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    Le Jour où la Terre s'arrêta
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    118 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 mars 2011
    Le classique SF par excellence, captivant et au suspense maître, qui ne fait d'ailleurs pas défaut une seule fois; un jeu bien ambigu ou se mêlent réalité et fiction pour la plus grande joie des spectateurs.
    Yetcha
    Yetcha

    743 abonnés 4 286 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 avril 2021
    Un grand classique en noir et blanc de 70 ans aujourd'hui. Une réflexion toujours aussi puissante sur les choix de l'humanité et les appels du pied d'une instance extra-terrestre prodiguant des conseils sur la marche à suivre pour ne pas s'auto-détruire. Un grand film.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    916 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 janvier 2018
    « Vivez en paix ou dirigez-vous inéluctablement vers votre propre destruction ».
    Le message est limpide et le film nous éclaire en quelque soirée sur la dérive des sociétés à user de la violence dans les échanges.
    50 ans après la terre existe encore mais la menace pèse toujours....
    Un film d’anticipation qui même de par son message use de moyens pacifiques et sans effets grandiloquents que le style d’aujourd’hui ne permettrait pas!!
    DarioFulci
    DarioFulci

    83 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2019
    Dans le contexte paranoïaque de l’Amérique des années 50, un film comme celui-ci dénotait par le pacifisme de l'extra-terrestre. Une première après des dizaines de séries B où un des belligérants d'un autre monde tentaient de s'approprier esprit, culture, richesse du monde occidental. Une métaphore grossière du monde communiste, L'Ennemi désigné des USA.
    Dans "Le jour où la Terre s'arrêta" l'alien veut nous avertir de la perte annoncée de notre planète si nous n'en prenons pas soin. Soit un contre-point offensif aux discours guerriers de la culture de l'époque. On peut presque y voir un point de vue transgressif. C'est tout l'intérêt du film justement, outre son superbe noir et blanc et son style vintage chic. L’Étranger n'est pas forcément un danger. Le voir comme un danger est peut être la source de notre propre perte.
    Un film presque fondateur d'une autre façon de représenter l'altérité dans la culture pop.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 804 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mai 2011
    Après le scandaleusement nul remake sorti il y a quelques années, dont le concept se révélait être tout de fois sympathique, je me décide enfin à voir l'original, donc le seul film du réalisateur que j'avais vu, était loin de m'avoir convaincu. Si je suis tout de même un peu déçu, ça reste un bon film, pleins de bonnes idées, un message de paix, face à une humanité belliqueuse. La solution proposée par l'extraterrestre n'est pas une solution pacifique, et on ne cherche pas à l'imposer comme tel, j'ai trouvé ce parti pris intéressant sur la fin. Nous ne sommes pas dans l'utopie d'un système parfait.
    Ensuite le film est plutôt divertissant, malgré quelques petites longueurs et reste un modèle dans le genre.
    Yves G.
    Yves G.

    1 278 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mai 2018
    Une mystérieuse soucoupe volante se pose dans le centre de Washington. Deux créatures en sortent devant une foule nombreuse et un cordon de police. Klaatu, un extra-terrestre, déclare venir en paix ; mais, lorsqu'il tire de sa veste un cadeau pour ses hôtes, un soldat nerveux tire et le blesse. Gort, un géant qui l'accompagne, réplique en désarmant d'un rayon laser hyperpuissant les militaires présents.
    Klaatu est amené dans un hôpital. Aux officiels de la Maison-Blanche venus à son chevet, il déclare avoir un message à adresser à tous les chefs d’État de la planète. Mais on lui répond qu'une telle réunion n'est pas possible.
    Klaatu décide alors de se fondre dans la population. Il s'installe dans une pension de famille. Ses voisins : une jeune veuve de guerre et son fils.

    J'avais vu "Le Jour..." au début des années 80 en VHS chez ma grande sœur, probablement en version doublée, à une époque où le snobisme de la VOSTF ne m'avait pas encore contaminé. J'en avais gardé un souvenir enthousiaste.
    Qu'en penserais-je trente ans plus tard, l'innocence de mes jeunes années en moins, le visionnage d'une bonne centaine de films de SF aux effets spéciaux autrement sophistiqués en plus ?

    À mon grand étonnement, je ne me suis pas ennuyé une seule seconde. Je me suis laissé prendre à cette histoire d'une grande fluidité, réalisée sans temps mort par Robert Wise - qui n'était pas encore l'un des plus grands réalisateurs d'Hollywood avec "West Side Story" et "La Mélodie du bonheur". Elle contient quelques scènes d'anthologie qui m'avaient durablement marqué : l'atterrissage bien sûr de la soucoupe volante, que j'ai raconté en préambule, la rencontre de Klaatu et du professeur Barnhardt qu'il aide à résoudre les équations les plus compliquées (le genre de prodige dont j'étais friand), la panne générale d'électricité que Klaatu organise pour démontrer au monde ses super-pouvoirs (et qui donne son titre au film)...

    "Le Jour..." est un film qui se prête à une lecture à plusieurs niveaux. Et il n'est pas sûr que du haut de mes douze ans, je les aie tous compris. Le premier est bien sûr politique. En pleine guerre froide, en pleine hystérie maccarthyste, "Le Jour..." est un plaidoyer pacifiste et un réquisitoire antinucléaire. Étonnant que ses auteurs ne se soient pas retrouvés sur la liste noire du sénateur du Wisconsin. Dès 1951, six ans à peine après Hiroshima, la crainte de voir les deux Super Grands s'entretuer et entraîner la planète entière à sa perte dans leur combat fratricide est popularisée. Robert Wise se fait le porte-voix de tous les opposants à l'arme atomique en mettant dans la bouche d'un extra-terrestre un message typiquement hobbesien : "Pour mettre un terme à ce combat sans issue, pour rompre avec la menace de votre destruction, remettez votre sécurité entre les mains d'une autorité supérieure qui vous garantira la paix".

    Il est une autre dimension, que je n'avais pas comprise et que j'ai découverte à la lecture de la notice de Wikipedia consacrée au film : l'allégorie christique. Klaatu vient sur terre avec un message de paix et d'amour. Il prend le nom de "Mr. Carpenter" (charpentier). Incompris des hommes - qui lui tirent dessus - il est tué, ressuscite grâce aux soins de Groot et repart dans les cieux après nous avoir transmis son évangile.

    "Le Jour..." a fait l'objet d'un remake en 2008 avec Keanu Reeves. Il a la réputation d'être calamiteux. Je ne l'ai pas vu et n'ai aucune curiosité de le voir. Je préfère l'original en noir et blanc et son parfum de madeleine.
    7eme critique
    7eme critique

    459 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mai 2017
    "Le jour où la Terre s'arrêta" n'est pas qu'une simple invasion extraterrestre !
    Doté de plusieurs messages, que ce soit sur un aspect politique ou social, le cinéaste Robert Wise dresse le portrait de la société Américaine avec ce film. Les effets spéciaux ne sont pas nombreux, c'est avant tout le fond qui sera recherché ici, l'invasion n'étant finalement qu'un prétexte. "Le jour où la Terre s'arrêta" s'imposera comme culte dans le domaine de la science-fiction. "Klaatu barada nikto !"
    ygor parizel
    ygor parizel

    200 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 janvier 2013
    Ce film peut être considéré comme de la science-fiction dite adulte (pas de guerre inter planétaire, ni de monstres hideux). Bon le scénario comporte des défauts, mais les sujets abordés sont intéressants. Le film a pris un coup de vieux mais reste tout de même d'assez bonne qualité et ne manque pas de charme.
    Fabien S.
    Fabien S.

    454 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 décembre 2021
    Un chef d'œuvre de science fiction en noir et blanc. Un très bon film. Un bijou de cinéma. Une petite merveille.
    paul
    paul

    19 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2021
    On peut dire que Le Jour où la Terre s'arrêta est un film novateur, pour l'époque, scellant les prémices d'un concept, repris maintes fois dans les films de science-fiction jusqu'à aujourd'hui.

    Pourtant, on assiste là à une fiction qui n'en est pas vraiment une. Au travers les traits de l'extraterrestre (qui ressemble physiologiquement à l'homme), on jouit de toute l'objectivité (ou presque) d'une opinion extérieure, qui viendrait en juge sur les affaires du monde. Et la sanction d'arriver. La critique d'un monde, divisé en deux, enclin au conflit, permet au spectateur, au delà de l'image, de réfléchir.

    A travers Klaatu, le cinéaste apporte un recul politique sur les faits, presque impossible, il chérit l'idéal d'un monde sans violence, sans guerre. Il symbolise aussi toutes les angoisses de l'époque, en temps de Guerre Froide : la peur permanente, qui conduit à la dénonciation, aux trahisons (cf. Klaatu dénoncé au Pentagone), un monde corrompu, puérilement violent, ou à l’antinomie des penseurs, les chefs d'états n'arrivent pas à se mettre d'accord pour un lieu de rendez-vous, scellant l'avenir de la terre.

    Et parce que c'est de ça dont il est question, cette adaptation du livre de Harry Bates (Farewell to the Master) se termine par ce que l'on pourrait qualifier de question ouverte : c'est à vous de décider ! (adressé en définitive, à travers le scénario, au spectateur). Klaatu qui repart ainsi sans avoir causé le moindre dommage à l'homme (c'est plutôt le contraire !), nous laisse désormais, à une époque ou le cinéma était un art démocratisé au possible, juge, et même acteur. Acteur, oui, dans une période emprise par la peur du phantasme de l'apocalypse nucléaire, c'est à nous de changer les choses !
    Romain Z
    Romain Z

    10 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 novembre 2021
    1951. Robert WISE est vraiment un cinéaste a (re) découvrir.Après 2 westerns qui ne ressemblaient pas à des westerns il réalise un film de SF ou en pleine guerre froide ,un extraterrestre débarque sur Terre pour mettre toutes les nations devant leurs responsabilités concernant le péril atomique. Un petit miracle ! Et si finalement notre salut venait de l'Espace ?.
    Charlotte28
    Charlotte28

    90 abonnés 1 728 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2024
    Passant outre l'efficacité des "effets spéciaux" ce récit de SF s'inscrit dans une époque où la guerre froide plane sur le monde dans une course à l'armement et à la conquête de l'espace effrénée, rendant son propos d'autant plus sarcastique alors que les hommes ont perdu de vue l'essentiel, incapables de mettre de côté leurs égos mesquins, leurs attaques préventives, leurs ambitions personnelles. Illustrant l'échec absolu de la SDN voire de l'ONU, le système planétaire érige en seule règle la préservation des autres espèces dans l'idée cynique que les groupuscules peuvent s'entre-tuer, non en menacer un autre. Associant réflexion, intelligence, pragmatisme, cet alien flegmatique ne manque pas d'humanité, nous mettant face à nos propres contradictions et violences pérennes. Evidemment désuet dans l'emphase de sa musique ou l'ancrage contemporain de certaines répliques, ce film n'en demeure pas moins pertinent et actuel dans son propos. Efficacement lucide!
    FaRem
    FaRem

    7 398 abonnés 8 816 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 juin 2014
    Je n'avais pas aimé le remake mais alors pas du tout donc je voulais voir l'original pour me faire un vrai avis. Sortie en 1951 ce film est bien sur moins spectaculaire que le remake mais s'attarde plus sur le fond avec ce message précurseur celui des dégâts faits par les hommes sur la terre ce qui oblige les habitants qui vivent ailleurs à sortir de leur silence pour nous mettre en garde. Pour un film de cet age la c'est plutôt pas mal les décors sont encore corrects il y a 2/3 effets spéciaux un peu vieillot mais c'est toujours moins ridicule que les films de notre époque bourré de post prod. L'histoire est bien menée mais ça manque un peu de panache elle est pas assez soutenue pour arriver à me captiver jusqu'au bout c'est dommage mais dans l'ensemble je l'ai quand même plus apprécié que le remake.
    NeoLain
    NeoLain

    4 231 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 août 2012
    Je vais mettre une étoile pour pas trop faire le furieux mais bon... On se rend compte avec le temps qu'il se passe quasiment rien, tu t'ennui, une réalisation très lente, le réal Wise que j'adore notamment pour son West Side Story mais pour ce long-métrage SF ça passe pas. C'est limite le remake est plus enthousiasmant même-ci lui aussi partait en vrille au fur et à mesure. Ils se collent en faite, un coup il y a du mieux dans l'autre, un coup ya du mieux dans l'un... Comme le robot par exemple, c'est sur dans le remake il à plus de gueule. V'là, juste la bonne entrée en matière de la première minute nous laisse croire à du costaud de la SF nostalgique. En gos kif kif quoi.
    cylon86
    cylon86

    2 255 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2018
    Voilà bien un exemple frappant de ce que la force d'un scénario et de son message sont capables de faire avec peu de moyens. Si "Le jour où la Terre s'arrêta" est un immense classique de la science-fiction, ce n'est pas grâce à ses effets spéciaux ayant terriblement vieillis ni à ses costumes affreusement kitsch (aujourd'hui, le robot Gort a l'air d'une version discount des Daft Punk) mais bien grâce à la puissance de son propos terriblement encore d'actualité d'aujourd'hui. Nous sommes en pleine Guerre Froide quand Robert Wise réalise le film, la peur de l'autre est plus prégnante que jamais et voilà que débarque Klaatu (Michael Rennie dans son meilleur rôle), un extra-terrestre venu apporter un message de tolérance à tous les êtres humains. Des humains qui, en 1951 comme en 2018, semblent ne vivre que dans le conflit en ayant une peur irrationnelle de ce qu'ils ne peuvent pas comprendre, préférant alors piétiner l'amour et la paix au nom de leur liberté individuelle. Se reposant essentiellement sur son message philosophique nous renvoyant notre propre nature en pleine figure, "Le jour où la Terre s'arrêta" est une œuvre intelligente qui sait transcender les époques grâce à un regard particulièrement lucide. Sorte de figure christique extra-terrestre, Klaatu vient leur apporter un message et tâche de leur faire comprendre la menace qu'ils font peser sur eux-mêmes, reste à savoir s'ils l'écouteront. Un film fort et puissant, réalisé intelligemment et joliment interprété, en faisant un indémodable classique dont le souvenir le plus intemporel est bien entendu l'utilisation de la célèbre formule : "klaatu barada nikto".
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