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chrisbal
11 abonnés
592 critiques
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3,0
Publiée le 12 avril 2024
Très beau western filmé dans l'Oregon, avec un Kirk Douglas égal à lui même (et quelque peu excessif dans son jeu lorsqu'il s'agit de courtiser la belle Elsa Martinelli), un scénario certes prévisible mais assez intéressant (spoiler: avec les 2 crapules qui vont forcément "gâcher la fête" à un moment donné par appât du gain...et par la même occasion y laisser leur peau... ), et une réalisation et des scènes d'action maîtrisées et efficaces (notamment lors de l'attaque du fort). Rien d'inoubliable non plus, mais la tentative de réhabilitation des indiens par André De Toth est plutôt convaincante et justifie à elle seule de s'attarder sur son film. En aparté, on a aussi le droit à une petite critique avant l'heure de l'effet néfaste des réseaux sociaux (Instagram en particulier) sur les "petits coins de paradis" (l'Ouest sauvage ici) via le rôle du photographe, que Johnny Hawks voit d'un mauvais oeil (et il a tellement raison...).
Scénario ultra classique sur la relation entre indiens et tuniques bleus. Ce n'est pas mauvais pour une serie B, mais on devine toutes les scènes 5 minutes à l'avance. Sans originalite aucune (du petit garcon a la jeune indiennne), on a l'impression de l'avoir déjà vu 10 fois... Je mets 1,5 histoire d'etre Genereux...
Un bon western, quoiqu'un peu poussif... Légère déception pour le second film d'André De Toth que je découvre, après le brillant La Chevauchée des Bannis, nettement meilleur. Kirk Douglas paraît presque repoussant, pourtant dans un rôle vif et bondissant comme il les affectionnait, c'est dire...
Pour autant, ça reste un western solide, aussi bien du point de vue du scénario, de l'interprétation que de la mise en scène, même si celle-ci semble un peu pale et maladroite, avec des cadrages étranges...
Dernier bémol : la direction artistique un peu chétive, on dirait que le film est fauché... Première fois que j'ai l'impression que les indiens ou les soldats yankee et leur fort sonnent faux, alors que ce sont des ingrédients de base d'un western digne de ce nom...
Au total, les qualités l'emportent sur les défauts, mais j'attendais mieux d'André De Toth. Je vais donc revoir mes attentes à la baisse pour ses autres films que je compte regarder...
Un très beau western, ode à la nature tournée dans des paysages somptueux, et au propos pro-indien, mais aussi un poil conservateur et libertarien sur les bords. Il dénonce la colonisation des terres indiennes pour trouver de l'or à travers les persos campés par Walter Mathau et Lon Chaney Jr, très à leur aise chacun dans le registre du parfait salaud, un peu lourdaud en ce qui concerne celui de Chaney Jr. De Toth est à l'aise dans sa mise en scène, bien aidé par une très belle photo, avec une belle musique de Franz Waxman, et le rythme est suffisamment bien maîtrisé pour ne pas ennuyer durant les 85 petites minutes affichées par "The Indian fighter". Le scénario, co-signé par le légendaire Ben Hecht et l'excellent Frank Davis, est dense, riche et bien troussé. L'action est également présente, avec notamment une attaque de fort par les Sioux particulièrement longue et prenante. De Toth signe en outre quelques jolis mouvements d'appareil, avec des travellings et des panoramiques de toute beauté. Kirk Douglasest par ailleurs très bon, moins over the top qu'à l'accoutumée, avec de belles nuances dans son jeu, et il se donne à fond dans les cascades (il se cassera d'ailleurs le nez lors d'une pirouette à cheval). Très bon western, très bonne série B, un divertissement agréable. D'autres critiques sur thisismymovies.overblog.com
Un film qui a vieilli, et Kirk Douglas en super cow-boy en fait des tonnes. La petite indienne est sommes toutes bien mignonne, mais cela ne suffit pas.
J'aime beaucoup ce western. Sans être vraiment très original, il comporte des scènes très réussies : les scènes sensuelles avec la très jolie Elsa Martinelli et un Kirk Douglas dans l'un de ses plus beaux rôles, l'attaque du Fort par les Indiens (une des plus spectaculaires et belles du genre) et surtout les magnifiques prises de vues de paysages forestiers superbement mise en valeur par une photographie splendide. La mise en scène d'André de Toth est parfaitement maîtrisée. Un western d’une redoutable efficacité tout à la fois sensuel et rude, tendre et hargneux, bucolique et mouvementé, généreux et pragmatique, sans oublier un lyrisme qu’on ne s’attendait pas à trouver sous la caméra d’André De Toth.
Clairement pas le meilleur film de Toth ou de Douglas, même si quelques moments sont sympathiques notamment dans les relations de personnages, avec le photographe ou la mère du gamin. Sinon le titre français n'a AUCUN rapport avec l'intrigue.
On ne peut pas s'empêcher de comparer avec "la flèche brisée". Mais il y manque de la puissance émotionnelle à défaut d'y trouver les paysages, le souffle et la prestance de Douglas. Celui-ci mise davantage sur l'action alors que l'autre était plus psychologique. Néanmoins un film intéressant.
Un western trop bucolique pour ses sujets graves, hormis la célèbre scène de séduction, fort originale, dans la belle rivière de l'Oregon. Pour le reste la facture la réalisation est banale et ne comporte pas de surprises. Le scénario se tient bien avec des causes de déclenchements des hostilités entre Indiens et Blancs qui semblent d'une grande vraisemblance. Par contre '' thé Indian fighter'' ne justifie pas sa réputation qui devrait s'effilocher avec le temps, son succès de l'époque de sa sortie restera difficile à comprendre. J'ai par moment l'impression que les décors prennent le pas sur l'âme du film et qu'ils sont là pour ça. En dehors de la folie des uns pour le whisky et des autres pour l'or, les convictions manquent gravement. Douglas est mal dirigé, ce sont les méchants Wes et Chivington qui ont les plus fortes personnalité. Elsa Martinelli (Onahti) a été louée sans raisons, de nombreuses comédiennes ont mieux réussi dans les rôles d'indiennes, d'ailleurs ce film restera son seul western. Pourtant que d'acteurs connus et expérimentés! Et plaisir rare, on y voit Diana Dill (la maman de Michaël Douglas) voler un baiser à son mari dans la vie réelle, c'est charmant. De gros reproches existent qui pourraient paraitre des détails, mais n'en sont pas, par respect du spectateur. Que devient Chivington, brillamment interprété par Lon Chaney jr ? Comment le collier de Wes se trouve-t-il tombé à terre, il n'y a aucun corps à corps? Comment Johnny Hawks peut- il quitter le convoi sans nommer un responsable ? Tout cela était pourtant si facile à corriger.
Si le titre français évoque la nature et l’amour, le thème principal se trouve dans le titre original, « The indian fighter ». Nous sommes en 1955, et les westerns commencent à tenter de rompre avec l’image habituellement manichéenne des cowboys et des indiens. André De Toth nous propose même ici un quasi plaidoyer pro-indien ! L’écriture des personnages est travaillée pour sortir de ces schémas, avec un héros éclaireur (excellent Kirk Douglas) qui a un pied dans chaque communauté, qui symbolise la volonté de pacifisme entre les deux, tout en restant maladroit à travers son rapport amoureux avec une indienne, ou encore en étant parfois attiré par l’appât de l’or. Les indiens ont une écriture approfondie, les cowboys aussi, sauf peut être les « méchants ». Il y a des personnages secondaires intéressants aussi, comme le petit garçon fasciné par cet univers western, ou le photographe qui veut faire partager la beauté des paysages de l’Ouest tout en craignant les conséquences violentes de cet acte. Car la nature a aussi un rôle important. Les paysages de l’Oregon sont remarquablement photographiés. Ils servent surtout de cadre à la relation entre le héros et l’indienne, ce qui offre quelques belles scènes : le début avec l’homme voyeur et la femme qui se baigne, le premier baiser, l’image finale. Je regrette que cette relation ne soit pas plus longtemps exploitée, un peu noyée sous les autres enjeux dramatiques. Le film apparait comme un peu trop court à ce niveau, j’aurais aimé rester un peu plus en compagnie de ces personnages attachants. André De Toth filme très bien les scènes intimes ; celles avec l’indienne déjà mentionnées, mais aussi avec une jeune veuve de son camp. Les scènes d’action sont également réussies, quoique le final se termine de façon peut être un peu trop brusque. En général, l’équilibre entre action et intime est fort bien géré. En résumé, « The indian fighter » échoue de peu à être une grande histoire d’amour symboliquement très forte, mais réussit à être un western pro-indien très efficace.
Western classique, sans caractère, et qui a plutôt mal vieilli. L’histoire ronronne sans originalité ni vraisemblance, les acteurs somnolent ou font potiche, à l’exception de Kirk Douglas, grand spécialiste du cheval d’arçon, qui se démène avec entrain. Le côté sympathique ? Faire partie des premiers westerns – tel Le grand chef – qui prennent partie pour les Indiens et osent montrer la cupidité et le racisme agressif de l’envahisseur blanc, au cœur d’une nature panthéiste qui devrait plaire à Robert Redford ou John Boorman.
Un western classique qui revisite de façon consensuelle les grands thèmes du genre : d'un côté, les bienfaits de la conquête de l'Ouest pour les honnêtes colons et l'arrivée de la modernité dans des contrées encore sauvages (la photographie); de l'autre, la beauté de l'Ouest sauvage et le respect dû aux premiers occupants, les Indiens, présentés ici sous un jour favorable. Kirk Douglas, en homme de cette synthèse, est parfait. Les décors naturels de l'Oregon sont magnifiques. Elsa Martinelli aussi. Seul bémol : quelques longueurs au cours de la première heure du film.
Sorti en 1955, "La rivière de nos amours" fait souvent figure de long-métrage incontournable dans l'oeuvre d'André de Toth. Produit par Kirk Douglas, il est l'un des premiers westerns dans lequel le héros américains sympathise avec les indiens. Plus largement, le cinéaste fait acte de pacification, dans un souci de compréhension et d'amitié entre les peuples. Dans l'ensemble, le film constitue une jolie histoire à la longueur idéale qui se suit sans lassitude mais certainement pas un western mythique. L'intrigue en elle-même reste très banale et prévisible, enchaînant parfois les facilités. Le scénario n'est donc pas assez étoffé pour être élevé à un rang supérieur. Beaucoup de sentimentalisme également, dont on aurait pu largement se passer. On retiendra donc le fond du message, assez osé pour l'époque, mais pas la forme en soi loin d'être inoubliable.
J'ai vu ce western pour Kirk Douglas, mais j'ai été très déçu. Le scénario est trop simple et raconte une intrigue qui a été vu des centaines de fois. Le rythme est très lent, il n'y a pas beaucoup d'action, pas beaucoup de mouvement. La photographie est moyenne, seul les paysages valent le détour ainsi que la prestation de Kirk Douglas, qui est capable de bien mieux. A voir un après-midi si on s'ennuie...Décevant mais il y avait de l'intention.