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    Ecrit sur du vent
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    58 critiques spectateurs

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    real-disciple
    real-disciple

    67 abonnés 1 022 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2012
    Un flamboyant mélodrame porté de main de maître par Douglas Sirk. La photographie est superbe. Un classique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 mars 2019
    C’est par l’intermédiaire de l’acteur à la taille mannequin que je découvre ce cinéaste d’origine allemande exilé aux États-Unis qui m’était inconnu, j’ai apprécié ce cruel méli-mélo sentimental à la mise en scène radieuse et au décor maison orchestrale, le paravent est délicat comme une peinture avec statuette œuvre d’art. Le scénario parfait s’incruste de la contrariété dès le début de scène, un drame passionnel que l’on apprendra par la suite des enchaînements de violente passion, une tristesse toute en douceur. L’époux issue d’une famille bourgeoise est mélancolique, ivrogne malgré une tendre épouse à lui faire revenir à la raison par le bonheur, la nouvelle vitale dans un couple heureux. Malheureusement, les vieux démons ressurgissent sous d’autres formes mélancoliques, d’aspect personnel médical, la conscience de trop de ne pouvoir être à la hauteur de son devoir conjugal. Une intrigue de plus avec sa vilaine fraternelle, folle amoureuse d’un homme qui ne le lui rendra son amour, mais pour une autre, fidèle à son mariage miné par les problèmes d’alcool et son impulsivité effrontée, un triangulaire voir carré amoureux. Le retour à la source des événements, ce qui devait arrivé arrivera jusqu’au drame, une réaction par pulsion spontanée, le témoignage final jure devant la justice d’en dessous et haut dessus que les mensonges ne rendront cohérents. L’influente richesse de « Texas Dallas, univers impitoyable chez les pétroliers rois » s’entredéchire au tribunal, elle ne triomphera de l’injuste parjure heureusement, la réalisation rendra son verdict juste.
    Akamaru
    Akamaru

    2 799 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 octobre 2010
    "Ecrit sur du vent"(1956)représente certainement le mélodrame hollywoodien dans toute sa démesure,réalisé par le maître du genre dans les années 50,Douglas Sirk.Critique envers les nantis,sous couvert de rebondissements dignes d'un soap-opéra,Sirk parvient à transformer de banals drames de moeurs en véritables tragédies shakespeariennes.Malgré tout,et c'est plus que notable désormais,son goût pour les couleurs flamboyantes du Technicolor,pour l'exacerbation des sentiments,et pour les attitudes outrancières,menacent de faire sombrer un équilibre précaire dans le pathos et le kitsch.Un frère(Robert Stack,grinçant)et une soeur(Dorothy Malone,subjuguante),héritiers d'un empire pétrolier au Texas,ne peuvent se débarrasser de leurs démons:l'alcool et la cuisse légère.Avec l'entrée en jeu du meilleur ami de la famille(Rock Hudson,en séduction tourmentée)et d'une publicitaire malléable(Lauren Bacall,drapée dans son élégance naturelle),le quatuor peut s'adonner aux rapports ambïgus,aux non-dits et aux destinées écrites.En dépit d'une conclusion étonnamment positive,il ne faut pas s'y tromper,l'inéluctabilité est de mise,les volontés n'ayant que peu d'indicence.Evocateur.
    Parkko
    Parkko

    134 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 octobre 2010
    En 90 minutes, Douglas Sirk construit peu à peu les éléments qui serviront à venir livrer sa dramaturgie finale. Des personnages, tourmentés et humains, des couleurs volontairement saturées, du scénario violent et sentimental, tout est réuni pour livrer un mélodrame typiquement années 1950. Mais si le tout ne se regarde pas avec déplaisir, le tout manque de fougue, d'audace, et Douglas Sirk a bien du mal à se sortir des codes du genre. Bien, mais pas le chef d'œuvre bouleversant qu'on aurait pu espérer.
    loulou451
    loulou451

    105 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juin 2011
    Un mélo dans la plus pure tradition hollywoodienne des années 50. Si Sirk n'innove pas en la matière, il s'appuie une fois encore sur un scénario en tout point exceptionnel pour bâtir un drame à la redoutable efficacité, porté par des acteurs exceptionnel, Lauren Bacall et Robert Stack en tête. Une fois encore, l'histoire est parfaitement ficelée, mais il manque un tout petit quelque chose pour atteindre le sommet que Sirk avait atteint l'année précédente avec "Tout ce que le ciel permet". Un grand film tout de même.
    Yoloyouraz
    Yoloyouraz

    29 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juillet 2008
    Une brillante évocation américaine dont les éléments-clé sont d'une efficacité frappante : des interprétations superbes de personnages particulièrement bien écrits, un récit sans temps mort, une réalisation nerveuse.
    Patjob
    Patjob

    19 abonnés 548 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 mars 2023
    Ce film est souvent présenté comme l’un (le ?) de chef d’œuvre du maître du mélodrame flamboyant. C’est en effet très mélo, avec comportements excessifs et musique grandiloquente appuyée, et très flamboyant avec des couleurs saturées, parfois en recherche de ton général, parfois au contraire de forts contrastes, le tout mis en valeur par la mise scène. Mais à mon sens le scénario manque de finesse et de crédibilité, la psychologie des personnages est un peu sommaire et les causes sont négligées au profit des effets. Dans ces conditions ne peut émerger la grande émotion qui est normalement l’objectif du genre.
    Yves G.
    Yves G.

    1 278 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 février 2016
    La filmothèque du Quartier Latin ressort un vieux film de Douglas Sirk, pour les aficionados de Todd Haynes dont l’œuvre, notamment son Carol, est inspirée du grand maître. Écrit sur du vent n’est pas le meilleur film de Douglas Sirk, mais il n’en est pas moins représentatif de son œuvre.

    Un riche magnat, fils à papa (Robert Stack qui n’avait pas encore joué Eliot Ness)‎. Une sœur nymphomane (Dorothy Malone qui remporta pour ce rôle l’Oscar de la Meilleure Actrice dans un second rôle )‎. Une épouse vertueuse qui réussit à le guérir de son alcoolisme (Lauren Bacall majestueuse évidemment). Un ami d’enfance protecteur amoureux de l’épouse – mais s’interdisant par loyauté de lui déclarer sa flamme – et adulé par la sœur (Rock Hudson qu’on ne regarde plus sans penser à sa fin tragique).

    C’est Dallas vingt ans avant l’heure.

    Avec ce goût qu’avaient les drames américains des années 50 pour les situations paroxystiques.‎ Qu’on pense à Un tramway nommé Désir, Tant qu’il y aura des hommes, La Chatte sur un toit brûlant, Soudain l’été dernier, Géant ou À l’est d’Eden, ces films ont leur lot de personnages alcooliques, nymphomanes, impuissants ou franchement cinglés qui entretiennent avec le sexe une relation passablement compliquée. Était-ce une caractéristique de l’Amérique de Eisenhower ? Ou plutôt une forme de transgression par rapport à la morale sévère de cette époque ?
    Robert Stack et Dorothy Malone incarnent de tels personnages. Leur jeu outrancier est à la fois terriblement démodé et absolument jubilatoire‎. Par comparaison Ruck Hudson et Lauren Bacall sont bien fades.
    ygor parizel
    ygor parizel

    200 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 septembre 2012
    Tragédie familiale avec un souffle certain. Ici, le mélodrame touche quasi à la chronique de famille et est vraiment puissant par ses dialogues et les images qui sont très belles. Ainsi que par le jeu des acteurs, chaque personnage est intéressants. Pas du tout, pompeux comme d'autres films du genre ou de Sirk.
    NicoMyers
    NicoMyers

    50 abonnés 302 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juillet 2009
    Avec Ecrit sur du vent, Douglas Sirk ne livre pas vraiment un mélodrame ‘flamboyant’ ni larmoyant, étiquette qu’on lui colle trop facilement, mais plutôt un drame violent, brutal et moderne. Certes, les passions amoureuses sont toujours là, au cœur d’un triangle amoureux, voire même d’un rectangle, et avec elle la magnifique photographie sirkienne. Il y a aussi la critique sociale (nuance, Sirk préfère parler de « conscience sociale », aux spectateurs d’émettrent leur critique) ; ici, le réalisateur dépeint la décadence d’une bourgeoisie agonisante. Le ‘self made man’, vieil homme qui a fondé de ses mains un empire du pétrole, a engendré deux enfants sans repères, presque dégénérés, alcoolique pour le fils (Kyle, joué par Robert Stack), folle à lier pour la fille (Marylee, jouée par Dorothy Malone). A ce duo s’oppose celui du gentil garçon, fils de chasseur, sorte d’homme de main de la famille, interprété par Rock Hudson – un bloc de bonté et de sagesse – et de la secrétaire, parachutée dans ce manoir, mariée du jour au lendemain à Kyle Hadley. Ces deux adultes s’opposent donc aux frères et sœurs Hadley, qui ne sont jamais sortis de l’enfance – Marylee rêve au bord de la rivière de son enfance, Kyle espère y retourner dans son dernier souffle. Ces personnages, que le destin s’est amusé à manipuler, à mal marier, finiront par se retrouver. Les Hardley chutent définitivement, et les bons s’éloignent en s’enlaçant. « Happy end oblige », confessait Sirk, quand il s’entretenait avec Jon Hallyday à propos de son travail avec les studios hollywoodiens. Néanmoins, Sirk-le pessimiste parvient toujours à glisser un pincement au cœur dans les fins heureuses : ici, c’est pour la jeune Marylee, peste comme on n’en voit peu, mais qui semble posséder une infime part d’honnêteté, et à qui on n’a laissé aucune chance de rachat. Elle finit seul, désespérée, dans un manoir vide. Pincement au cœur aussi pour Kyle, dupé par les illusions et par l’alcool,destiné à foncer dans le mur(...)
    SebD31
    SebD31

    78 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2009
    Cette chronique familiale aux accents shakespeariens transporte le spectateur de bout en bout. Un mélodrame puissant au classicisme épuré !
    gjolivier1982
    gjolivier1982

    61 abonnés 330 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 septembre 2012
    Très mitigé sur la réussite de ce film. Certes il est visuellement somptueux mais il reste très hermétique. Le scénario cousu de fil blanc tient sur un post-it et l'interprétation des acteurs laisse vraiment à désirer. Rock Hudson est transparent dans son rôle et Dorothy Malone qui a obtenu un oscar pour ce rôle surjoue de manière grotesque sauf sa dernière grande scène
    . Tout est tellement artificiel qu'on y croit pas une seule seconde..,
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 octobre 2010
    Douglas Sirk signe un mélodrame, visuellement très réussi, qui vaut surtout pour ses immenses comédiens de Rock Hudson à Lauren Bacall en passant par Robert Stack ou Dorothy Malone... Vraiment pas désagréable.
    Flotibo
    Flotibo

    41 abonnés 1 440 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 décembre 2010
    Douglas Sirk met en scène le duo Rock Hudson et Lauren Bacall, tous deux impeccables dans une romance au dénouement tragique. Le scénario est intéressant et le montage avec de nombreux flash-back participent à la réussite du film. Néanmoins, le film souffre quelque fois d’un aspect trop mélo voire guimauve, dommage…
    fabrice d.
    fabrice d.

    22 abonnés 1 382 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mars 2023
    Ce film américain des années 50 porté par L. Bacall, R. Hudson et R. Stack est un mélodrame dont la tension arrive à son paroxysme en presque toute fin de film. Malgré son côté rétro et les années qui passent, la tension de fin de film ne peut échapper au téléspectateur et ça fonctionne encore presque 7 décennies plus tard. Le réalisateur explore les moeurs d'une famille ultra-riche dont la fortune est basée sur l'exploitation du pétrole. Il ne s'intéresse pas ou très peu à leur travail, mais simplement à leur désinvolture, le temps libre dont ils profitent n'ayant pas ou peu à travailler. Bref une critique de la société bourgeoise, une histoire d'amour, type ménage à trois et une fin explosive.
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