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    I am Josh Polonski's brother
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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 090 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 novembre 2020
    Parcours insolite que celui de ce jeune réalisateur marseillais aux racines israéliennes qui décide à moins de trente ans de prendre la route de New York pour mettre sur pied une trilogie qui emprunte la voie étroite du cinéma vérité de John Cassavetes et de Morris Engel. Autre parenté cinématographique revendiquée, le cinéma de Jim Jarmusch à qui Raphael Nadjari emprunte Richard Edson, l'acteur de "Stranger than Paradise" (1984) qui sera présent dans les trois films. "I am Josh Polonski's brother" se passe dans le Lower East Side où une famille juive ashkénaze regroupée autour de la mère et de ses trois fils se débat pour continuer de faire vivre leur magasin de tissus périclitant à petit feu dans une Orchard Street (rue commerçante du quartier) subissant des mutations importantes. Dans un style documentaire (tourné en Super 8 gonflé en 16mm) qui peut dérouter, Nadjari suit la routine des trois frères qui s'inscrit entre le magasin et l'appartement maternel où les repas familiaux sont l'occasion de discuter de l'avenir du commerce et de l'éducation des enfants. Seul Josh (Arnold Barkus) est encore célibataire. Sans aucun effet de mise en scène et en saisissant sur le vif le travail des acteurs, le jeune réalisateur décrit parfaitement l'aspect tout à la fois rassurant mais aussi étouffant de la famille juive qui ne sera pas sans importance pour éclairer la suite de l'histoire. Un matin comme tous les autres, Josh est abattu d'une balle en pleine tête devant le magasin. La famille se resserre immédiatement autour de l'essentiel qui est de préserver la survie des membres restants. Mais Abe (Richard Edson) ne parvient pas comme son frère Ben (Jeff Ware) à surmonter cette perte qu'il ne s'explique pas. Il commence à suivre la trace de son petit frère qui ne vivait pas selon les préceptes inculqués chez les Polonski. On peut penser alors que Nadjari va rejoindre la route balisée du revenge movie. C'est de toute autre chose dont il va nous parler. D'un frère en quête de sa propre identité qui à travers la recherche des dernières fréquentations de son cadet, se demande quelle part de lui-même était contenue dans la personnalité de Josh et inversement. Un jeu trouble se met en place, Abe marchant désormais sur un fil entre ses anciens repères et une voie plus sinueuse ouvrant sur l'expression de ses sens. Là encore, Nadjari en ne s'encombrant pas d'un scénario narratif trop pesant cherche à faire ressentir le trouble qui s'empare d'Abe découvrant une autre part de lui-même. C'est un cinéma exigeant que propose le jeune réalisateur ambitieux, où rien n'est gratuitement donné au spectateur qui doit faire l'effort de placer son œil dans le regard de Richard Edsonpour tenter de comprendre la fêlure qui peut à un moment inattendu faire sortir chacun d'entre nous de la route tracée. A noter que le nom de Polonski a été donné à Josh en hommage à Abraham Polonsky scénariste et réalisateur placé dans les années 50 sur la liste noire d'Hollywood.
    Henrico
    Henrico

    133 abonnés 1 268 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 juin 2010
    L’admiration des critiques français pour ce film tient surtout du chauvinisme plus qu’à une quelconque objectivité d’analyse cinématographique. Le réalisateur n’aurait pas été français que les commentaires auraient été moins complaisants. CCar ce n’est pas seulement la mauvaise qualité des images et du son dues aux faibles moyens de Raphaël Nadjari que l’on peut regretter dans son film. D’autres réalisateurs avec le même manque de moyens ont eu souvent bien plus de réussite. L’amnésie franchouillarde devrait se rappeler la qualité de certaines réalisations aux poches percées de l’underground américain des années 70 et même 80. Certains chefs-d’oeuvres de Cassavetes ou de Jarmush, n’étaient guère mieux financés au départ. Quand aux réalisations de metteurs en scènes désargentés du tiers-monde, ou de pays émergeants, c’est une pelleteuse mécanique qu’il faudrait pour les réunir et les empiler. Le mexicain Fabrizio Pradal s’est même payé le « luxe » de tourner son film en vidéo, et en un seul plan séquence. Choix économique, plus que stylistique, qui n’a pas empêché « Tiempo Real(Temps Réel) » de captiver tous les publics où il a été montré et de récolter des prix dans de multiples festivals. Le problème avec « I Am Josh Polonski’s Brother», c’est qu’il met énormément de temps à captiver. Les maladresses techniques et stylistiques sont très nombreuses. Des focalisations sur des détails lors d’un dialogue, alors que l’intérêt dramatique de l’instant demandait une autre focalisation. Et inversement, des plans séquence trop longs pour certaines scènes, ralentissant le suspense. En revanche, d’autres scènes sont parfois escamotées alors qu’elles nécessitaient un traitement plus long, et en finesse, limitant ainsi leur impact émotionnel. En outre, la fin du film, en queue de poisson, vient définitivement gâcher ce qui, par une intéressante transposition de l’intrigue originelle dans un contexte juif new yorkais, semblait s’annoncer comme l’une des meilleures adaptations cinématographiques d’une œuvre de Dostoievski.
    arnaud1972
    arnaud1972

    24 abonnés 102 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 décembre 2009
    genre cinèma indépendant new-yorkais, l'image est très belle, on pense parfois à du scorcese, au premier jarmusch ou à du casavettes (c'est dire!!!). Film court (1H20) entre étude sociologique de la famille juive et polar sur fond de meurtre dont l'équilibre au final passionne peu!!!dommage car tous les ingrédients étaient réunis...
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