Mon compte
    Qui a tué le Président ?
    Note moyenne
    2,5
    12 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Qui a tué le Président ? ?

    5 critiques spectateurs

    5
    0 critique
    4
    1 critique
    3
    0 critique
    2
    3 critiques
    1
    1 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 090 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 novembre 2019
    Dans la filmographie désormais très imposante de Jeff Bridges, "Qui a tué le Président ?" ("Winter kills" pour le titre original) de William Richert, sorti en 1979 fait figure d'OVNI. Tiré d'une nouvelle de Richard Condon parue en 1974 et adaptée par Richert lui-même, "Winter Kills" par son mélange des genres tout-à-fait réussi et intrigant entre thriller, film d'espionnage et comédie noire, exhale un parfum d'irréel envoûtant mais surtout inédit qui avec le temps lui a donné un statut culte. Statut encore amplifié par le reportage de Perry Martin sorti en 2003, "Who killed "Winter kills" ?", s'intéressant à travers les témoignages de Jeff Bridges, Belinda Bauer et William Richert aux conditions rocambolesques de la production et par ricochet du tournage. Ce sont Robert Sterling et Leonard Goldberg, deux anciens dealers de marijuana reconvertis en producteurs à succès grâce à la promotion américaine d' "Emmanuelle" de Just Jaeckin (1974) qui décident d'adapter à l'écran la nouvelle de Richard Condon, version fantasmée de l'assassinat du Président John Kennedy à partir de l'hypothèse très en vogue à l'époque d'un complot mafieux (Reprise par Oliver Stone dans "JFK" en 1991) pour se venger d'un retour d'ascenseur non respecté par le clan Kennedy. Autour de Jeff Bridges, la vedette qui monte depuis le succès de "La dernière séance" de Peter Bogdanovich (1971), la production parvient à réunir une distribution prestigieuse avec la présence au générique de John Huston, Elizabeth Taylor, Eli Wallach, Anthony Perkins, Toshiro Mifune, Sterling Hayden, Richard Boone, Dorothy Malone et Ralph Meeker. Malgré le changement de patronyme, William Richert qui a resserré l'intrigue pour la rendre plus compréhensible, dresse un portrait à charge de Joseph Kennedy (John Huston), patriarche de la famille Kennedy, homme d'affaires reconverti producteur de cinéma puis homme politique et ambassadeur à Londres avant de consacrer sa fortune et son réseau d'influence à l'accession de son fils John à la Présidence des Etats-Unis. Treize ans après l'attentat de Dallas, c'est Nick Kegan (Jeff Bridges), le demi-frère fictif de John, au tempérament bohème qui va remonter la piste à partir du second tireur (Jack Ruby interprété par Eli Wallach) ayant tué l'assassin (Lee Harvey Oswald) du Président lors de son transfert vers la prison de Dallas dans le sous-sol du commissariat central où ce dernier est incarcéré. Sans jamais s'éloigner complètement de la réalité "Winter kills" interroge sur la malédiction de la famille Kennedy dont la fratrie est instrumentalisée par le père avide d'argent, de pouvoir et de reconnaissance publique. Solidement épaulé par la photographie "brumeuse" du grand Vilmos Zsigmond et par la partition musicale lancinante de Maurice Jarre, William Richert encore novice parvient à distiller une angoisse ouatée à partir de quelques scènes au ton surréaliste parfaitement maîtrisées. Parabole sur la quête effrénée de pouvoir pouvant conduire jusqu'à l'infanticide, "Winter kills" tient du miracle tant son avènement fut chaotique. Les deux producteurs précités largement acoquinés avec la mafia pour le financement du projet auront un destin tragique notamment Leonard Goldberg, retrouvé assassiné pendant le tournage. Faute de moyens le tournage sera suspendu trois fois, convaincant William Richert, Jeff Bridges et Belinda Bauer de partir en Allemagne pour tourner une comédie ("The American Success Company") dont les bénéfices permirent à Richert deux ans plus tard de boucler les dernières scènes de son film (John Bailey remplaçant Vilmos Zsigmond pris sur un autre tournage). La sortie du film en 1980 sera largement entravée par l'entrée du sénateur Ted Kennedy dans la primaire démocrate, scellant définitivement la rentabilité commerciale du projet initial. Revu quarante plus tard, "Winter kills" malgré sa touche d'humour distanciée (qui en fait peut-être tout le charme) peut sans déparer, se placer juste en dessous de la fameuse trilogie des grands thrillers politiques paranoïaques des années 1970 constituée par "Conversation secrète " (Francis Ford Coppola en 1974), "A cause d'un assassinat" (Alan J. Pakula en 1974) et "Les trois jours du Condor"(Sydney Pollack en 1975).
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    664 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 novembre 2019
    Si l'histoire de ce thriller politique ne me laissera pas un souvenir impérissable, il est quand même à visionner pour l'excellente prestation de son impressionnant casting.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    913 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 octobre 2020
    Le film à deux titres français: "qui a tué le président" et "les magnats du pouvoir".
    C'est un film assez étrange, très bizarre qui donne l'impression d'être un épisode de la panthère rose.
    On croit tout le temps être dans la parodie. C'est très gênant et l'enquête est tentaculaire et sans queue ni tête.
    Spécial.
    globi C.
    globi C.

    8 abonnés 451 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 août 2016
    Une comédie sympathique dans laquelle tout repose sur les épaules de Jeff Bridges qui assure une prestation correct. En revanche la réalisation n'est pas très dynamique. De plus les moyens semblent limités donc on assiste pas non plus à du grand spectacle.
    djeff17
    djeff17

    4 abonnés 161 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 novembre 2020
    Ceux qui ont lu le roman de Richard CONDON « La conspiration K », librement inspiré de l’assassinat du Président KENNEDY et de l’enquête de la commission WARREN, n’ont guère de chances d’y retrouver des traces du roman. Cette « adaptation » est en effet ne sorte de ré-écriture désinvolte dans laquelle des personnages ont disparu, d’autres ont fusionné (!), le fil du récit – certes complexe dans le roman, mais toujours rigoureux - étant devenu une improvisation grotesque, laquelle semble avoir inspiré le résumé qu’en donne Allo ciné, dont l’auteur, afin probablement de ne pas être en reste, a tout simplement oublié les principaux acteurs, qui lui sont peut-être inconnus, tel John HUSTON, Anthony PERKINS, Eli WALLACH, Sterling HAYDEN, Dorothy MALONE ou Toshiro MIFUNE – excusez du peu ! -, voire Liz TAYLOR à qui n’a été confié qu’un bref rôle de figuration muet (un exploit…). Quoiqu’il en soit, le résultat laisse pantois tant le massacre est évident et parfaitement incompréhensible, à moins que la production, pour de sordides questions de budget, n’ait voulu réduire drastiquement la durée du film, nécessairement importante compte-tenu de la densité du roman. Dans cette hypothèse, il eût été plus honnête de renoncer à faire le film (surtout avec un réalisateur tel que William RICHERT, qui s’est d’ailleurs acquitté du scénario-digest). On ne peut que rêver à ce qu’auraient fait à sa place Michael CIMINO, Martin SCORSESE ou William FRIEDKIN par exemple.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top