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    Les Amants de Vérone
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    halou
    halou

    104 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 octobre 2011
    Un poétique Cayatte emmené par un duo étincelant et un maléfique Brasseur. Une tragédie shakespearienne magnifique à découvrir et une des plus belles œuvres parmi la filmographie de Cayatte.
    Guillaume836076
    Guillaume836076

    66 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 janvier 2013
    Je ne suis pas un spécialiste du cinéma d'André Cayatte. Je n'ai vu que "Nous sommes tous des assassins", "Les Risques du métier", "Mourir d'aimer" et "Verdict", tous des films à "thèse" plus ou moins bien réussis mais tous "efficaces". D'ailleurs c'est après "Les Amants de Vérone" que Cayatte devient le spécialiste du cinéma à thèse, sauf quelques exceptions...
    Les Amants de Vérone est à la lisière, une sorte de mélange hybride entre un cinéma à thèse balbutiant, sans grandes nuances (déjà !), et du réalisme poétique et romantique du cinéma d'avant-guerre et du cinéma d'occupation cher à Carné et Prévert. L'idée du scénario de Cayatte de mise en abîme de l'histoire de Roméo et Juliette au XXème siècle par l'intermédiaire d'un tournage de film est ingénieuse et originale pour aborder sa vision de l’œuvre de Shakespeare, il faut le souligner ! Mais Cayatte hésite en permanence entre dénonciation et critique d'un milieu social (bourgeoisie désargentée) et romance échevelé. Du coup, des ruptures brutales de ton et de rythme. Le portrait de la famille de Georgia (Anouk Aimée, débutante) est à la limite de la caricature, aucun des personnages n'est nuancé, on tomberait quasiment dans le grand guignol surtout avec le jeu de Marcel Dalio, sauf le personnage de Lætitia rendu subtile et ironique par la composition enlevée de Marianne Oswald, actrice que je ne connaissais pas et qui crève l'écran ici...
    Dénonciation ne doit pas flirter avec lourdeur de traits ! D'ailleurs, les mots de Prévert sont en décalage dans leur bouche. Quant à la romance entre Angelo (Serge Reggiani) et Georgia, elle est traitée comme les films du duo Carné-Prévert, c'est à dire de bien belle manière, que ce soit dans la mise en scène ou le jeu du duo bien meilleur que celui des amants des "Visiteurs du soir" de Carné .
    Pas d'entre deux ou de liant. L'idée du tournage de film aurait pu être ce liant solide, mais cela ne marche pas vraiment. Comme si Cayatte ne connaissait pas assez bien ce monde qui est le sien. Il ne s'en sert pas comme il faudrait, apparaissant comme seulement contextuel.
    Le personnage le plus passionnant et le mieux écrit c'est celui de Raffaele campé par un Pierre Brasseur magnifique, parce que dirigé très sobrement. Au lieu d'insister lourdement sur cette famille de "dégénérés", c'est sur les mobiles de son personnage trahit que Cayatte aurait dû souligner l'intrigue.
    En tous cas, le duo Aimée-Reggiani est lumineux et romantique à souhait et cela nous vaut les plus belles scènes du film: la scène du balcon, la scène au bord du lac et la scène finale. Reggiani avait un charme fou et une fraicheur, un quelque chose dans son regard qui fait craquer !
    Techniquement et artistiquement rien à redire, superbe photo d'Henri Alekan, bon montage, beaux décors, belles scènes de Venise et Parme en extérieur, belle mise en scène... De la bel ouvrage !
    Juste ce ton hybride qui ne m'embarque pas, parce que mal appréhendé, dont le duo Carné-Prévert aurait pu faire un chef d’œuvre...
    Plume231
    Plume231

    3 515 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 février 2013
    Un film qui a pris un sérieux coup de vieux, qui d'ailleurs a dû déjà paraître vieux l'année de sa sortie ; les trucs poétiques et naïfs de Prévert qui passaient avant et pendant-guerre (et encore, à l'exception géniale de "Drôle de drame", j'ai de plus en plus de mal avec ce genre de film !!!) apparaissent totalement dépassés pour une oeuvre d'une période où les plaies encore ouvertes de la Guerre, amenant avec elles le réalisme et le cynisme, et le Néoréalisme règnent. Le scénario tombe dans tous les poncifs auxquels on pouvait s'attendre et la réalisation, très Qualité française, manque sérieusement de subtilité ; la manière de filmer le coup de foudre des futurs amants en est un exemple éloquent. Heureusement que la toute jeune et mimi Anouk Aimée et, dans un rôle plus secondaire, la sexy Martine Carol apportent pas mal de fraîcheur dans une interprétation assez empesée dont le pire est peut-être Marcel Dalio qui cabotine atrocement dans le rôle du cinglé de la famille. Quelques bonnes idées cocasses malgré tout comme l'acteur jouant le Frère Laurent qui refuse d'avoir une tonsure parce que son rôle suivant est celui d'un maquereau ou surtout le duo insolite de tueurs à gages qui préfigurent celui des "Diamants sont éternels" et pourquoi pas celui de "Pulp Fiction". Une variation de "Roméo et Juliette" aussi ratée que désespérément désuète.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    82 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 janvier 2020
    Les amants de Vérone réalisé en 1949 marque la collaboration entre le cinéaste André Cayatte et le dialoguiste Jacques Prévert qui intervient ici aussi en tant que coscénariste. Le duo fonctionne bien au point que ce film prend les allures de ceux de Marcel Carné et échappe à la veine sociale dont le cinéaste, ancien avocat, s’était fait une spécialité. En cela, Les amants de Vérone pourrait être considéré comme un film de Prévert mis en images par Cayatte. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/festivals/lumiere/lumiere2019/
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 octobre 2008
    Un joli film tout en finesse, pas du tout alourdi comme je le craignais par le mythe Roméo et Juliette. Les acteurs sont excellents.
    Thibault F.
    Thibault F.

    44 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 novembre 2015
    Très bien réalisé par André Cayatte, " Les Amants de Vérone" est une jolie fable, un drame entre 2 personnages qui sont les acteurs de Roméo et Juliette (et qui vivent eux même un amour impossible). Bref, un croisement, une recomposition de l'oeuvre Shakespearienne qui est une bonne idée sur le papier mais qui ne parvient pas à émerveiller, à détonner... Néanmoins, on peut trouver un certain nombre d'acteur plutôt bon dans leur registre que ce soit Serge Reggiani (brillant !) ou encore Anouk Aimée. On apprécie le voyage mais on aurait préféré plus, beaucoup plus d'où la déception qui ressort de cette critique. Dommage !
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 137 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juillet 2008
    Jacques Prèvert et le rèalisateur Andrè Cayatte transposent ici l'idylle mythique de Romèo et Juliette dans l'Italie de 1948! Sur le tournage d'un film tirè de la fameuse pièce de Shakespeare, ils font vivre une passion fatale aux doublures des acteurs! Un drame romantique ou Anouk Aimèe, à la beautè secrète et troublante, tient son premier grand rôle aux côtè de Serge Reggiani, frais et candide, en modeste ouvrier! Les dècors naturels et artificiels particulièrement bien rendus et la magnifique photographie d'Henri Alekan font des "Amants de Vèrone", sorte d'innocents qui s'aiment, rayonnants et condamnès, un grand classique du cinèma français des annèes 40...
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    15 abonnés 1 554 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 décembre 2023
    En marge d'un tournage d'une version de Roméo et Juliette, une histoire d'amour impossible prend forme entre les deux doublures des vedettes. Cette variation sur le thème de Shakespeare offre alors, en parallèle du drame, une intétressante perspective sur le cinéma. Pendant que toute l'équipe s'évertue à créer artificiellement une histoire d'amour, une passion vraie passe inaperçue.
    Deux amants romantiques (Serge Reggiani en jeune premier, Anouk Aimée, sensuelle et belle) seront victimes de la jalousie et des petits intérêts. Et l'on sait déjà que l'amour entre Angelo, ouvrier solitaire, et Giorgia, fille d'une famille de bourgeois dégénérés, prendra fin tragiquement, conformément au sujet originel. A moins qu'il ne se poursuive dans la mort, Jacques Prévert (aux dialogues) oblige.
    On reconnait tout au long du film la poésie et, parfois, l'humour de Prévert. C'est lui qui semble le véritable auteur tant l'esprit et le ton du film rappellent plus sûrement les chefs-d'oeuvre de Carné que les futurs films de Cayatte.. Tous les acteurs, pas seulement Reggiani et Aimée, restituent avec conviction le caractère pathétique de leur personnage: Pierre Brasseur en amoureux éconduit et jaloux, Martine Carol en célébrité privée d'amour. Leur présence ajoute utilement au thèmes des amoureux qu'on ne laisse pas s'aimer. Touchant.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 8 novembre 2007
    Une adaptation originale de Roméo et Juliette, un scénario de Jacques Prévert, des jeunes premiers radieux (Anouk Aimée - sublime et Serge Regianni) donnent un film malheureusement inégal. Quelques jolies scènes (les amants se baignant dans le fleuve) et surtout un acteur immense (Pierre Brasseur). Mais le film a pas mal vieilli et les lourdeurs (la famille de la jeune Anouk) cassent la poésie à laquelle on s'attendait.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 novembre 2008
    Les amants de vérone est un film culte du cinéma francais et c'est aussi la meilleure adaptation de Roméo et Juliette. En outre il a le mérite d'avoir véritablement révéler Anouk Aimée, qui aura la carrière que l'on sait. Serge Reggiani, Martine Carol sont lumineux et apportent beaucoup a ce film, qui, malgré quelques longeurs, se révèle original, quelque peu osé et qui se distingue de la production de l'époque. La très belle photographie et le gros travail qu'a accompli Prévert sur le scénario sont honorables, et qu'il est agréable de voir autant d'exterieurs dans un film francais de ces années la ( comme quoi La nouvelle vague n'a pas inventé les décors naturels ! )
    phong ngo
    phong ngo

    4 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 février 2021
    Au début du 17e siècle, certaines sectes protestantes, pour échapper aux persécutions, religieuses, ont quitté leur pays d'origine, l'Angleterre, et sont allées fonder des colonies
    en Amérique du Nord. La plus puissante de ces colonies, le Massachusetts, en est
    austère, la plus fanatique. Hier, de son vivant, En 1919, personne ne voulait de sa peinture.
    "Modi", incompris, désemparé, doutait de Lui-même…
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