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    Verdict
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    11 critiques spectateurs

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    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    514 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 avril 2010
    C'est un pur Cayatte de fin de carrière,celle qu'il consacra à plaider pour une justice plus humaine. Cayatte est un cas à part mais c’est un vrai cinéaste avec beaucoup de défauts et de grandes qualités notamment son courage,sa lucidité plus une application qui rend clairs ses propos. Il a fait 29 films qui méritent considération. Certains sont superbes comme ''avant le déluge ''   ou « justice est faite » d'autres, comme celui -ci sont très inégaux avec des moments forts,des invraisemblances psychologiques et quelques outrances comme le passage du couple échangiste par exemple. C'est fort regrettable que notre ''nouvelle vague'' ait démolie ses films,l'avenir saura leur faire retrouver une vraie place ,surtout comme témoins de la société de leur époque. ''Verdict ''est un pur réquisitoire mérité contre « l'intime conviction ».C’esr la seule chose qui intéresse le réalisateur ;sa démonstration est éclatante surtout avec un coupable établi (en dehors du fait qu'il n'ait pas violé 'Sainte levrette') et Gabin dans son ultime plaidoirie en privé y est convaincant. Si le spectateur sort en ayant compris ce message essentiel, Cayatte n'aura pas perdu son temps. Autre atout du film:le personnage de Thérese Paoli. Jamais je n'ai vu Sophia aussi belle et fascinante,elle ne fait rien pour séduire et nous sommes tous à ses pieds...C'est à 40 ans qu'elle fut la plus belle.Même juste pour elle ce film est à voir.
    gnomos
    gnomos

    48 abonnés 660 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 octobre 2013
    Malgré l'invraisemblance de l'intrigue, Cayatte fait bien passer son message, celui de plaider pour une justice moins arbitraire, en pointant du doigt l'article 353 du code pénal, celui qui demande aux jurés de décider de la culpabilité ou de l'innocence en vertu de leur intime conviction. Conviction qui à défaut de preuves formelles ou manque d'informations ne peut être que le fruit de préjugés. Sur la forme, le film n'ennuie à aucun moment et nous permet une confrontation entre Gabin et Loren, tous deux parfaits, lui en juge intègre déchiré par un choix cornélien, elle en mère prête à tout pour sauver son fils. Ce n'est peut-être pas le meilleur de Cayatte, mais supérieur à mon avis à bien des chefs-d'oeuvre encensés unanimement et où l'on s'endort.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 004 abonnés 4 087 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 octobre 2023
    Au terme d’une carrière longue de 42 ans et riche de plus de 90 films, Jean Gabin âgé de 70 ans arrive au terme de sa carrière. “Verdict” qu’il tourne sous la direction d’André Cayatte sera son avant-dernier film. Il apparaît ici particulièrement marqué par une vie où il n’a pas ménagé son corps, grand fumeur et aussi très solide gourmet avec ses amis Lino Ventura, Bernard Blier et autres Michel Audiard. Affaibli, celui à qui il ne reste plus que deux ans à vivre n’en reste pas moins très professionnel et toujours aussi investi.
    Le cinéma d’André Cayatte, ancien avocat, est celui de l’expression des convictions et des dénonciations que le réalisateur porte en lui. Ici, lui aussi en fin de carrière mais toujours aussi mordant entend démontrer l’ineptie de l’article 353 du code pénal qui conseille fortement aux jurés en l’absence de preuves tangibles de fonder leur jugement sur l’intime conviction. On se doute qu’André Cayatte réprouve cet article qui ne colle pas avec l’idée qu’il se fait d’une justice qui doit tendre à rendre les décisions les plus équitables possibles. C’est lui qui contacte Jean Gabin et lui propose de devenir un Président de Cours d’Assise dont c’est le dernier procès avant la retraite et qui va se trouver confronté à un évènement qui va venir profondément bousculer ses pratiques.
    Le rôle est tout-à-fait dans le registre habituel de Gabin bien content de surcroit de n’avoir aucun effort physique à accomplir. Carlo Ponti étant le producteur du film, c’est naturellement Sophia Loren qui lui fera face. Le film comme très souvent avec Cayatte prend ses racines dans un fait divers réel. Une mère avait fait pression sur un magistrat après avoir enlevé sa fille. Le scénario écrit à quatre mains par Paul Andréota, Pierre Dumayet, André Cayatte et Henri Coupon qui adapte un de ses romans tout juste paru, remanie l’histoire afin d’en développer son aspect romanesque faisant de la mère du jeune homme (Michel Albertini) accusé de viol et de meurtre, la veuve d’un gangster notoire.
    Sophia Loren dira que quoique vedette internationale, elle était remplie d’angoisse à l’idée de faire face au monstre sacré qu’était encore Jean Gabin. Les deux monstres sacrés se sont très bien entendu et cela se voit sur l’écran, Sophia Loren imprimant à cette mère tout à la fois désespérée et envahissante la juste dose de détermination et de doute qui l’étreignent au fur et à mesure que l’intrigue progresse. Jusqu’au bout Jean Gabin n’aura rien sacrifié de la haute idée qu’il se faisait de son métier d’acteur, répondant solidement présent malgré sa grande lassitude face à une Sophia Loren au summum de son art. Mieux encore, il se sert de sa propre lassitude pour en faire un argument de jeu. Du grand art.
    La démonstration est un peu manichéenne comme souvent chez Cayatte qui aime plier les intrigues à sa mesure pour qu’il n’y ait pas d’équivoque possible sur le message qu’il souhaite délivrer. Le film n’a pas eu un réel succès et a même essuyé quelques sévères critiques. On souhaite à tous les acteurs une fin de carrière digne de celle de Monsieur Gabin. A voir les films dans lesquels se commettent en cette deuxième décennie du XXIème siècle quelques pointures des années 1970 à 2000, on peut se dire que pour beaucoup d’entre eux la messe est déjà dite.
    halou
    halou

    100 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 août 2011
    Un film intelligent sur le domaine de prédilection de Cayatte, la justice, et notamment sur l'article 353 du code pénal. Loin d'être ennuyeux, le film, joué notamment par un Gabin en fin de carrière mais toujours impeccable, accroche le spectateur et surtout amène à la réflexion. A découvrir.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    88 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 septembre 2017
    Passant de la place d'un brillant accusé à celle non moins prisée d'un juge, Gabin va ici  interpréter un puissant où il va s'agir pour lui de concilier devoir et honneur dans une situation de chantage. La richesse filmique s'y exprime sans frein, puisque ce sont des procédés complètement opposés à ceux de L'Affaire Dominici qui vont être mis en oeuvre : avec l'avancée du procès, le spectateur suit évènements qui y sont liés de façon linéaire, tout en étant tenu au courant de ses causes en parallèle, avec des scènes qui suivent à part leur propre ligne temporelle. La méthode est remarquable en ce qu'elle ne répond pas aux critères du flash-back : c'est bel et bien une histoire imbriquée dans une autre. Et cela confirme en quelque sorte que cacher totalement des éléments importants n'est objectivement pas une bonne chose, car Verdict est un véritable plaisir à suivre. Quand on croit venir la fin, il y a encore un, non, deux coups fataux portés pour la gloire du scénario captivant.

    septiemeartetdemi.com
    7eme critique
    7eme critique

    458 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 février 2018
    "Verdict" ou comment faire chanter le président de la cour d'assises !
    Ce scénario, qui sur le papier, laissait présager un bon moment, en sera pourtant tout autre sous cette mise en scène relativement simple d'André Cayatte. Malgré ses deux têtes d'affiche talentueuses et son histoire attirante, "Verdict" viendra à décevoir sous cette forme des plus basiques.
    mickael l.
    mickael l.

    33 abonnés 89 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2022
    Un des derniers film de Gabin . Le pas le plus réussi mais au moins il joue son rôle de juge pris au piège. J'ai beaucoup aimé le face à face entre Andress et Gabin et ce chantage .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 mars 2017
    "Verdict" est un magnifique film qui interroge les spectateurs sur l'article 353 du Code de procédure pénale qui est le suivant : « La loi ne demande pas compte aux juges des moyens par lesquels ils se sont convaincus, elle ne leur prescrit pas de règles desquelles ils doivent faire particulièrement dépendre la plénitude et la suffisance d'une preuve ; elle leur prescrit de s'interroger eux-mêmes dans le silence et le recueillement et de chercher, dans la sincérité de leur conscience, quelle impression ont faite, sur leur raison, les preuves rapportées contre l'accusé, et les moyens de sa défense. La loi ne leur fait que cette seule question, qui renferme toute la mesure de leurs devoirs : " Avez-vous une intime conviction ? ". »
    A partir de cette question, André Cayatte bâti une tragédie autour d'un quatuor : un assassin, sa mère, le juge et l'épouse de ce dernier. Les quatre sont interprétés par des acteurs de grands talents : Michel Albertini, Sophia Loren, Jean Gabin et Gisèle Casadesus.
    Il est à noté qu'à la fin de sa carrière, Gabin joua dans des films similaires à "Verdict" : "L'affaire Dominici" ( Claude Bernard-Aubert), "La horse" ( Pierre Granier-Deferre) et "Deux hommes dans la ville" (José Giovanni).
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    13 abonnés 1 376 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 décembre 2023
    On ne croit pas beaucoup aux personnages du film de Cayatte, à cette mère qui, pour provoquer l'acquittement de son fils, prend en otage la femme du président du tribunal, à ce magistrat sévère qui cède au chantage. Car la situation relève alors d'un schéma assez simpliste, quasiment un cas d'école à propos d'un juge sous influence par lequel, une fois de plus, Cayatte démontre la vulnérabilité d'une décision de justice.
    L'intrigue, où l'on revient par flashback sur les faits, est accessoire, sans grand intérêt, tant le réalisateur met peu d'originalité dans le récit d'un fait divers criminel. On sera donc peu concerné par la découverte des circonstances qui ont fait du jeune Leoni un assassin. D'autant que l'intrigue n'est qu'un prétexte à illustrer le postulat de Cayatte contenu dans une courte partie du dénouement. La délibération jury, sous la tutelle malheureuse du président de la cour d'assises, résume à elle seule la position de l'ancien avocat Cayatte. Il dénonce l'article du code pénal par lequel le juré est autorisé à subvenir à l'absence de preuve par l'intime conviction. Dénonciation sans doute légitime et utile, mais introduite et défendue par une fiction passable.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 25 juillet 2020
    On se dit qu'on va voir du grand Cayatte avec un grand Gabin et une magnifique Sophia.... Eh ben non, c'est loupé! Scénario tiré par les cheveux, bancal et maladroit. Gabin est fatigué et çà se voit, Gabin n'a plus rien à prouver et çà se ressent.. Je passe sous silence les nombreuses péripéties fantasques auxquelles on ne croit pas une seconde: spoiler: L'enlèvement de la femme du juge, le suicide de celle-ci par pure abnégation, la scène de la dispute des deux jeunes, le réquisitoire du juge sur cette loi soi-disant scélérate
    sans oublier le surjeu permanent d'une Sophia Loren qui a déjà été beaucoup mieux inspirée..... Bref, Gabin s'en fout, Sophia est énervée, Cayatte fait de la politique et le public béat applaudit les deux stars intouchables... Ben non, cela n'engage que moi, mais j'ai trouvé ce film très mauvais!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 novembre 2009
    Pourquoi ce film ne peut être vu ni en DVD, ni sur les chaines de cinéma?
    Quel dommage qu'un si beau film soit interdit d'écran par les propriétaires des droits à l'image.
    Les meilleurs films de tous les temps
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