Avis : A nous la victoire - Page 2

Un film à l'histoire complètement improbable dont on connaît la fin dès le début et, dans ce cas, autant le passer en accéléré pour gagner du temps. Ne peut intéresser que les amateurs de football.

Si John Huston a pris le tournage un peu par dessus la jambe, il reste néanmoins une belle maîtrise du sujet et une situation cocasse dans un milieu si dur. L'originalité supplémentaire, au-delà même du casting d'acteurs impressionnant est la présence de vrais joueurs de football internationaux de différentes nationalités (comme dans les prisons de l'époque) européennes des années 70-80. un très bon divertissement qui subit souvent les foudres des critiques que je trouve personnellement un peu dures. On passe un bon moment, et c'est bien l'essentiel.

Un film totalement improbable (des nazis qui jouent au foot avec des prisonniers) et pas du tout passionnant, on s'ennuie pendant deux heures.

Beaucoup de chose très improbables dans ce film, un match de foot entre prisonniers alliés et nazis durant la seconde guerre mondiale, Sylvester Stallone gardien de but, Pelé acteur qui fait des petits-ponts à des nazis... et pourtant ce n'est jamais ridicule.
La première partie (avant le match) est bonne et cette histoire d'évasion sur fond du match de foot initié par le Major nazie nous captive. John Huston aurait peut-être dû rendre les matons plus sévères car ici il est difficile de détester les antagonistes tant ils sont prévenants avec les prisonniers. Le metteur en scène a fait le choix de faire un film plus léger que son sujet ne laisse présager.
La partie finale consacrée au match de foot est moins beaucoup moins intéressante, trop longue et contient beaucoup de clichés.

« Victory » (A nous la victoire) est l’archè type du film commercial sans intérêt. Il souffre d’un défaut de crédibilité certain dans le scénario (les joueurs-prisonniers préfèrent reprendre le match plutôt que de s’évader !!!) et la présence d’un joueur de couleur, est impensable sous l’occupation nazie. En acceptant ces incongruités (après tout c’est du cinéma) Huston réalise un film au casting impressionnant, comprenant Michael Caine, Sylvester Stallone, Max Von Sydow, Pelé (bien dans son seul rôle à l’écran) et Carole Laure, auxquels se joignent quelques stars du ballon rond comme Oswaldo Ardiles, Bobby Moore, Paul Van Himst, Kazimir Deyna. Si la première partie est tenue, quoique très convenue, le match de foot est plutôt mal filmé, malgré des séquences habillement construites par Pelé lui même. Généralement les films américains sont plutôt bon dans leurs sports d’équipe, football, basket, hockey sur glace. Mais en 1981 la révolution portée par l’équipe féminine des USA (championne du monde et championne olympique) n’avait pas encore commencé, le soccer était alors considéré comme un sport de Chicanos. Certes quelques numéros d’Ardiles et la bicyclette de Pelé régalent, mais Stallone en gardien de but est grotesque. Si globalement l’ensemble se laisse voir sans déplaisir, avec une fin amusante, il ne génère guère de passion, ni de suspens.

Un très bon film d'évasion sur fond de match de foot !! L'histoire est captivante, l'ensemble bien rythmés et le match final dure pas moins de 30min !! Stallone est très bon, physiquement bien affuté et apportant une bonne dose d'humour !! Son duo avec Michael Caine fonctionne à merveille

Grand réalisateur de classiques comme "Le faucon maltais", "Quand la ville dort" "Les Désaxés", John Huston nous livre une sorte de remake de la Grande Evasion de John Sturges sorti 18 ans plus tôt.
En fixant son action dans un camps de prisonniers de guerre allemand durant la seconde guerre mondiale, le réalisateur se sert du sport, ici le football, pour toile de fond.
C'est donc une équipe de football internationale de prisonniers de guerre qui lors d'un match contre les meilleurs joueurs allemands tentera de prendre la fuite au cœur de Paris.
Entre scènes dans le camps, dans les bureaux nazis, dans les prisons, dans les camps de travail, tous les ingrédients du film de guerre sont bien présents.
Entre les scènes d'entrainement, le recrutement et le match final avec ses rebondissements, tous les ingrédients du film de sport sont également présents.
Le réalisateur réussi donc le tour de force de mélanger les deux genres avec brio!
On notera d'ailleurs un casting de fou mélangeant aussi bien Sly Stallone que Michael Caine, Max Von Sydow (L'Exorciste), la belle Carole Laure, le français Jean François Stévenin et le roi Pelé (icone historique du foot!).
Un grand film de genre de guerre et de sport. Pour moi, une réussite!

On lorgne du côté sérieux, dès la première scène du film et du côté de la farce pour tout le reste. Le metteur en scène, incroyable de retrouver John Huston dans cette aventure, ensuite le ricain, Stallone, corps sculptural alors qu'il est dans un camps de prisonnier, le reste est désinvolture et pastiche de film de guerre. L'histoire se met en place, sans grande originalité, pas trop d'effort pour rendre le film réellement réaliste. La preuve lorsque le public se déverse dans le stade à la fin du film, on voit les personnes en gros plans, avec des vêtements d'époque et les autres figurants habillés, j'imagine avec leurs propres vêtements, cheveux longs et pas du tout le style des personnes de 1942, date à laquelle devrait se situer cette histoire.
Alors, c'est la bonne blague, film dans la carrière de Sly, et de Michael Caine à ne pas retenir forcément, le plus incroyable, c'est que cela se laisse regarder malgré toutes ses imperfections.

Un bon petit film où l'on sent bien que l'histoire n'est qu'un prétexte pour faire venir dans un film des ex-gloires du football. Cependant, cela permet d'en faire une histoire plutôt originale. Le film est quand même très loin de "la grande évasion" qui fait figure de véritable valeur étalon dans ce genre de film mais il reste cependant très agréable à suivre. Un autre petit défaut, c'est aussi un trop plein d'héroisme mal placé, mais c'est pas grand chose.

un bon film sur le foot et la guerre mais par contre hormis le foot l'histoire reste quand même très très moyenne pour pas dire mauvaise . sa fait plaisir de voir des grande star du cinéma avec des légende du foot comme Pelé et Bobby Moore . des second pas terrible coter allemand

Plein de bonnes idées dans le film... Une première partie digne des meilleurs films de guerre et d'évasion et une deuxième partie trop inégale surtout une fin, à partir du milieu de match qui devient presque de la SF !
John Huston (un de mes préférés) et un casting étonnant (Stallone s'en sort parfaitement) font un film presque comique, ce qui n'est à l'évidence pas voulu. C'est dommage, de très belles scènes mais trop rare et des scènes plus râtées et trop nombreuses.

L'exemple parfait du film tapageur : un grand réalisateur, des acteurs capables de faire venir le public (Caine, Stallone), et une grande star du ballon rond (Pelé) because le film est centré sur le football (mais durant la seconde guerre mondiale, dans un camp de prisonniers, faut quand même qu'il y ait une excuse historique à un film sur le foot).
On mixe le tout, et ça donne quoi ? "A nous la victoire", un film franchement raté. Personellement, je déteste le football, donc j'aavais accepté de voir ce film uniquement pour Michael Caine (un de mes acteurs préférés depuis que je l'ai vu dans "L'homme qui voulut être roi") et pour voir comment Pelé se débrouille en acteur. Je me suis rarement autant ennuyé devant un film. Un navet.

Tout d'abord intriguer par cette idée de mélanger Foot et seconde guerre, j'avoue avoir été pris au "jeu".
Max von Sydow est toujours aussi parfait dans sa maitrise et stallone porte un rôle assez changeant mais très attachant.
Film assez moralisateur finalement mais subtilement mené pour ne pas en être écouré.
On passe donc un très bon moment.

Un film de guerre de sport ! Si j’avais su que ce mélange de genres pouvait exister et réunir Stallone, Caine et Pelé, je me serais sûrement dit qu’il fallût que je regardasse La Grande Évasion de nouveau. Il y en a des airs dans cet opus de Huston au climax modeste, et qui nous laisse dans le léger doute – irrésolu – de confier sa satisfaction ou à la balle tirée du pied ou à celles tirées du fusil.

Quoique, à y bien penser, c’est un film pacifique, abondamment barbouillé de la croix nazie certes, mais qui ne cherche pas à diaboliser les individus, ni à distiller des mauvais perdants chez les Allemands (on entend enfin Von Sydow parler leur magnifique idiome !). Cela ne veut pas dire non plus que la propagande est remisée, mais elle devient médiatique et non plus belliqueuse, puisqu’elle se découvre dans l’ironie amère d’applaudissements en boîte chez le commentateur radio britannique.

Il n’y a malheureusement pas de réelle montée en pression, et les affiliations essentielles ne sont pas à chercher du côté des personnages : les lieux ont plus de valeur, et les rapports qu’ils entretiennent avec le casting sont ceux auxquels on doit s’attacher, même si les paraboles rendent ça peu clair – elles sont largement utilisées pour pallier les sauts un peu périlleux d’espace et de temps.

Il manque en fait l’indispensable : une conclusion cathartique à l’esprit sportif, et une tension continue dans l’atmosphère de guerre. L’émergence du fair play dans une unfair war est une trouvaille qui vaut le détour, tout comme les interprètes et la reconstitution d’un match par dix-huit footballeurs professionnels, mais ses deux thèmes principaux ne sont pas vraiment exploités.

septiemeartetdemi.com

Comme pour mettre un peu plus de distance entre lui et "Rocky", Sylvester Stallone tourne en 1980 le curieux "Escape to Victory" de John Huston avec une distribution ètonnante où il joue aux côtès de Michael Caine, Max von Sydow, Carole Laure et même le roi Pelè! Sly ne cache pas qu'il avait un peu le trac en jouant au foot devant Pelè! Mais "Rocky" a rèussi à donner de sa personne en jouant le plus naturellement du monde face au plus grand joueur de tous les temps! Ce film plutôt sympathique peut apparaître comme une erreur dans la carrière de Huston et tous les critiques paraissent prêts à le considèrer comme un film inutile, mais cela n'entache en rien la carrière de ce grand cinèaste riche de rèalisations prestigieuses...