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    My Left Foot
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    3,8
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    51 critiques spectateurs

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    maxime ...
    maxime ...

    195 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 avril 2023
    My left foot, premier film de Jim Sheridan débute par une introduction qui donne déjà le ton. J'irais jusqu'à dire, qui bat la mesure ! Voir, sentir et ressentir l'effort de la précision du geste, de l'attention qui lui est porté, à tout déjà d'un potentiel à la fois limité et exceptionnel qui confère à sa simplicité relative une sorte de somptuosité tordu dont le film dans sa globalité parviendra à retranscrire.

    A grands coup de louche, parfois, à d'autres tout aussi imprégné, mais nettement plus délicats, ou tout du moins mieux mis en exergue.

    J'insiste, sur le fait de mon envie de voir ce film malgré quelques premières réticences. Le coté " casse gueule " du Biopic, de cette teinte surtout, a de quoi à première vue refroidir. Néanmoins avec Daniel Day-Lewis, je me devais de le voir malgré tout. Ma motivation première, pour voir ce My left foot tiens en partie à constaté, une fois encore, le degré dingue d'implication de cet acteur à qui l'on peu reproché son intention, comme lui tressé des louanges pour de pareil intentions. Ce film, en quelques sortes, regroupent à mes yeux ces deux visions. Dans une moindre mesure, tant pour moi, si il y'a " prestation ", cette dernière tiens à être nuancé par une forme de convention dans le récit de ce film, qui par petites touches en sort, mais trop rarement ... Voilà, qui à de quoi relégué ce long-métrage à un rang autres que certaines des œuvres clés de sa filmographie. Je reviendrai en détail sur cela, plus tard ici.

    La peinture, sous jacente de son initiation à devenir est une autre part importante de mes envies de découvertes. A nouveau, on croise des éléments, des épanchements, sur son objet, dans sa conception, dans son rendu, de l'impact de cet art sur une vie. Des brides que je trouve franchement trop peu imprégné et bien trop représenté, il y'a néanmoins de beaux instants. Le reflet de l'embuche quotidienne traite aussi du " mal " dont souffre son personnage, une acceptation par tendresse, ou par intérêt, qui le stimule, l'aide, mais ne le comprend pas tout à fait. J'en prend son désir de passion, sa vision panoramique et minimal de cette dernière, philosophiquement, comme un jusqu'au-boutiste fiévreux. La scène du restaurant en est, à ce titre, l'exemple le plus magnifique du film !

    Daniel Day-Lewis est ici justement l'incarnation de la fièvre, dans son mal, sa folie, dans la vérité qu'il ne parviens à contenir, par manque, par désir, dans une frustration majestueuse dont l'écueil brise, trouble, tranche à vif. Jim Sheridan lui aussi se révèle à cet instant, lorsqu'il lâche la bride. Son choix, par la rotation de l'image capte le moment, nous avec ...

    Le fascicule habituel du " pour devenir " comme je le nomme est endigué par la fureur lors de certaines de ces combinaisons, entre un ridicule possible et une grandeur maquillé pour un résultat qui titille, mais sur lequel s'ajoute une ritournelle de circonstances qui annihile, perd, et tord ses échappés. Ses scènes de Pub, sa fin également, son début, trop prononcé sont visées.

    La musique de Bernstein, compositeur émérite, à juste titre est une autre de mes satisfactions contrastées. La musique est belle, enivrante, mais utilisé avec une lourdeur trop parvenu. A l'instar du match de foot, du petit manège du bisou, pour comparé avec le récit qui à cet instant est trop appuyer, la musique dessert sa propice délectation de la différence pour une guimauve dont le film se délecte, encore une fois. On cristallise le rendu de par ses énergies qui amènent brusquement plutôt qu'un sous texte plus orgueilleux, rude, mais moins boutiqué pour banker.

    Il y'a de quoi s'enorgueillir pourtant. L'incompréhension de cet état, nous fait traversé une situation difficile, ne serait-ce qu'à comprendre tant sa recherche est parfois brute, proche, mouvante de sa condition qui n'est pas normative et formaté ( enfin si on excepte la liste de griefs déjà recensées ) et bouscule avec une empathie désarmante les bouts de vies de ce type, dont la souffrance est visible et invisible. La conduite de l'histoire, sans attardé sur des dates, des temporalités, qui fuse sans perdre de temps en explication m'a d'ailleurs pas mal emballé. J'en oublie son happy-end qui calfeutre les bons sentiments de trop !

    My Left Foot est une expérience qui cherche à coller, à dénoté sans trop paraitre le faire, ou ne serait-ce le contraire, je m'y perd, tant mieux ...
    Artriste
    Artriste

    82 abonnés 1 822 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2023
    Film biographique, réalisé par Jim Sheridan, My Left Foot est un très bel hommage rendu à un homme méritant amplement d'être mis en avant. L'histoire retrace le parcours de Christy Brown, un jeune garçon atteint de paralysie spasmodique, devenu peintre grâce à son pied gauche, seul membre lui permettant de s'exprimer. Ce scénario nous offre pendant un peu plus d'une heure et demie, un drame authentique particulièrement touchant. Le récit se déroulant de son enfance à l'âge adulte, nous fait suivre son évolution au fil des années face à la maladie l'handicapant fortement. Le sujet est lourd mais traité avec beaucoup de justesse et si certaines scènes sont dures, on assiste également à des moments de bonheur. Le ton dramatique laisse en effet place à des passages plus souriants, notamment grâce à l'amour de sa famille le soutenant dans cette terrible épreuve. Une jolie famille ne roulant pas sur l'or mais sachant se serrer les coudes entre une mère aimante prête à tous les sacrifices, un père sévère mais montrant tout de même de l'affection et une grande fratrie ne faisant pas de différence envers Christy. Tous ces rôles sont très bien interprétés par une distribution composée de Brenda Fricker, Ray McAnally et Fiona Shaw. Les frères et sœurs sont trop nombreux pour être cités même s'ils le méritent aussi. Cependant, celui qui crève l'écran, c'est bien entendu Daniel Day-Lewis qui incarne cet homme prisonnier de son corps. Sa prestation est aussi difficile que remarquable. Il serait injuste d'oublier également Hugh O'Conor qui joue le rôle de Christy plus jeune et qui livre une prestation tout aussi grandiose. Tous ces individus attachants entretiennent des échanges procurant beaucoup d'émotions fortes, soutenus pas des dialogues naturels et bienveillants. L'ensemble est réalisé de façon sobre par Jim Sheridan, dont la mise en scène s'efface au profit du propos. Le visuel est lui plutôt terne mais en accord avec le sujet et se retrouve embelli par une jolie b.o. aux notes douces. Ce destin poignant se conclut sur une fin pleine d'espoir, mettant un terme à My Left Foot, qui est un long-métrage méritant d'être découvert afin d'honorer la mémoire de ce fils, de ce frère, de cet homme, de cet artiste bouleversant.
    Claude DL
    Claude DL

    75 abonnés 1 590 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mars 2023
    Film intéressant sur la vie de ce peintre handicapé, depuis son enfance jusqu'à l'âge adulte. J'ai simplement regretté que l'oeuvre de ce créateur soit si peu abordée. Autrement performance étonnante de Daniel Day Lewis, très justement récompensé.
    Vrakar
    Vrakar

    34 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mai 2018
    "Mon Pied Gauche" est ce qu'on appelle un film ayant assez de contrôle et de puissance pour marquer... les esprits. Le but est atteint. L'acteur principal, Daniel Day-Lewis, réalise une prestation exceptionnelle dans le rôle de Christy Brown. Le gamin qui joue aussi ce rôle l'est tout autant. Cette biographie romancée, teintée d'un peu de pathos, étend une humanité sans faille. Outre le courage incroyable de cet handicapé, "MLF" montre aussi la ténacité, la dignité et la valeur de la vie qu'une famille unie peut transmettre. Hormis les flashbacks, la sobriété de la réalisation est sa force. Quasiment pas de bande son, si ce n'est un peu de musique classique ; mises en scènes rudimentaires, tout autant que les décors ; quelques beaux plans lumineux ; les seconds rôles, comme les figurants, sont parfaits ; certaines scènes sont d'une justesse à pleurer. La très bonne restauration en bluray fait le reste. De l'intérieur comme de l'extérieur, "My Left Foot" sait parfaitement jongler avec les émotions. Dommage que toutes les biographies ne soient pas de ce niveau, international bien-sûr.
    7eme critique
    7eme critique

    459 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mai 2018
    Très belle prestation de Daniel Day-Lewis (ce qui lui vaudra un Oscar) dans la peau de cet handicapé, mais aussi, car elle est également à souligner, celle du gamin (Hugh O'Connor) incarnant ce personnage dans sa jeunesse. Principalement salué par le jeu de ses acteurs, "My left foot" ne sera malheureusement pas aussi poignant qu'on l'aurait espéré, mais restera néanmoins un film émouvant sur la sensation de solitude et d'abandon qui découle d'un handicap, mais aussi sur le courage nécessaire à l'affrontement de ces épreuves de la vie, décuplées dans ce genre de situation.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    216 abonnés 2 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mars 2023
    Très beau film "à l'irlandaise" serait-on tenté de dire, un état d'esprit qui arrive à jouer sur la veine sociale sans donner dans le misérabilisme facile, avec une note d'espoir et une rage permanente. Daniel Day-Lewis aura raflé en l'espèce son premier Oscar, et c'est très clairement sa performance majuscule (même si le reste du casting est très bien) qui transporte le film à un haut niveau, avec une implication et une précision maniaque proprement épatantes. Le destin curieux de Christy Brown est narré sans fard et avec beaucoup d'humanité.
    CH1218
    CH1218

    152 abonnés 2 754 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mars 2023
    L’histoire vraie de Christy Brown. Un biopic touchant de Jim Sheridan qui doit beaucoup à l’ensemble de ses interprètes, à commencer bien sûr par Daniel Day-Lewis. Époustouflant, l’acteur obtient avec ce rôle le premier de ses 3 Oscars. Une autre statuette dorée est également venue récompenser Brenda Fricker. Souvent oubliée, la performance de Hugh O’Connor qui incarne le peintre-écrivain jeune est, elle aussi, particulièrement saisissante. Un grand film qui ne tombe jamais dans la larmoyance en dépit de son sujet. L’histoire vraie de Christy Brown. Un biopic touchant de Jim Sheridan qui doit beaucoup à l’ensemble de ses interprètes, à commencer bien sûr par Daniel Day-Lewis. Époustouflant, l’acteur obtient avec ce rôle le premier de ses 3 Oscars. Une autre statuette dorée est également venue récompenser Brenda Fricker. Souvent oubliée, la performance de Hugh O’Connor qui incarne le peintre-écrivain jeune est, elle aussi, particulièrement saisissante. Un grand film qui ne tombe jamais dans la larmoyance en dépit de son sujet.
    konika0
    konika0

    22 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2017
    Au nom du père. Christy Brown est un artiste-peintre ainsi qu’un poète. Mais le début de sa vie ne traçait pas du tout ce chemin. Il est en effet né avec une paralysie cérébrale. Concrètement, il avait beaucoup de mal à se mouvoir et tout le monde, y compris sa famille, le croyait handicapé mental. C’est une histoire vraie que Sheridan choisit pour sa première réalisation. C’est l’occasion pour lui de se lancer sur un thème qui le suivra sur l’ensemble de sa filmographie ou presque. Ainsi, Le film décrit les rapports complexes d’un triangle pour pourrait presque qualifier d’amoureux. Comment le petit Christy peut-il gagner l’amour et l’affection de son père ? Comment peut-il rendre sa famille fière qu’il porte le même nom qu’elle ? Le film est touchant par son thème mais aussi et surtout par l’interprétation du personnage principal par le jeune Hugh O’Connor et le moins jeune Daniel Day-Lewis. La réalisation se veut académique et assez descriptive, à l’image du cinéma de Sheridan. En toile de fond, on perçoit la fibre sociale de l’auteur dans la manière de représenter cette classe ouvrière irlandaise des faubourgs de Dublin. Une performance à ne pas rater.
    Akamaru
    Akamaru

    2 799 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 avril 2011
    "My left foot"(1989)est un biopic plutôt surprenant.Il conte l'histoire vraie de Christy Brown,victime de paralysie spasmodique à la naissance,et qui à force de volonté et de ténacité,et avec son seul pied gauche valide,deviendra un peinte renommé et un écrivain accompli.Jim Sheridan n'hésite pas à tendre son récit vers la lumière,en évitant le scabreux d'un tel sujet.Christy Brown est présenté certes comme un infirme,mais surtout comme quelqu'un de très intelligent et colérique.Bref,d'un être humain avec toutes ses contradictions.Sheridan évite tout pathos,et laisse à Daniel Day-Lewis le soin de livrer une de ses performances de possédé dont il a le secret.Le corps rigide et tordu,la bouche baveuse,le regard inquisiteur.Day-Lewis devient Christy Brown dans un travail de préparation hallucinant.Les drames vécus par lui(un père alcoolique,un entourage condescendant,un amour non partagé)sont largement contrebalançés par un humour pas piqué des hannetons.Finalement,le film est plutôt truculent,bien qu'au montage assez hétérogène.Il nous montre aussi un Dublin des années 50,où la religion tient une place primordiale(la mère dévote),et où aller au pub est un passage obligé!Un film lumineux.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    88 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mai 2020
    My Left Foot, énième mais finale révélation de Daniel Day-Lewis : le rôle d’handicapé vient souvent compléter la liste des plus grandes performances, mais c’est sans moins de raison que son Christy Brown, peintre du pied & écrivain, ouvre la voie au Forrest Gump de Tom Hanks, au Rainman de Dustin Hoffman & au Leonard Lowe de Robert DeNiro.

    Il a certes été le tremplin d’une ère du biopic dramatique & super immersif lié au handicap, mais il ne faudrait pas que la prestation incroyable de l’artiste, glaçant dans sa conviction, occulte la direction d’acteurs propre au film, qui est capable aussi de faire tourner un enfant non moins glaçant (Hugh O’Conor) dans le rôle de Christy Brown jeune, ou n’importe lequel des interprètes participant à faire de My Left Foot un film ouvert, pas centré sur son personnage principal.

    Les gros plans variés montrent qu’on croyait bel & bien en autre chose qu’en la simple adaptation d’une autobiographie : en la patte graphique d’une famille dublinoise, par exemple. C’est effectivement photogénique, surtout quand on a le budget de faire une reconstruction décente, mais ça reste un accomplissement dans une époque où le biopic aimait encore à considérer la famille comme un organisme & non comme un ensemble.

    Il faudrait attendre le Gilbert Grape de DiCaprio (allez hop, histoire de compléter l’énumération) pour retrouver la force de tels attachements qui évoluent autour du handicap, dans un milieu prolétaire dont on ne voit que l’ignorance (“25%, c’est déjà un quart, tu ne peux pas calculer le quart d’un quart !”) & où le cinéma a pour but de nous montrer qu’il n’est pas forcément dénué de compassion.

    Sheridan ne s’arrête pas là : loin de tenir pour acquise sa capacité à faire rentrer un peu d’Irlande dans sa caméra sans trop passer par des extraits choisis (la compassion chez lui est bourrative), il nous apprend à dompter le malaise de ces interprétations trop précises & naturalistes. On devient les complices des parents & de la fratrie de Christy Brown, on partage le fardeau compassionnel de leur vie jusqu’à pouvoir prendre de haut soi-même les personnes qui ne le comprennent pas.

    C’est d’ailleurs bien là le but du film : déclencher l’empathie surprise avec un homme apparemment inaccessible. My Left Foot y arrive pour une des premières fois dans l’histoire du cinéma d’une manière qui frôle le chef-d’œuvre, & il y serait sans doute arrivé s’il n’avait pas eu peur de trop se disperser : le décor a été posé pour aller sensiblement dans la direction de cette empathie. Sa réussite était comme courue d’avance, brillamment prévue mais pas tout à fait à sa propre dimension. Un impair mineur quand on peut se faire porter par un acteur total dans un rôle total.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    Eldacar
    Eldacar

    41 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 août 2012
    "My left foot", c'est la lutte d'un homme pour vaincre son handicap et mener la vie d'un homme normal. Et le film s'ouvre directement sur la victoire de Christy puisque le premier plan nous le montre utilisant son pied gauche pour mettre en marche un disque de musique, preuve de sa dextérité peu commune. Le film se présente ensuite en flash-back retraçant l'histoire de Christy de sa naissance jusqu'au jour ou, célèbre, il publie son autobiographie. Depuis son enfance, Christy n'a jamais souhaité autre chose que d'être normal. Enfant, affalé dans un coin et tenu à l'écart, il contemplait avec envie les jambes des membres de sa famille. Famille qui le considère alors comme débile, ce qui mène son père à lui témoigner un vague mépris de même que les voisins. C'est seulement le jour ou Christy va écrire son premier mot, « mother », qu'il va devenir un membre à part entière de la famille. Dès lors, une grande solidarité familiale règne chez les Brown. Ses frères le font participer à leurs jeux, son père (qui a du mal à exprimer son amour pour ses enfants) lui construit une chambre pour lui seul,... Sa mère occupe une place à part. Elle était notamment la seule à comprendre Christy lorsqu'il parlait. Elle développe d'ailleurs une certaine jalousie à l'égard d'Eileen Cole, docteur qui apprend à Christy à articuler. Eileen est une rivale car Christy est amoureux d'elle et qu'elle a peur que celle-ci lui brise le cœur. Et surtout, le lien spécial que Mars Brown avait avec son fils est cassé puisque dorénavant tout-le-monde peut le comprendre lorsqu'il parle. Très beau personnage que celui de Mrs Brown, interprété par la parfaite Brenda Fricker. Si il faut saluer le jeux de Hugh O'Conor dans le rôle de Christy jeune, "My left foot" reste tout-de-même dominé par la performance habitée de Daniel Day-Lewis. Il rend parfaitement compte du désespoir de Christy, détruit par son handicap mais aussi par ses déceptions amoureuses et son alcoolisme. Renfermant une grande violence en lui, il veut seulement être considéré comme un homme à part entière (d'où sont refus de rester dans l'institut d'Eileen ou ne se trouvent que des enfants) et aimé d'autre chose que d'un amour platonique. "My left foot" finit sur une note d'espoir salvatrice après la noirceur ayant englobé tout le film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 mars 2007
    L'un des meilleur role de Daniel Day-Lewis, ce film et sublimement grandiose, les acteurs joue bien et le réalisateur a qui l'on doit " The boxer, Au nom du père ou encore réussir ou mourir" nous offre un film merveilleux et pleins de sentiments.
    GéDéon
    GéDéon

    54 abonnés 444 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 avril 2023
    Jim Sheridan transpose à l’écran l’histoire vraie d’un homme irlandais, né en en 1932 et atteint de paralysie cérébrale depuis sa naissance. D’abord mis à l’écart au sein de sa propre famille, il trouvera peu à peu sa place au sein de la société en devenant notamment un artiste peintre capable de dessiner à l’aide de son pied gauche. D’une part, le récit présente l’intérêt de décrire le handicap à travers les yeux de cet individu, nous montrant ses souffrances physiques et morales vécues au quotidien. D’autre part, la prestation de Daniel Day-Lewis (qui lui vaudra l’Oscar du meilleur acteur en 1990) est totalement hallucinante. Comme beaucoup de films de cette période, la réalisation reste très académique. Néanmoins, l’alternance des scènes du passé et du présent permet de maintenir un rythme narratif accrocheur. Bref, une œuvre poignante.
    Oriwa
    Oriwa

    54 abonnés 898 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 mai 2013
    Un film très touchant qui manque malheureusement de rythme ou qui dure peut-être un peu trop longtemps. Daniel Day-Lewis y est tout simplement beau, remarquable, et impressionnant (idem pour le jeune acteur qui joue son rôle enfant d'ailleurs) et Fiona Shaw, à un autre niveau, excelle également.
    cylon86
    cylon86

    2 255 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 août 2010
    Le genre de film qui n'a qu'un but : tirer les larmes du spectateur afin qu'il réfléchisse sur l'être humain. Ça peut être réussi comme ça peut être lourdement pathos. Heureusement, là c'est plutôt réussi. Daniel Day-Lewis nous offre une excellente prestation, à la fois émouvante et pathétique et comme souvent, il constitue à lui seul une bonne raison de voir un film.
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