Avis sur Bubba Ho-Tep

Après une èclipse, le rèalisateur Don Coscarelli signe une adaptation d'une nouvelle de l'ècrivain amèricain Joe R. Lansdale et ressuscite le personnage de la momie dans un divertissement fantastique curieusement culte! L'histoire est totalement improbable: Elvis Presley n'est pas mort et se retrouve pensionnaire dans une maison de retraite en combattant une momie malèfique avec pour compagnie un faux Kennedy! Le problème avec "Bubba Ho-tep", c'est qu'une fois que vous connaissez le pitch, il y a plus grand chose à raconter ou presque! Les rèpliques fusent "J'avais pas bandè depuis deux èlections prèsidentielles" dans un film graveleux ou Bruce Campbell campe un curieux Elvis! On n'est tout de même loin de son chef d'oeuvre "Phantasm"! "Hail to the King , Baby !"...

Bubba Ho-Tep se veut original, drôle et touchant à la fois. Ce film ne s'adresse en aucun cas aux fans de films d'horreur ou d'épouvante, il s'agit plutôt d'une comédie parodique. L'humour est d'ailleurs la force de ce film et, d'une certaine façon, ce qui le sauve...
La momie passe relativement peu de temps à l'écran, jusqu'à la confrontation finale qui n'a rien de véritablement dantesque.
Le point le plus intéressant dans ce film reste le choix des personnages: un Elvis Presley que tout le monde croit mort, un homme qui prétend être le président Kennedy et bien sûr, Bubba Ho-Tep, la momie ressuscitée d'un ancien pharaon. En effet, tous ces personnages étaient "des rois" qui livrent ici leur combat de la dernière chance.
Le film se laisse regarder, mais il n'est pas vraiment palpitant. On n'y retrouve pas de suspense s'intensifiant crescendo; il n'y a pas vraiment de climax, c'est comme un soufflé au fromage qui ne gonfle pas...
Au final, je suis resté sur ma faim et j'ai trouvé que ça manquait de punch. Je m'attendais forcément à mieux !

Un délire d'1h30 à base d'Elvis et de momies. Point fort du film, la narration très caustique. Soit on devient fan, soit on n'adhère pas du tout, moi j'appartiens à la première catégorie. En plus, vous aurez droit à des révélations inédites sur Marilyn Monroe !

Un petit délire cinématographique qui tient moyennement la route mais Bubba Ho-Tep reste sommme tout distrayant. Les dialogues sont amusants, ça manque de scènes loufoques mais ça peut se regarder.

On n'accroche pas du tout a "Bubba Ho-Tep". C'est déjanté certes mais ce n'est pas du déjanté amusant. Les blagues potaches tombent a l'eau. Souvent, pour ne pas dire tout le temps, vulgaire, ce film ne présente pas vraiment d'intérêt. C'est beaucoup trop lent, il n'y a pas de rythme. Tout ce la est fort dommage, car l'histoire pouvait paraitre intéressante. Mais l'ennuie nous prend trop vite.
Effectivement, la momie n'apparait que brièvement. c'est très bavard pour ne rien dire.

C'est frais, ça sort des sentiers battus, c'est délirant, grâce aux deux personnages principaux totalement déjantées et à un dialogue complètement décalé, parfois osé, mais qui colle bien au personnage d'Elvis notamment, et de son histoire rocambolesque.
Ces ingrédients rendent un scénario finalement assez simple vraiment prenant et hilarant, et on en demande pas plus. Une bonne parodie qui ne se prend pas au sérieux, qui assume ses manques et ses facilités, mais qui appuie bien sur ses qualités pour un bon petit résultat !

On peut apprécier le délire proposé ici par Don Coscarelli…ou pas ! Force est de constater que le réalisateur dynamite les codes du biopic en livrant cette mystification savoureuse par instants, surtout très atypiques dans le paysage cinématographique. Vibre la puissance d’un mythe sur le déclin qui trouve, comme ses fans, un nouvel habitat dans la maison de retraite de la même manière que le cowboy ou l’ex-président. En basant son film sur l’idée de sénilité idéologique, Coscarelli esquisse non sans justesse les traits ridés d’une génération en fin de vie. Le gros problème de Bubba Ho-Tep, en fait, c’est son humour. On retrouve d’ailleurs un esprit salace similaire aux suites de Phantasm où le personnage de Reggie devenait le ressort comique d’une saga glissant peu à peu dans le parodique, au risque de perdre son âme et son intérêt. Tout n’est qu’allusion placée en-dessous de la ceinture, d’un mauvais goût qui n’est même pas réjouissant. Trop c’est trop ; dommage car Bruce Campbell en Elvis Presley grisonnant mérite le détour. En somme, Bubba Ho-Tep est une curiosité loufoque, une anomalie qui propose son délire et s’y tient jusqu’au bout. Il reste au réalisateur à apprendre la finesse dans l’écriture

Suite à un quiproquo, Elvis est en maison de retraite, il fait la rencontre de JFK victime d'un complot et teint en noir. Ces deux énergumènes vont devoir affronter une momie, pour leur plus grand plaisir. La réalisation est ultra léchée, le film très drôle et le message (la solitude en maison de retraite, la fin de vie des mythes) est fort. Un petit manque de rythme, cependant le sentiment global est d'avoir passé un moment privilégié avec cette production indé ultra attachante. A voir, rien que pour le plaisir de retrouver Bruce Campbell qui est excellent !

Le King comme vous ne l'avez jamais vu!
Réalisation parfaite, dialogues succulents, histoire loufoque totalement déjantée, Bubba Ho-Tep est un petit chef-d'oeuvre d'humour noir.

vraiment pas mal ce film. Bruce Campbell a t'il rencontré le king pour l'incarner si bien ...car il rend une interpretation tout a fait credible ( dans l'attitude)...ce film est tres original et tres drole ( drole pas hilarrant ) . J'aime ce genre de petit film discret mais qui sont d'agréable surprise

Réalisé par un vétéran du genre avec un budget de 2€50 et avec en vedette B. Campbell et O. Davis, ce petit film fantastique a fait son petit effet avec le temps grâce à son postulat bien barré mais aussi une atmosphère maîtrisée et un script malin. Car oui, sous des dehors de pantalonnade qui martyrise des mythes, le film parle avant d'amitié et du poids des ans, comment il est vécu par des hommes qui ont tout connu (gloire, succès, argent, femmes) mais n'ont plus les moyens d'en jouir. Si parfois le rythme est un peu mou et que c'est très cheap, ce n'est pas pour autant un gros nanar car c'est fait par des types respectueux du genre et qui savent manier les codes avec précaution. Délirant et mélancolique, euphorisant et anxiogène, voilà un film culte, un vrai mais aussi une vraie leçon de cinoche à méditer pour pas mal de réal débutants. D'autres critiques sur

J’avais vaguement entendu parler de ce film et j’ai donc décidé de profiter de ma carte illimitée pour jeter un œil à Bubba Ho-Tep. Au final, c’est un bon divertissement qui mise avant tout sur le second degré mais pas assez pour rendre le film intéressant dans la longueur. Un bon amusement qui s’intéresse toutefois à un thème sérieux qu’est le devenir des personnes placées en maison de retraite.

"Bubba-Ho-Tep" était annoncé comme super décalé avec en vedette Bruce Campbell, le revenant d’Evil Dead. Le film se laisse voir mais l' on est malgré tout loin des perles des frères Coen notamment « The Big Lebowski ». Si quelques dialogues font mouche, l’ensemble est paresseux et le scénario est un peu faible dans sa deuxième partie. Cela peut paraître normal car le film met en scène des sosies devenus vieillards qui la sénilité venue se prennent carrément pour leurs personnages . Le summum est atteint avec Osse Davis acteur noir qui se prend pour JFK. L’actrice qui joue l’infirmière est torride à souhait . Un film à découvrir .

Une comédie horrifique très originale qui se passe dans une maison de repos, Elvis Presley et un noir qui se prend pour le président Kennedy vont combattre une momie qui aspire les âmes! De quoi passer un bon moment.

Elvis toujours est vivant. Il est cloîtré dans une maison de retraite aux prises avec un voisin de chambrée noir qui se prend pour JFK et une momie tueuse. De prime abord, même aussi délirante que paraisse l’idée, ça a de quoi interloquer… En fait, oui ça le fait. Mais dans un bon sens… Très bon même, car bien au-delà d’une série Z ++, un poil ringardos, ce film est une œuvre malicieuse et vraiment drôle. Il affiche même une réflexion sociétale sur la vieillesse. La momie en question, se pose comme une allégorie de la déchéance. Elle aspire les âmes et transforme les « vieillards » en des êtres désincarnés dénués de toute envie, de tout sentiment voire même de morale, prenant en référence la mamie voleuse de lunettes et de chocolats. Elvis lui, c’est tout le contraire… Il parle, beaucoup. Il ne peut se résoudre à voir ses journées s’égrener au rythme des passages du personnel soignant ou des employés de service. Il est vieux, certes mais il veut encore bander, profiter un peu et ne pas se contenter d’infâmes repas. Et qu’importe qu’il soit véritablement le King ou non, lui et son pote JFK ont ce qui manque à toutes les victimes avant leur mort : une raison et une dignité. Superbement interprété par Bruce Campbell, cette comédie est tordante et poignante à la fois. On annonce une suite, Elvis vs Nosfératu… On en frémit d’impatience !