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    Le Passé ne meurt pas
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    selenie
    selenie

    5 498 abonnés 6 029 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juillet 2021
    La première partie du film raconte donc le fait divers qui va faire de Larita une paria, une femme de mauvaise vie. On passe donc 40mn devant un procès dont le fond est matérialisé par les flash-backs sur cet adultère et le drame. Si cette partie est intéressante, voir nécessaire elle est sans doute beaucoup trop longue alors que c'est le retour en Angleterre et au sein de sa nouvelle belle-famille qui reste l'intérêt premier de l'histoire. Comme à son habitude le cinéaste expérimente et offre une mise en scène créative. Alors que la pièce était une comédie au ton corrosif Hitchcock en fait un mélo plus sombre où il critique les vautours des tabloïds, puis les hypocrisies qui entourent les bonnes moeurs bourgeoises et le poids des convenances. Mais comme la plupart des films de sa première période britannique, ce film est intéressant de par les prémices du génie de Hitchcock qui se dessinent derrière un film certe mineur mais qui sert de bases à une future filmographie.
    Site : Selenie
    Ricco92
    Ricco92

    181 abonnés 2 092 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 février 2021
    Suite au succès de The Lodger et à l’échec de Downhill, la Gainsborough imposa étrangement à Alfred Hitchcock un sujet plus proche du second que du premier. En effet, Le Passé ne meurt pas (Easy Virtue en V.O.) traite à nouveau d’un personnage devant faire face à un scandale le déshonorant socialement. Hélas, une fois encore, Hitchcock ne semble pas passionner par ce sujet qui lui est imposé. Le thème aurait pu être intéressant s’il avait été intégré à un autre récit or, ici, il est le sujet central de l’histoire. Celle-ci n’est donc guère palpitante et ressemble à une démonstration un peu lourde (il suffit de voir le dernier intertitre qu’Hitchcock lui-même considérait comme le plus mauvais qu’il n’ait jamais écrit). Heureusement, le film est assez court, ce qui lui permet d’être un peu moins ennuyant que Downhill, et le cinéaste réussit à quelques rares moments à amener des idées de mise en scène intéressantes spoiler: (la plus connue étant la demande en mariage dont on connaît la réponse grâce aux réactions de la standardiste qui écoute la conversation téléphonique)
    . Cela ne permet pas pour autant à cette adaptation de Noël Coward d’être autre chose qu’un très banal drame regardable mais pas très marquant et passionnant pour autant et qui ne laisse pas du tout transparaître le génie de son metteur en scène qui est encore obligé de signer des commandes qui ne l’intéressent pas particulièrement.
    Plume231
    Plume231

    3 515 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juillet 2010
    Un mélodrame, genre évidemment totalement inhabituel pour Hitchcock, qui souffre d'avoir des personnages fades, à l'exception de celui interprété par Isabel Jeans très convaincante par ailleurs, et d'une intrigue, pourtant adaptée d'un pièce de Noël Coward, inconsistance en particulier pour son final proche du ridicule. Mais une fois de plus, derrière la caméra Alfred Hitchcock se montre une fois de plus prodigieux à mettre en scène son film, faisant ressortir avec talent l'intensité de certaines scènes et en réalisant d'autres avec une très grande originalité en particulier la scène du tribunal qui débute le film, où on voit s'entrecroiser la scène de l'"adultère" et celle du jugement, et surtout celle de la standardiste, qui est un véritable petit bijou à elle seule. Comme tous les films d'Hitchcock, cette oeuvre mineure mais au combien intéressante se doit d'être vue.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    255 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 juin 2009
    Assez proche de Lodger un inédit curieusement passé inaperçu: Hitchcock pénètre les cercles de la ploutocratie & nous montre qu'aucun groupe n'est éternel, tout en nous contant l'histoire de ces enfants de riches jouant à être leur parents (A.& L.Filton) d'oû l'aspect comique et pensant que ce qui n'est pas étiquetté n'a pas de prix, à tort; à ne pas rater.
    Benjamin A
    Benjamin A

    654 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 mai 2014
    Décidément, en plus d’être un plaisir, c’est parfois très surprenant, de découvrir des Hitchcock oubliés, très souvent ceux réalisés lorsqu’il était encore en Angleterre. Surprenant car on découvre un Hitchcock bien loin des styles qui ont fait sa renommée et avec « Le passé ne meurt pas», il adapte une pièce de théâtre mélodramatique de Noel Coward qui nous fait suivre l’exil d'une femme vers la côte d’azur suite à un divorce très compliqué.

    Dans la période anglaise du maitre, on peut découvrir d’excellentes surprises (notamment ses films parlants à partir de « L’homme qui en savait trop ») dont certains font tout simplement partis de ses meilleurs mais « Le passé ne meurt pas » n’en fait malheureusement pas partie, ni même de ses meilleurs muets. Pourtant tout n’est pas à jeter, déjà l’histoire est plutôt intéressante nous montrant que le passé est difficilement effaçable et surtout, le maitre brille derrière la caméra, à l’image de ce début avec les scènes de procès alternées avec celles de l’adultère.

    Mais le problème c’est que le maitre a parfois du mal à nous passionner pour cette histoire et ces personnages (pas forcément exempt de tout reproche niveau interprétation en plus) et finalement l'ennuie n'est parfois pas bien loin.

    Un film qui ne dépasse pas le statut de simple curiosité et qui serait surement totalement oublié (déjà qu’il n’est pas bien connu !) sans le nom de Hitchcock derrière…
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 184 abonnés 3 993 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 septembre 2019
    Larita est surprise avec son amant peintre par son mari alcoolique. L’artiste se tue. Nous assistons à un procès. Larita va fuir ce scandale. Elle s’installe sur la Riviera. Elle rencontre un homme de bonne famille. Elle ne lui parle pas de son passé. Sa future belle famille l’apprend… En un peu plus d’une heure, Alfred Hitchcock nous décrit un mélodrame plein de rebondissements. Malheureusement, “Le passé ne meurt pas” se perd aussi dans des tergiversations futiles. Le film manque d’essences et d’émotions. Dommage.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Acidus
    Acidus

    629 abonnés 3 657 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 juin 2017
    Le muet n'est clairement pas la pèriode dans laquelle Alfred Hitchcock s'est le plus illustré. "Easy Virtue" est, à ce jour, le pire film du cinéaste qu'il m'ait été donné de voir. Hitchcock tente bien quelques effets originaux dans sa mise en scène mais ces derniers sont trop peu nombreux et ne font pas oublié la médiocrité du scénario. On s'ennuie ferme mais on peut se consoler en pensant que ces films ont permis au réalisateur de se faire les dents.
    CeeSnipes
    CeeSnipes

    256 abonnés 1 708 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 juillet 2013
    Le début de carrière d’Alfred Hitchcock est pour le moins mouvementé et occupé avec plus de cinq films en trois ans. En 1928, il adapte une pièce de Noel Coward, Easy Virtue.

    Avec son scénariste attitré, Elliot Stannard, ils adaptent donc une pièce d’un dramaturge connu par la justesse de ses dialogues. Malheureusement, on est encore pendant l’ère du muet et il est évident que le spectateur manque énormément de ce qui faisait le sel de cette œuvre. L’histoire est franchement commune et a terriblement vieilli (en même temps, elle a plus de 80 ans) mais la réalisation propre et classieuse de Sir Hitchcock aurait dû suffire à sauver le film, surtout quand on voit les plans absolument fabuleux qu’il arrive à sortir de ses caméras primitives. En effet, les prises de vues sur la Côte d’Azur sont incroyables. Dommage alors que le film soit franchement trop long (oui, même à 1h10) et que les acteurs ne soient vraiment pas au niveau de la mise en scène. C’est d’autant plus dommageable pour Isabel Jeans car le film repose entièrement sur elle. Il faut quand même signaler 10 dernières minutes franchement très réussies, qui remontent considérablement le niveau du film.

    Encore une fois, Alfred Hitchcock ne parvient pas à élever l’ensemble du film au niveau de sa mise en scène et n’offre ici qu’une petite comédie de mœurs plus ennuyeuse qu’autre chose. Dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 15 octobre 2012
    Le manque de paroles se fait cruellement sentir dans ce film trop banal.
    Buzz063
    Buzz063

    63 abonnés 919 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 février 2010
    Petit mélodrame inoffensif qui doit le peu d'interêt du spectateur à la mise en scène inventive d'Hitchcock qui réussi encore quelques bonnes scènes, en particulier celle de la standardiste.
    bellini 2
    bellini 2

    5 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 novembre 2014
    Le scénario est médiocre pour ne pas dire faible. mais il y a d'excellentes trouvailles de mise en scène: l'épisode de la standardiste, la pendule et le monocle, l'embrassade des chevaux...Et puis la cote d'azur est très bien fimée
    Louis Mathias
    Louis Mathias

    5 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 août 2020
    Le passé ne meurt pas est le cinquième Hitchcock et c'est assez regrettable de se dire qu'il pouvait faire mieux même à cette époque (il suffi de voir "the lodger" son deuxième film pour comprendre)
    La première partie est ennuyante a mourir et, en plus de cela, peu clair. Heureusement que la deuxième partie est un peu plus maîtrisée ce qui permet de voir quelques séquences bien ficelées avec des plans potables.
    Le film n'est pas pour autant inintéressant puisqu'il est précurseur de plusieurs thématiques Hitchcockiennes comme par exemple la mère cruelle voulant protéger son fils comme dans "les enchaînés", "psychose" ou encore "les oiseaux".
    La fin est aussi très intéressante dans la notion de descente au enfer et crée, un sentiment de culpabilité.
    Le véritable problème de ce film est son côté trop anecdotique, cependant, il y a quand même des choses intéressantes
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 26 juillet 2009
    C'est long, c'est ennuyeux, c'est décevant. Je ne m'étalerai pas sur le scénario qui est tout ce qu'il y a de plus classique. Isabel Jeans, qui interprète l'héroïne est très fade, nous laisse totalement indifférent dans ses malheurs, ne faisant passer aucune émotion. De son côté, Hitch alterne le bon et le moins bon. Tout débutait pourtant très bien, avec des trouvailles remarquables (les oppositions de profils des protagonistes, le monocle de la Justice qui "défloute", la succulente scène de la téléphoniste, etc...) mais la suite ne tient pas ses promesses. En effet, un manque de rythme flagrant vient entacher ce bon début. Il en ressort des situations bien longues (le tribunal aurait dû être expédié en 5 ou 10 min, la rencontre de John et Larita de même). Au final, il y avait de quoi faire un bon court-métrage mais pas un long. Accordons une Etoile à Hitchcock qui n'était qu'à ses débuts et qui montrait dans ce film un réel potentiel qu'il exploitera peu de temps après (et même avant avec The Lodger).
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 12 novembre 2010
    film ennuyeux du maitre! sans doute son moins bon!
    BamboMF
    BamboMF

    76 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 novembre 2020
    Sorti en 1927 au Royaume-Uni, Easy virtue (trad. Petite vertu, titre français « Le passé ne meurt pas »), est un film muet d’Alfred Hitchcock, adapté d’une pièce de théâtre de Noël Coward. L’ouverture se fait par le procès en divorce d’une femme relativement riche, dont le mari était convaincu de son infidélité avec le peintre qui en faisait le portrait, procès qu’elle perdra, les apparences étant contre elle alors que factuellement elle n’avait pas commis l’irréparable (thème de l’innocence accusée permanent dans l’œuvre hitchcockienne). La jeune divorcée, humiliée, cachera son visage des photographes à la sortie de ce procès. Le spectateur la retrouve ensuite sur la Côte d’Azur, où elle s’enregistre à l’hôtel sous un faux nom pour ne pas être importunée. Un jeune homme s’en éprend, lui fait la cour et la demande en mariage. Elle hésite à lui dévoiler son passé, mais il affirme ne pas s’en soucier. Installée dans le domicile familial de son nouveau mari (cela rappelle Rebecca), l’héroïne souffre du mépris que lui affiche très clairement sa belle-mère. Progressivement, son mari, influencé et veule, se distancie également de son épouse. La belle-mère découvrira dans des journaux que sa bru est une ancienne divorcée ; après l’avoir de nouveau humiliée en famille, et afin d’étouffer le scandale, elle lui demande de rester cloîtrée dans sa chambre lors d’une réception guindée. La jeune femme désobéit, contredisant sa belle-mère qui affirmait aux invités qu’elle avait une migraine, et demande elle-même la séparation. A la fin du procès de ce second divorce, elle prend la pose devant les photographes, leur précisant de « tirer » car tout est mort en elle (une réplique finale qu’Hitchcock estimera plus tard ridicule mais qui sauve pourtant quelque peu l’intérêt du film).

    Si le réalisateur s’essaye habituellement à différentes innovations techniques, elles demeurent assez rares dans Easy virtue. On retiendra les zooms sur les personnes du procès lorsque le juge porte son monocle à son œil, l’intelligence des gros plans successifs sur les profils du plaideur et de l’accusée pour donner une impression de répliques malgré l’absence de paroles, et surtout la scène où c’est par le truchement des réactions faciales d’une standardiste que le spectateur comprend la réponse positive à la demande en mariage de l’héroïne à son aspirant. Pour la première fois ici, Hitchcock procède à des flashbacks, lorsque le contenu oral du premier procès est pertinemment remplacé par les scènes survenues au domicile de la jeune femme. Le second procès, débutant comme le premier par la coiffe du juge, fait donc également office de flashback sur le premier.

    Malgré ces atouts, Easy virtue (ou Le passé ne meurt pas) se laisse regarder sans déplaisir, mais n’apparaît pas comme une œuvre majeure du réalisateur. Nous retiendrons cependant qu’il s’agit du premier film du réalisateur où le personnage principal est féminin.
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