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    La Vie passionnée de Vincent Van Gogh
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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 avril 2017
    Ow !!... encore une claque cinématographique. Après « Elle » de Verhoeven et « Sweet sixteen » de Ken Loach, « La vie passionnée de Vincent Van Gogh » est pour moi ma troisième rencontre 2017 de films bijoux. Eh oui… c’est ce que j’appelle la classe internationale !: retrouver un biopic sur un peintre à la « Gandhi », il s’agit pour moi d’un biopic réussi. Musique, esthétique, direction d’acteurs (en particulier Kirk Douglas campant un Van Gogh ultra-réaliste), mise en scène : tout concourt à la réussite de ce long-métrage. Attention, chef d’œuvre !
    Avant d’aboutir sous les yeux de Minnelli qui attendait ce projet comme un rêve, les droits du roman « Lust for life » d’Irving Stone passèrent dans les mains des plus grands productions/réalisateurs du moment (Warner, MGM, Richard Brooks, Jean Renoir, de Laurentiis, la compagnie indépendante de Jack Palance). C’est fou, non ?
    Maintenant, approchons nous plus près du film. Synopsis : la vie de Vincent Van Gogh, de sa Hollande natale à l’Oise, région qui le verra mourir, de ses voyages en Belgique et provençaux.
    Tout d’abord, notons cette caractéristique, le long-métrage de Vincente Minnelli a été tourné en Ansco Color, marque concurrente de Kodak.
    Ensuite, mon argumentaire se penche bien évidemment sur les couleurs du film, aspect primordial qu’il convient de développer.
    Première particularité : les couleurs en studio. Plus sombres, elles permettent de mettre en relief et en lumière le côté fou du peintre à l’origine du fauvisme. Elles nous ancrent également dans la fin du XIXème siècle grâce à la lumière tamisée des bougies et des lampes à huile prenant ainsi toute leur importance dans des décors tous plus grandioses les uns que les autres : toutes mes félicitations à l’équipe décorative, chapeautée par les deux cadors Edwin B. Willis (« Le magicien d’Oz », « Un américain à Paris », « Chantons sous la pluie »…) et F. Keogh Gleason (habitué minnellien : « Un américain à Paris », « Les ensorcelés »), qui a su retranscrire ombres et lumières dans les rues arlésiennes de nuit ou au fin fond des mines belges. Très beau travail !
    La deuxième particularité s’articule autour des toiles reprenant à merveille les chef d’œuvres du peintre agencés en un montage parfait et qui s’accorde en une ambiance esthétique jouissive. La relation entre le montage des toiles et la musique se fait de manière instinctive nous laissant le soin de regarder et d’écouter chaque coup de pinceau du maître. Un agencement certes théâtral mais qui a l’art de se présenter pudiquement et simplement à nos yeux. De plus, les peintures que le metteur en scène de « Lame de fond » nous propose, les plus connues, sont un enchantement visuel. Tout cela nous maintient (r)éveillé et en haleine. Super !
    La troisième particularité, en deux points, s’observe dans l’environnement décrit par Minnelli. Premièrement, sa photographie. Sous teinte minière (noire) ou de soleil (très portée sur les couleurs abrasives de Provence), elle tend à la folie de Van Gogh, de sa vérité (ses peurs et ses démons enfantins, c’est-à-dire ses obsessions) à son coup de grâce (une mort très bien filmée par ailleurs) sans passer par le cap de l’adolescence (ses doutes et son manque de repère représenté par Gauguin en des couleurs qui ne me font ni chaud ni froid). Réalisée par les esthéticiens Russell Harlan (« La rivière rouge », « Rio bravo ») et Freddie Young (« Ivanhoé », « Lawrence d’Arabie », « Le Docteur Jivago »), la photographie est certainement l’élément qui nous permet d’apprécier les couleurs à sa juste valeur. Excellent, les artistes ! Le second point porte sur un montage alternatif jouant la carte de la narration montrant ainsi la vie anormalement paranoïaque de Van Gogh.
    On ne peut évoquer « La vie passionnée de Vincent Van Gogh » sans passer à côté du casting. En tête d’affiche, Kirk Douglas, dans le rôle du peintre fou, est irremplaçable. Vincente Minnelli, avec qui il a déjà collaboré (« Les ensorcelés », « Histoires de trois amours »), le dirige de main de maître. Campant à merveille Van Gogh, Kirk est complètement habité par son personnage. Fournissant extrêmement de détails dans son interprétation, le futur Spartacus est tour-à-tour miséricordieux, dessinateur enragé, insomniaque, peintre déshumanisé, destructeur, balafré (tout comme il va l’être pour Richard Fleisher pour ses « Vikings »), la chaleur du Sud le détruisant à petit feu. Kirk Van Gogh rend sur pellicule un homme passionné quasiment inhumain rongé par la vie et ses obsessions. Tout cela donne une composition hallucinante et halluciné. Selon les propres dires de l’acteur, son interprétation est la plus difficile de sa carrière (!). Et pour moi, il s’agit d’une de ses meilleures. Logiquement récompensé par le Golden Globe du meilleur acteur dans un film dramatique. J’adore et j’adhère !!
    A ses côtés, dans le duel d’acteurs, on retrouve Anthony Quinn (déjà star : « Viva Zapata ! », « Ulysse », « La strada ») dans la peau de Paul Gauguin. Perfecto ! La relation tumultueuse qu’il a avec Van Gogh est retranscrite de manière foudroyante : la classe à l’anglaise ! Résultat : Oscar du meilleur second rôle en 1956. Extra ! Le duo Kirk Douglas-Anthony Quinn ainsi formé par le réalisateur américain aborde de front la psychologie de ces deux personnages. Fabuleux !
    Le seul second couteau qui parvient à sortir du lot est l’alcoolique au caractère bien trempé devenant la femme de Kirk Douglas le temps d’une amourette et d’un premier enfant. Le frère Van Gogh, Théo, le pourtant très bon James Donald (« La grande évasion ») est ici inexistant. Dommage. On se raccroche au talent démoniaque de Monsieur Douglas.
    Dans « La vie passionnée de Vincent Van Gogh », il n’y a pas d’écriture filmique (absence totale de scénario). L’intrigue est uniquement basée sur le cadre environnant du personnage (la Hollande, le sud de la Belgique et le pays d’Arles). En l’occurrence, le futur metteur en scène de « Gigi » propose un biopic tourné sous la forme d’un drame lyrique car les psychoses et les peintures de Van Gogh font partie intégrante du paysage filmique. Minnelli prouve ici aussi son sens du paysagisme en dehors des studios. Son élégance coutumière (sa mise en scène), son don pictural (l’enchevêtrement de la photographie, des décors…) et le sens de la plastique de ces cadrages en un sens esthétique parfait font qu’on peut dire qu’il s’agit bien évidemment d’un film minnellien.
    Quelle est la toute dernière chose à aborder pour ce long-métrage qu’on peut donc qualifier de minnellien ? La musique. Le compositeur ? Miklós Rozsa. « Assurance sur la mort », « Ivanhoé », « Fedora »… sont de lui, mais son nom restera connu pour avoir travaillé sur la bande-son de « Ben Hur ». Il n’en reste pas moins qu’il s’agisse d’un artisan de son époque. Ennuyeuse dès les premières notes mais collant ensuite de mieux en mieux au film, la musique se fait mirobolante et nerveuse lors des moments de tension extrême : la scène où Van Gogh se brûle la main avec les bougies, et celle où il se coupe l’oreille et où il fait du grabuge sont digne de rester un moment mythique du cinéma car tout cela colle à la triste tragédie du dessinateur-peintre. Une bande sonore complète et hors-norme à l’image de Kirk Douglas.
    Pour conclure, « Lust for life » (1957) de son titre original est une toile de maître dans laquelle l’esthétique colle parfaitement avec l’histoire évoqué, celle d’un paumé qui fait de la peinture sa religion.
    Spectateurs décolorés, partez à la recherche d’une arlésienne !
    3 étoiles sur 4.
    Jipis
    Jipis

    32 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juin 2012
    « Je veux toucher les cœurs par mes œuvres »

    Boulimique de coups de bâtons que ce soit sous terre ou en pleine nature Vincent Van Gogh se construit dans ses jeunes années à l’aide d’une énergie mal jaugée recadrée par un frère protecteur omniprésent.

    Tout n’est que précipitations envers un monde uniquement perçu par le bas. Un jeu de questions sans réponses envers des opprimés accablés par le charbon incapables d’expliquer les raisons profondes de leurs misérables existences.

    Ce premier morceau de vie n'est qu'un besoin unique de collecter une sous-estimation de soi même en testant le négatif quotidien de couches sociales défavorisées à laquelle on pense à tort appartenir.

    Liberé temporairement de l’auto destruction l’homme en attendant l’automutilation, la folie et l’illumination du tournesol gravit un à un les degrés d’une délivrance provisoire axée sur une production saine menacée par les contraintes d’une inspiration parfois déficiente transformant un esprit vif en tempérament instable toujours terrorisé par la peur de ne rien pondre.

    A l’écoute de propos éclairés les toiles s’illuminent. Des couleurs enfin sereines envahissent des surfaces primitivement blanches et sans vies.

    Le soleil restitue sur la toile sa lumière et sa chaleur.

    La continuelle quête de la paix de l’âme se récolte dans une nature reposée ou battue par les vents sous les yeux d’un artiste exalté battant la mesure d’un monde unifié par une clarté commune à l’aide d‘un pinceau chauffé à blanc.

    Les conflits avec Gauguin sont âpres et passionnés. Ces deux tourmentés n’ont qu’un seul but, offrir par la restitution d’un identique une identité intellectuelle à une nature n’ayant aucune notion de sa perfection.

    L’art est à son apogée. Les êtres se détachent d’une œuvre divine soumise à un processus inconnu pour se centraliser sur une réflexion aléatoire basée sur des jugements considérés comme posés.

    Le rendu l’emporte sur la réalité. L'esprit devient le seul outil créateur.

    Vincent Minnelli signe un travail parfait sur l’âpre volonté d’un passionné de mettre les lumières du ciel en bouteille afin de vivre et d’assimiler au bord de la folie les mystères de l’univers en luttant au maximum contre l'autodestruction terminologie d'une mission insurmontable.
    Thomas F
    Thomas F

    27 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 décembre 2019
    Super film sur la vie de cet artiste mythique interprété à la perfection par une légende du Cinéma Kirk Douglas. Un magnifique travail visuel inspiré des peintures de Van Gogh
    Shephard69
    Shephard69

    278 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 octobre 2016
    En dépit d'un vieux style très académique, une biographie intéressante sur la vie de Vincent Van Gogh davantage axée sur son parcours chaotique et ses troubles psychologiques que sur une analyse de ses techniques de peinture. Kirk Douglas colle parfaitement au peintre hollandais aussi bien physiquement que dans son interprétation, par contre Anthony Quinn a du mal à s'effacer devant son personnage de Gauguin. Un beau film certes pas majeur mais assez riche d'enseignements.
    ygor parizel
    ygor parizel

    200 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 juillet 2012
    Vincente Minnelli était le choix le plus pertinent pour mettre en scène un biopic sur Van Gogh car le cinéaste a toujours crée des films très colorés. La vie du peintre est parfaite pour le cinéma énormément de matériel avec la folie, l'art et une personnalité importante en plus il s'agit d'un des plus grands rôles de Kirk Douglas.
    yohanaltec
    yohanaltec

    88 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2017
    Vincent van Gogh, génie ou artiste torturé ? Ou les deux ? En tout cas, ce qui est sûr, c'est que "Lust for Life" est un excellent film, mettant scène un Vincent Van Gogh à la fois tourmenté, mais également génie dans le même temps. Kirk Douglas livre une excellente performance, dû grâce à sa ressemblance impressionnante avec le vrai artiste. Les personnages secondaires sont soignés mais également variés, car les périples de Van Gogh étaient de même. Le Technicolor du film est éblouissant, ce qui donne au film un grain coloré vraiment agréable. Minelli livre une magnifique réalisation.
    Ghighi19
    Ghighi19

    51 abonnés 1 751 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 février 2021
    Un immense film sur la passion qui anime la vie d un homme. Kirk Douglas crève l ecran par sa performance. Une plongée inoubliable dans l art . Un film important et superbement photographié.
    Kubrick's Club
    Kubrick's Club

    36 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 septembre 2010
    Biographie intéressante, et dont le point fort est de traiter l'intégralité de la vie de peintre de l'artiste. Avec ce que l'on pourrait qualifier de privilège de nos jours, un portrait d'artiste peintre et non seulement d'homme. Le film ne s’arrête pas sur chaque prostitué qu'à put fréquenté Van Gogh, comme l'a fait en quelque sorte Maurice Pialat, mais parle peinture, influence picturale, amitié d'artiste, source d'inspiration etc...et c'est tout l’intérêt du film, que l'on peut néanmoins compléter par celui de Pialat pour essayer de pénétrer davantage à l'intérieur de l'homme et ses troubles existentiels. Car la réalisation de Vincente Minnelli reste malgré tout assez conforme au film hollywoodien de l'époque, et laisse donc une certaine distance avec le personnage principal. Ce qui n'en fait pas un film proprement passionnant mais une sorte de témoignage d'un passionnée, pour qui "l'amour est un sentiment si fort, si réel qu'il est impossible de l'étouffer sans porter atteinte à sa vie même", et cela nous transmet toujours quelque chose.
    Pascal
    Pascal

    117 abonnés 1 381 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 novembre 2021
    "La vie passionnée de V. Van Gogh" n'a pas la réputation d'être un film réussi dans la carrière flamboyante de Minelli. J'ai mis beaucoup de temps avant de réussir à le voir et je dois dire qu'il est à la hauteur de ce que j'en avais lu. C'est un opus très moyen de son auteur très largement inférieur au film de Maurice Pialat. Certes il recouvre une période beaucoup plus large de la vie du peintre, que l'opus du français. Mais le scénario piétine et le film tourne en boucle. Certes les acteurs sont tous très bons, Anthony Quinn obtiendra l'oscar du second rôle, les décors et la photo sont réussies, mais au final le film ne décolle pas vraiment. Le tout début du film m"a semble le plus intéressant. Pour la petite histoire on ne sut jamais de quelle affection mentale souffrait Van Gogh, dont la vie personnelle ne fût pas à la hauteur de son génie. Les lettres à son frère Theo en témoignent.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    578 abonnés 2 743 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 décembre 2020
    Lust for Life rend un vibrant hommage au peintre Vincent van Gogh en dépassant le strict biographique pour incarner l’artiste et son art dans une œuvre tout à la fois classique et moderne dans sa forme : la structure chronologique se revendique du biopic traditionnel, pour ne pas dire conventionnel, retraçant la naissance d’un geste artistique et politique – puisqu’il s’agit d’insérer le travail dans un dessin, de le représenter, c’est-à-dire de le rendre présent mais dans un présent altéré, perçu par le regard d’un individu qui projette sa sensibilité et la complexité propre d’une intériorité sondée à chaque coup de pinceau – donnant lieu à une expérimentation formelle remarquable. Les fondus enchaînés sont à l’écran ce que le pointillisme est en peinture, soit l’acte de foi en l’œil perçu comme organe d’appréhension et de compréhension d’une totalité divisée en autant de touches de couleur ; les toiles du maître s’invitent dans la narration, d’abord montrées dans leur ensemble puis zoomées jusqu’à faire la transition avec la réalité source d’inspiration tout autant qu’inspirée puisque recréée à partir des tableaux en studio ou en extérieur. Vincente Minnelli alterne ainsi le dedans et le dehors, ne cache jamais l’artificialité de décors peints parce qu’il tire de cette hybridité un moyen d’articuler le biographique et la fiction, rappelant au passage que nous ne saurions envisager un artiste sans ses œuvres qui sont autant de fenêtres ouvertes sur son génie intérieur – ou folie. Enfin, il faut saluer la performance grandiose de Kirk Douglas qui parvient à donner vie et chair à un mythe auquel il apporte humanité, chaleur et complexité véritable. Pour un film immense.
    Freaks101
    Freaks101

    126 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2011
    Quant un des plus grand plasticien du 7eme art raconte la vie tumultueuse d’un génie de la peinture, ça donne un film de toute beauté. Par la magie du montage, Minnelli juxtapose ses propres images au toiles du maître, on mesure ainsi ce que le cinéma doit à la peinture, on sent d’ailleurs le metteur en scène réellement passionné par ce sujet. Seul bémol, la musique un peu trop présente, qui souligne inutilement les émotions.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 893 abonnés 12 151 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2010
    Vincente Minnelli, qui peut-être considèrè comme l'un des rènovateurs de la comèdie musicale à l'ècran, a tournè en 1956, "La vie passionnèe de Vincent Van Gogh", d'après le roman mèdiocre d'Irving Stone! Dans ce film brillant, ce sont les toiles du peintre, magnifiquement photographièes par un procèdè spècial, qui laissent finalement la plus grande impression! Bien que les èpisodes de la vie de Van Gogh soient dramatisès correctement, ils n'atteignent certainement pas à l'intensitè des peintures! Les extraits des lettres de Vincent à son frère Thèo (jouè par James Donald, qui les lit admirablement) sont bien choisis! Interprètation puissante de Kirk Douglas en Van Gogh, permettant à l'acteur de crèer un portrait qui a de l'autoritè, de la vèritè et du tragique! Anthony Quinn, qui reçut l'Oscar du meilleur second rôle bien mèritè pour sa prestation de Gauguin, joue avec un humour sombre, suggèrant à la perfection l'ègoïsme tyrannique de son comportement envers Van Gogh! Un grand film où tous les malheurs du gènie sont montrès sans tricherie, dans toute leur aride et amère solitude...
    Caine78
    Caine78

    5 986 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 avril 2008
    Du très beau cinéma Hollywoodien, tant au niveau de la forme que du fond. Loin de signer un anodin biopic, on sent au contraire un cinéaste transcendé, inspiré par celui qui reste aujourd'hui sans nul doute l'un des plus grands peintres de l'Histoire. On ne peut être en effet qu'admiratif du travail de Minnelli, que ce soit par ses somptueuses couleurs évoquant magnifiquement les tableaux de Van Gogh, que par la puissance de son récit, ou il montre un Van Gogh avant tout humain, en proie à la douleur et au déchirement, mais sans jamais tomber dans le misérabilisme, l'ensemble gardant toujours une grande dignité. Le film est également soutenu par une somptueuse musique signé par le grand Miklos Rosza, et Kirk Douglas livre une prestation intense : vous l'aurez compris : si vous aimez la peinture (et même si vous ne vous y intéressez pas), "La Vie passionnée de Vincent Van Gogh" est indispensable. Brillant.
    CH1218
    CH1218

    151 abonnés 2 747 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2020
    Un biopic assez complet dont la mise en scène est picturalement intéressante grâce à une photographie riche et flamboyante. Au-delà des œuvres elles-mêmes figurant à l’écran, Vincente Minnelli a été jusqu’à mettre en images des prises de vues rappelant dans certains plans des tableaux du célèbre peintre maudit. Incarnant un Vincent Van Gogh plus vrai que nature et jouant avec brio sur une folie psychologiquement envahissante, Kirk Douglas illumine de sa présence le film. Parmi les seconds rôles, la courte performance d’Anthony Quinn dans le rôle de Paul Gauguin fut saluée par un Oscar.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 février 2015
    Un véritable chef-d’œuvre technique et artistique. La splendeur des couleurs du film et les cadrages sont inégalables. L'affrontement des géants Kirk Douglas et Anthony Quinn donne une force monumentale à l'histoire et à leurs personnages massifs qui crèvent l'écran. Touchant et réaliste ce film est un monument du cinéma. Un rêve sur grand écran.
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