Gilliam qui lui a le talent pour filmer les psychotiques en brouillant nottament les pistes de la narration. Le scènario lui n'est qu'une suite de dialogue, très souvent sans utilité particulière à l'intrigue. Il ne reste que la fin qui peut être interessante car amenant sur la table un sentiment qui s'avère plus fort que l'amour, qui est d'avoir celui qu'on aime heureux, par dessus tout, et surtout son simple plaisir personnel.
La ou le coeur rejoint la raison.

Isabelle carré est remarquable dans ce film impeccable qui traite d'un amour imaginaire.

Dans ce film remarquable l'expression "Aimer à la folie" trouve tout son sens ! Quand l'amour se perd dans une folie délirante il demeure un récit fantasmatique et terrifiant. Un film qui nous émeut et nous offre à voir une sorte de rêve, mais qui est donc cette femme qui s'est perdue dans son délire ? Nous la suivons dans ce cheminement sans but ni sens, au gré d'images et de mots soigneusement choisis, toujours percutants et émouvants... Un très bon film sur le thème de l'érotomanie, pathologie peut-être peu connue qui se montre toujours sous un aspect théâtral et dramatique, à voir !

l'histoire d'une femme pathétique qui ne sait pas où elle est, qui se perd dans solitude ... perso, j'ai trouvé ça bien jusqu'au 3/4 du film ; après, c'était un peu longuet

ce n'est pas un film dérangeant, choquant ou triste mais un film banal qui ne mérite pas tant d'éloge. L'histoire, le jeu d'acteur, la mise en scene quant à la fin... non décidemment rien ne se démarque. Donc ni bon, ni mauvais, mais qu'on oublie aussi vite qu'on le voit.

Glauque, sans fin (qu'a fait Anna M à son enfant à la fin du film ?), avec des invraisemblances (par exemple, on n'entend plus parler des destructions dans l'appartement où elle faisait du baby sitting ; de même, la façon dont elle est gérée par la médecine psychiatrique semble pour le moins légère).C'est un film qui met mal à l'aise. Il ne traite pas le sujet de l'erotomanie.C'est vulgairement un mauvais film d'épouvante (à tous les sens du mot, dont épouvantable).Je me demande ce qu'est venue faire Isabelle Carré dans ce truc.

Bon Isabelle Carré montre un certain talent mais pour le reste, il n'y a pas grand chose à dire de positif. Ce film est pour tout-dire "ennuyeux", l'histoire n'est pas très original et l'ambiance est morte.

Original le sujet de l'érotomanie? pas vraiment, dejà traité par "liaison fatale" ou "à la folie pas du tout" mais sur un ton très différent: "liaison..." donne dans le spectaculaire à l'américaine avec force hémoglobine et suspense mécanique, musique typique adéquate,"à la folie..." nous montre une malade diabolique au cerveau d'Einstein peu crédible, ici rien de tout ça. La maladie est montrée de façon crue, impudique, choquante, Isabelle Carré porte cette démonstration effrayante sur ses frêles épaules de façon magistrale. Le film est gris,n'a aucune complaisance avec le côté racoleur des films cités (pourtant ça lui aurait valu sans doute plus de suffrage), Isabelle presque seule (les autres acteurs même Melki sont anecdotiques)et sa maladie s'invitent sous notre regard parfois au bord du malaise durant 1h30. Un défi pour Isabelle Carré du même ordre que celui du superbe "Se souvenir des belles choses".En bref une film joué de façon exceptionnelle (d'ou l'interet de choisir une reine du théâtre) mais sombre et qui ne conviendra pas à tous les publics.

L'histoire d'une femme discrète et plutôt solitaire éperdument amoureuse de son médecin et qui est persuadée que les sentiments sont réciproques... Le personnage est très bien interprétée par Isabelle Carré ! On la voit petit à petit, qui sombre dans la folie à cause de son obsession amoureuse qu'elle croit partagée. C'est plutôt bien ficelé et surtout très réaliste !! La fin est par contre décevante à mon goût !

Un choc dans le paysage du cinéma français. Voilà un film qui aborde frontalement la folie, au travers du cas d'une érotomane borderline. Au contraire de bien des films parisianistes, cet ANNA M ne perd presque jamais le fil d'une intrigue au couteau, et avance vers l'irrespirable. Distanciée mais engagée, la mise en scène épouse la lente dérive de son héroine en quatre chapitres montés en crescendo. Le plus surprenant reste la performance tout à fait exceptionnelle d'Isabelle Carré, jusqu'alors sage comédienne cantonnée à des rôles et des films gentillets, qui là lâche les amarres et s'investit totalement. Son interprétation fout les jetons !

Les acteurs sont excellents, surtout Isabelle Carré, avec son visage d'ange, à la fois attendrissante et effrayante.
L'image et les cadrages sont très travaillés et fort réussis. Dommage que le scénario, bien que pas mal ficelé, soit déjà vu ('A la folie, pas du tout' avec Tautou et le Bihan....) et que la fin soit longuette et poussive.