Avis : Bagdad Café - Page 4

Percy Adlon nous montre un profond optimisme pour la nature humaine (trop?). En tout cas son film est un ovni réjouissant, très bien filmé spoiler: Je me souviens de cette scène où Brenda se repose quand on la voit écarquiller les yeux et se redresser: en face, dans l'air chargé de poussière, en contre jour rougeoyant dans le désert, comme dans un western, apparait progressivement une grosse bavaroise avec son chapeau à plume et trainant une valise...
. Les acteurs sont très bien dirigés, Marianne Sägebrecht, CCh Pounder et Jack Palance crèvent l'écran. Sur une histoire très simple, nous avons un grand film.

J'ai manqué Bagdad Café quand il est sorti alors je l'ai regardé d'un coup d'œil. Il n'y a aucun sens du lieu ou du contexte dans l'histoire. Il n'y a pas de développement de caractères et la plupart des rôles semblent collés dans le scénario comme des formes en couleur car ce sont tous des personnages de dessin animé. CCH Pounder ne joue Brenda qu'à deux niveaux une femme en colère perpétuelle et improbable puis une femme douce inexplicable. Ma seule question sur le film est de savoir ce qui a pris tant de temps à son mari pour la quitter. La fin était mauvaise je pensais que cela aurait pu être un sketch et j'attendais que Will Farrell apparaisse dans le rôle de Robert Goulet lors d'une tournée de camionneurs. Jevetta Steele qui chante la bande-son de sa voix est des plus irritantes. Je dirai que la réalisation et le montage étaient très bons...

Dans ma série « Sorti des cartons », huitième épisode : « Bagdad Café ». Film émouvant, chaleureux, tendre, poétique. Il n’y a rien de superflu, pas de romance cul-cul, pas de guimauve, pas de tire-larmes, pas de suspens inutile. Un film convivial. Tous les acteurs sont attachants dans leur douleur discrète, à commencer par Sägetbrecht, femme aux rondeurs d’une humanité enveloppante... Et un Jack Palance rarement dirigé avec autant de charme. A savourer en VO, évidemment.

Je n'ai aimé ni les personnages, ni l'ambiance, ni la musique. La rousse allemande est très étrange. Le déroulé est bizarre et la relation entre les personnages plutôt tordue. J'ai eu beaucoup de mal à suivre jusqu'au bout et souhaitait un autre final. Un ennui, ce film est un peu à part. Je ne sais pas trop comment le prendre. Vraiment bizarre.

Un film à la couleur splendide ! On se laisse facilement transporter dans ce monde pleins de personnages tous plus fascinants les uns que les autres. La magie opère !

"Bagdad Café" est une sorte de feel good movie étrange avec une excellente BO et un souffle de liberté. On rit, on est ému et on s'attache au personnages. On est emporté par cette bizarrerie du début a la fin.

La musique, la musique est génial
on est au milieu de nulle part sur la route 66
et spoiler: c'est une allemande Marianne Sägebrecht qui va changer la vie de tout ce beau monde.

C'est fou parfois comme un film où il ne se passe pas grand-chose peut s'avérer être parfois un bijou... « Bagdad Café » en fait incontestablement partie, et ce même si on pourrait assez facilement contredire mon affirmation précédente. Il n'y a pas d'action à proprement parler, mais en ce qui concerne la dynamique du récit, notamment ce qui touche l'interaction des personnages ou lorsqu'il s'agit d'utiliser à bon escient ce décor incroyable, presque « beau » et étrangement poétique, on prend beaucoup de plaisir et le charme opère merveilleusement. D'ailleurs, plus le récit avançait et plus je trouvais celui-ci drôle, touchant, tous ces personnages désaxés pouvant irriter au départ devenant formidablement attachants, avec en point de mire une très belle histoire d'amitié, pourtant bien mal partie et en définitive incroyablement crédible, le talent de tous les interprètes, principaux (Marianne Sägebrecht, CCH Pounder) comme secondaires (Jack Palance, mémorable) font de cette œuvre un moment presque unique et finalement assez inoubliable.

Bagdad Café est un grand film mélancolique qui souffre de quelques longueurs mais fascine de bout en bout par sa beauté et douceur dépressive. Une référence.

Un film déjà culte, aussi pationnant que captivant.
Un véritable chef d'oeuvre srti de nul part et dont l'interprétation et le scénarios y sont pour beaucoup.
Dôle et triste à la fois, dur à faire ce genre de mélange, mais ici on ai au top.

Une œuvre rare et une splendide surprise. La mise en scène de Percy Adlon, cinéaste allemand émigré aux Etats-Unis et connu uniquement pour ce film, est une merveille de construction purement cinématographique, sans aucun artifice littéraire, laissant parler les images… qui racontent une belle histoire, digne des mille et une nuits. L’interprétation est magistrale, de CCH Pounder, fabuleuse Brenda à Marianne Sagebrecht, merveilleuse Jasmine en passant par Jack Palance, étonnant en peintre vieillissant. La lumière (couleurs sépia créant une atmosphère chaude et surannée), la musique (celle de la chanson originale et celle de Bach) concourent à faire de ce film un petit bijou, quasiment unique dans l’histoire du septième art. Et si la magie tient une grande place dans ce récit coloré, il n’y a justement rien de magique dans les rapports entre les personnages qui créent peu à peu une communauté là où il n’y avait que désert et chaos. Il y a en fait juste un peu d’humanité et de fraternité, transcendant les pays et les races. Un grand film qui apporte un souffle d’air frais sur le cinéma mondial et qui a obtenu un succès populaire pour une fois bien mérité.

Une perle. On se laisse transporter dans un monde, un univers peint avec sincérité et justesse, dans une Amérique profonde au milieu de nulle part dans le désert de Mojave près de Las Vegas. Les actrices sont exceptionnelles. Un film culte à voir et revoir sans modération.

Je viens de revoir sur grand écran et en version remastérisée « Bagdad café » et en dehors d’une des dernières scènes de comédie musicale/numéro de magie que j’ai trouvée un peu trop longue et surtout « too much », ce film de Percy Adlon sorti en 1988 n’a pris aucune ride … et a même bonifié avec le temps !
De la violence des rapports entre Jasmin Münchgstettner (Marianne Sägebrecht) et son mari puis de l’accueil de Brenda (CCH Pounder) soulignée par les cadrages obliques, on passe à une phase d’apprivoisement de Brenda par Jasmin qui elle a été rapidement acceptée et intégrée par toute la petite famille de Brenda, qui travaille dans ce motel miteux sur un route désertique menant à Las Vegas. L’approche entre Jasmin et Rudi Cox (Jack Palance), un ancien peintre à Hollywood, est particulièrement bien vue pleine de pudeur et de galanterie surannée. Tous les acteurs sont extraordinaires et le film est d’une douceur exquise et in fine tout le monde va y trouver son compte dans ce havre de paix « où le bonheur est à emporter » !
La photo est magnifique et la bande son d’une qualité remarquable.
Vraiment un très très grand film à voir et revoir !

J'adore le principe de donner une gamme de couleur à un film ici au début les teintes dorée et ocre sont omniprésente (ensuite cela vire au rouge ferreux) des images sont magnifiques. La réalisation est parfois très mouvementé et par moment très posée. Les personnages sont vraiment très particuliers presque irréel même. Bref un scénario très léger compensé par un grand nombre de qualité.

Un film magnifique qui vous transportera du début a la finUne musique magnifique, des images magnifiques, des acteurs magnifiques, des personnages magnifiques !!!! Bref un film MAGNIFIQUE a voir en vo bien sur !