Avis sur Les Implacables

Retour de Raoul Walsh au western avec des extèrieurs immenses et beaucoup de personnages dans le plan! Le film est au dèpart un roman d'un spècialiste du western: Clay Fisher, qui en a fait des dizaines dans sa carrière! il y a d'abord une ampleur dans "The Tall Men", une sorte de majestè dans le traitement des paysages et dans l'utilisation du Scope absolument formidable! Walsh fait parti de ces cinèastes qui ont intègrès le Scope au point qu'on a l'impression ici que le format a ètè fait pour lui! On trouve dans ce western des personnages qui illustrent le caractère èquivoque de cette opposition classique de la brute et du gentleman, opposition parallèle à celle du bon et du mèchant, mais qui ne la recoupe pas forcèment! Clark Gable joue avec dècontraction le rôle d'un gentleman sudiste qui, sans renoncer pour autant à sa condition aristocratique, devient un voleur de grand chemin! Ses rapports avec Jane Russell qui apporte à son personnage une drôlerie, une chaleur, une vivacitè, (il faut voir Gable lui rèchauffer les pieds) sont souvent d'anthologies et amusants! Robert Ryan entre aussi de plein pied dans l'aventure avec une jolie rèplique dèdièe à Gable: "Chaque petit garçon rêve de devenir comme lui, et chaque vieillard rêve de l'avoir ètè". Quant à la richesse des thèmes que le cinèaste aborde, ils sont en tout point remarquables! Sans oublier la chanson rèjouissante de Jane Russell qui plane tout du long de ce convoyage entre attaques indiennes et autres pèriples en tous genres où l'on a parfois l'impression d'être vraiment au coeur du troupeau...

Un exellent western de Raoul Walsh, tenant aussi bien à cette histoire de convoyage qu'à la relation hilrante entre Jane Russel et Clark Gable, un très bon scénario.

Malgré une intrigue qui n’est guère palpitante et qui manque de rebondissements, ce western se visionne tout de même sans réel ennui grâce à la très belle mise en scène de Raoul Walsh et à la présence d’une superbe photographie. On notera d’ailleurs que le Scope est ici vraiment bien utilisé. De plus, nous avons le droit à un casting qui est composé de Clark Gable, Robert Ryan et de la toujours ravissante Jane Russell qui s’avère plutôt convaincant.

Les implacables est un film moyen de Raoul Walsh. La mise en scène du réalsiateur reste simple, les acteurs comme Clark Gable, Jane Russell ou encore Robert Ryan sont corrects dans leurs rôles mais sans plus, le scénario est travaillé mais je n’ai pas accroché à l’histoire etc… Bref, je ne mettrais que deux étoiles.

Le grand réalisateur Raoul Walsh (l'un des borgnes de Hollywood) signe une fois de plus un superbe film. Un magnifique western que n'aurait pas renié un John Ford. Le début est la seule chose qui manque de consistance ; entre le coup de foudre express et le marché express il reste que le prologue est bien long. Mais une fois le premier quart d'heure passé l'histoire prend place. Le face à face entre Robert Ryan (égoïste, ambitieux et matérialiste) et Clark Gable (aventurier, simple et intègre) n'est pas sans rappeler le face à face entre James Stewart et John Wayne dans le chef d'oeuvre de Ford 'L'homme qui tua Liberty Valance". Walsh démontre, à l'instar de l'autre borgne qu'est John Ford, qu'il sait lui aussi filmer les grands espaces. Gable interprète un homme que Stark (Robert Ryan) résume de belle manière : "C'est le seul homme que j'ai jamais respecté, chaque petit garçon rêve de devenir comme lui, et chaque vieillard rêve de l'avoir été" ... Et c'est bien vrai. En bonus, Jane Russell apporte du charme à ce western bien construit et extrêmement plaisant.

Les implacables est un western typique du style Raoul Walsh où l'homme se retrouve confronté à une nature personnifiée, magnifiée et où les sentiments et les passions se confrontent avec intensité. Le scénario prend place dans le Montana juste après la guerre de sécession, dans une ambiance hivernale très fortement mise en valeur, où les Indiens Sioux apparaissent comme la principale menace relative aux héros dans une nature plutôt hostile. La rencontre Clark Gable - Jane Russell est savoureuse, chacune de leur confrontation fait jaillir un intérêt, de par le jeu d'acteur, les dialogues succulents ... Quant à Robert Ryan, il campe un personnage plutôt "bad guy" mais très nuancé, tout en finesse. Si le film commence plutôt bien, le reste de la première moitié est très moyen, l'histoire s'essouffle assez vite et l'ensemble est avant tout sauvé par des dialogues relevés. La seconde moitié est bien plus enthousiasmante, avec de magnifiques scènes de cattle-drive tournées dans les paysages mexicains (sensés représentés la route Texas-Montana). Cependant, les scènes qui font réapparaître les Indiens sont à nouveaux très binaires, assez caricaturales. L'ensemble se laisse regarder avec un certain plaisir sans pour autant transcender le genre, emmené avec panache par le charme et l'humilité du "King" Clark Gable.

Indiscutablement un beau film avec deux acteurs de poids et une actrice qui tient beaucoup de place sans agir, un peu semblable à Marilyn dans ''Rivière sans retour''. Les extérieurs sont grandioses avec de nombreux figurants et des vaches par centaines comme les grands auteurs de cette époque aimaient en mettre en scène. Ils font penser aux généraux napoléoniens qui dirigeaient les troupes du haut de collines. Malgré tout cela ce film s'éloigne un peu du genre surtout à cause des séquences de repos et du temps qui est consacré à Jane Russel, c'est plus une épopée doublée d'une romance avec une morale finale que Victor Hugo aurait adoré.''C'est le seul homme que j'ai jamais respecté, chaque petit garçon rêve de devenir comme lui, et chaque vieillard rêve de l'avoir été '' dira Nathan Stark en évoquant Ben Allison. Walsh est un immense metteur en scène de westerns mais ici on voit bien la différence avec Ford dont le talent lui est encore supérieur. Si on compare ''les implacables'' aux ''Cheyennes''dont le rythme est voisin, il y a quelque chose qui manque ou plutôt beaucoup de choses en plus dans les plans de Ford. Nous sommes exactement au coeur de l'écriture cinématographique, c'est édifiant. Dans ''les cheyennes'' un cinéphile ne s'ennuie jamais, ici quelquefois.

Quel bonheur de retrouver ces grands westerns qu'Hollywood savait faire si magistralement, qui plus est lorque c'est l'immense Raoul Walsh derrière la caméra! Et il est peu dire que ces "Implacables" s'avère être un film magistral à bien des égards, et ce alors qu'il aurait pu être des plus banals sous la houlette d'un metteur en scène moyen. Mais c'est qu'il a le sens de la mise en scène, le grand Raoul! Génie des décors, de la construction des personnages, du jeu d'acteur minutieux... Tout semble être ici contrôlé au millimètre, tout en restant par ailleurs d'une grande densité et sachant se faire d'une grande profondeur psychologique. A ce titre, la relation entre Clark Gable et Jane Russell sait se faire particulièrement savoureuse car complètement à contre-courant du traitement habituel, leurs scènes communes se faisant même finalement assez rares. Walsh réussit qui plus est ce mélange quasiment impossible de drame et de comédie, certains passages se faisant carrément irrésistibles. Ainsi, ce qui aurait pu être une banale histoire de convoyage se transforme en aventure exaltante, réussissant avec la plus grande des subtilités le dosage entre action et sentiments. N'ayons donc pas peur des mots : "Les Implacables" s'avère être un immense moment de cinéma et un incontournable à tout point de vue. Magistral.

Il est urgent de donner enfin à Raoul Walsh, le statut qu'il mérite, celui, à l'égal d'un Ford, d'un immense cinéaste.
et qu'on en finisse avec cette absurde étiquette de faiseur talentueux qui lui colle à la peau comme à celle d'un Michael Curtiz.
Dans " Les Implacables" (titre français), 1955 , Walsh se fait manifestement plaisir à simplement filmer en scope des personnages dans un paysage.
Dans les Implacables il y a encore le génie de la mise en scène aussi bien dans l’intimité d'un dialogue prés d'un feu de camp qu'à l'occasion d'un travelling lors d'une poursuite à cheval.
Dans les implacables il y a aussi Jane Russell ( 💓) qui comme tous les personnages féminins du cinéaste, ne minaude pas et tient la dragée haute aux hommes.
As big as Life !

On ne peut pas dire que ça croule sous un rythme d'enfer et sous une cascade de rebondissements mais le vieux briscard Walsh réussit un bon western qui doit surtout en fait à un trio Clark Gable-Jane Russell-Robert Ryan en très grande forme ; de plus les trois acteurs jouent des personnages contrastés, avec leurs qualités et leurs défauts, ce qui ne fait que les rendre attachants. Quelques pépites niveau séquences comme celle drôle, romantique et érotique en même temps entre Gable et Russell dans la cabane qui n'est pas sans rappeler la scène du motel dans le génial "New York-Miami" (avec le même Gable d'ailleurs !!!) ou encore celle où Robert Ryan dit l'estime qu'il a pour son rival, ce qui n'est pas sans faire penser cette fois à la dernière scène du génial lui aussi "Gentleman Jim" (du même Raoul Walsh !!!).

Beaucoup d'ennuis et de blablas inutiles dans ce western banal et bourré de clichés. Un film dont on aurait très bien pu se passer.

Voilà une femme fière qui veut emmener les hommes à des idéaux plus grands qu’eux.
Un western où la femme a une place prépondérante au sein des cow-boys vaillants.
Un film passionnant, aventure et vengeance, grands espaces et poursuites fébriles.

Un western qui manque cruellement d'envergure pour être captivant, des longueurs qui plombent l'ensemble. Dommage car l'ouverture était très bonne et entrait tout de suite dans le vif du sujet mais le film tombe ensuite dans un rythme lénifiant rédhibitoire et ne devient qu'un enchainement de scènes décalées. Le personnage interprété par Jane Russell est d'une vulgarité affligeante et le charme de Clark Gable a quelque chose de terriblement désuet. Très décevant malgré la belle photographie.

J'ai lu je ne sais ou que "Les implacables" faisait parti des meilleurs films de la longue carrière de son metteur en scène Raoul Walsh, en le voyant, je constate que ce long métrage a de l'ambition mais qui a aussi un peu mal vieillit !! Le cinéaste prend son temps à l'écran pour nous raconter l'avant et le pendant de l'expédition de milliers de bétails contre une belle somme d'argents du Montana au Texas avec sur le chemin des embuscades avec des Indiens et des bandits. Le film commence mal pour ma part dans les montagnes enneigées ou l'on voit les personnages filmés dans des décors studios et des plans qui, visuellement , laissent a désirer. On peine a suivre la suite qui est plus intéressante en avançant avec des scènes impressionnantes des attaques ennemis et puis il faut dire que le trio de vedettes principaux Clark Gable, Robert Ryan et la belle Jane Russell s'en tirent plutôt pas mal dans leurs jeux avec les seconds roles. Mon avis sur ce long métrage est plutôt moyen et les oeuvres de fin de carrière de Raoul Walsh ne sont pas terribles à mon gout.

Dès les premières images, on sait que l'on est dans un film qui va nous surprendre, un western de belle tenue, et on ne se trompe pas, les chevaux progressant à flan de montagne enneigée, un pendu accroché à un arbre sans feuille, et la réplique qui claque comme un revolver, " on voit que l'on se rapproche de la civilisation".
Ensuite, tout s'enchaine très vite, les personnages prennent enfin leur place, et tout le talent de Raoul Walsh se met au service du cinéma, son sens du rythme, des grands espaces, un technicolor impeccable, un cinémascope grandiose, et une direction d'acteurs aussi judicieuse que jubilatoires.
Et on suit cette folle aventure aux côtés de Gable, et de Jane Russell, quelle femme forte, quelle présence à l'écran, elle tient le film antre ses mains, à chaque apparition elle est parfaite, quel plaisir. Bien sûr, Robert Ryan, l'air de ne pas y toucher, à une belle présence et offre une belle rivalité à Gable, qui dans un autre genre, laisse lui aussi exploser son sex-appeal.
Enfin, il faut regarder les moyens qui sont mis en œuvre pour nous offrir ce grand spectacle, ce troupeau de bœuf, la poussière qui se soulève sur leurs pas, la conduite des cow-boys, aujourd'hui, serait-il encore possible de réaliser un tel film avec les mêmes conditions, très certainement pas, fond vert et CGI serait utilisé pour un rendu bien moins réaliste.
C'est un grand western, a n'en pas douter, une pépite brut au même titre que les grands westerns de John Ford, à une différence prêt, c'est que Walsh utilise son art uniquement dans le but de nous divertir.