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    Seuls sont les indomptés
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    52 critiques spectateurs

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    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    109 abonnés 1 572 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 janvier 2017
    Pour les cents ans de Kirk Douglas, ARTE a eu la bonne initiative de diffuser plusieurs des grands films du comédien. Et autour des grands classiques, une petite perle ; ce film est le préféré de Kirk. A ce titre, il était nécessaire de le voir. Le jugement du dernier grand comédien vivant de l’âge d’or d’Hollywood… çà compte non !
    Pour l’illustrer, la critique de Virgile Dumez sur « avoir a lire » : « Producteur de plus en plus impliqué, la star Kirk Douglas en ce début des années 60 tombe sous le charme d’un roman mineur d’Edward Abbey qui conte les aventures d’un cow-boy incapable de s’adapter au monde moderne des années 50. L’acteur charge Dalton Trumbo, scénariste longtemps blacklisté avec lequel il a déjà collaboré sur Spartacus et El Perdido, d’en tirer un script enrichi de nombreux épisodes. Chose plutôt rare, le romancier lui-même avouera quelques temps plus tard que le scénario de Trumbo est nettement supérieur à son propre travail. Une fois le scénario en poche, Kirk Douglas s’est mis en quête d’un réalisateur qu’il pourrait modeler à sa convenance (on connait l’interventionnisme quasiment maladif de Douglas et ses heurts incessants avec les réalisateurs qui ont eu le courage de travailler avec lui). Il jette son dévolu sur l’inconnu David Miller, technicien consciencieux, mais quelque peu impersonnel. Si le tournage se passe mal à cause de relations houleuses entre Douglas et Miller, le résultat final est enthousiasmant à plus d’un titre, faisant de Seuls sont les indomptés un petit classique du genre.

    Débutant par un gros plan sur Kirk Douglas endormi près de son cheval, le film se place d’emblée dans la mouvance du western classique, dominé par un superbe noir et blanc très contrasté. Pourtant cette image classique est aussitôt contredite par l’intrusion dans le champ sonore d’avions à réaction qui indiquent que le long-métrage se déroule à l’époque contemporaine. Si le personnage de Kirk Douglas commence par découper quelques barbelés (référence consciente à un autre classique avec Douglas intitulé L’homme qui n’a pas d’étoile), on se rend vite compte que son besoin maladif de liberté, valeur typiquement américaine, ne peut que le conduire à sa perte dans une société entrée dans la modernité. Désormais, les routes quadrillent le territoire, les barrières limitent les propriétés privées et les prisons imposent un comportement civilisé que cet homme d’un autre temps ne peut comprendre. Ainsi, la fuite éperdue du personnage principal se transforme peu à peu en une équipée suicidaire qui ne peut le conduire que vers une fin tragique.

    Magnifiée par une photographie sublime, cette impossible échappée sauvage sait se faire tour à tour contemplative (la nature y joue un rôle central comme plus tard dans le western écolo Jeremiah Johnson), trépidante (la course-poursuite entre Kirk Douglas et Walter Matthau est passionnante) ou bien tragique (la très belle relation avortée entre Douglas et la superbe Gena Rowlands). Tous ces éléments concourent à faire de Seuls sont les indomptés une œuvre enthousiasmante, comme un sublime chant du cygne d’un genre alors en pleine mutation. »
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    378 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juillet 2020
    Quand on pense à l’âge d’or d’Hollywood, on s’imagine facilement la figure mythique du cow-boy solitaire. Ce mythe cinématographique d’antan disparait inlassablement à l’aube d’une grande révolution culturelle : les 60’s. Changement de génération, luttes sociales, arrivée de l’écran de télévision dans chaque salon… Bref, un vent nouveau dont Seuls sont les indomptés est, aussi bien consciemment qu’inconsciemment, le parfait témoignage.
    CH1218
    CH1218

    145 abonnés 2 730 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 avril 2020
    John W. Burns (Jack pour les amis) refuse de se soumettre aux modernités de son temps en vivant comme bon lui semble avec l’authenticité morale d’un cow-boy. Loin d’être un western classique, « Seuls sont les Indomptés » s’apprécie aussi bien par la portée de son histoire que la saveur de celle-ci. Le résultat est vraiment excellent et magnifiquement interprété par Kirk Douglas, qui le considére d’ailleurs comme son film préfèré, mais également par Gena Rowlands et Walter Matthau. Cet ode à la liberté de vivre et de penser est un petit chef d’œuvre.
    Y Leca
    Y Leca

    17 abonnés 891 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 février 2023
    Il ne faut pas chercher de crédibilité dans ce film qui ne veut montrer que l'inadaptation au monde moderne d'un solitaire épris de nature. Tout est dit dès la première image (le cow boy à cheval qui voit passer un avion à réaction). Douglas retrouve 6 ans après un rôle proche de celui tenu dans L'homme qui n'a pas d'étoile de 1955.
    kieran_h3ld
    kieran_h3ld

    24 abonnés 680 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 février 2023
    Lonely are the Braves est un film d'une grande qualité d'écriture. Il surprend très vite en inscrivant son film, que je pensais personnellement être un western classique, dans l'ère moderne. Cela rajoute des tas de thématiques, surtout quand le personnage principal incarné par Kirk Douglas est une sorte d'homme bloqué dans un autre temps, un insoumis, un paria pour beaucoup. Le monde dépeint y est très cruel.

    S'en suit des passages en prison, ou Burns retrouve un ami qu'il essaye de convaincre de s'échapper, puis une énorme traque dans les montagne du Nouveau Mexique. Toute cette partie s'avère moins profonde, mais tout aussi révélatrice d'un monde sombre, et de la révolte de certains.

    Les personnages secondaires sont eux aussi fort bien écrit, les différentes interventions de Paul (l'ami dans la prison), de Jerry ou du shérif sont des plus intéressantes, dépeignant chacun un point de vue bien différent.

    On peut regretter une mise en scène trop plate, et une traque un peu trop longue par instant, mais ce film reste bel et bien un western très atypique, presque un non western au final.
    Plume231
    Plume231

    3 424 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2010
    Un western mélancolique sur l'opposition entre un cowboy qui aurait bien voulu vivre au temps des pionniers mais qui est obligé d'affronter l'ère moderne. Tout ceux qui sont nostalgiques d'une époque qui aurait voulu connaître (et même les autres!) ne peuvent que ressentir une profonde sympathie pour le personnage magnifiquement interprété par Kirk Douglas. La réalisation est sobre et le scénario écrit par Dalton Trumbo est d'une très grande originalité. Et l'ensemble se révèle très prenant, en particulier dans la dernière heure. Un très beau film.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 2 janvier 2017
    Kirk Douglas est donc "l'indompté", une grande gueule au grand coeur, prototype de l'anarcho-écolo qui n'a pas encore compris que le western c'est fini et qu'il existe des règles dans cette belle amérique d'après-guerre, règles que Tonton Sam se fera toujours un devoir de faire respecter.

    En dehors de ces choix discutables, le film est extrêmement maladroit, mollasson et mou du genou comme pas permis. Les tenants et les aboutissants sont escamotés, non expliqués sous couvert de la rébellion à l'autorité (ça doit être le message je crois) permanente de ce personnage incroyablement creux et simplet, d'un angélisme qui confine au ridicule... Mais qui d'un autre côté n'hésite pas à recourir à la violence (on est en Amérique après tout !).

    Walter Matthau en flic qui machouille son chwing-gum d'un air désabusé est un peu le faux paternel qui court après les conneries du rebelle, lequel finit comme il doit finir ou à peu de choses près.

    Fort dommage donc, car le film m'a fait penser au premier Rambo lors de la poursuite du renégat, sauf que Rambo était infiniment mieux structuré et bien plus intelligent dans le traitement du rapport à l'injustice et l'autorité. Rien de tel ici, à part l'effet d'un gros prout lorsque le mot "fin" s'inscrit sur l'écran. Décousu et grotesque.
    stans007
    stans007

    15 abonnés 1 228 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 février 2023
    Un western( ?) décalé au temps de la voiture et de l’industrialisation. Un scénario original et intelligent non dénué d’humour avec portraits psychologiques intéressants que ce soit le héros cavalier solitaire ou le qui shérif qui le traque. Une belle surprise !
    Matis H.
    Matis H.

    11 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 novembre 2016
    Quelles est l'étape qui suit le western crépusculaire ? Et bien si on me posait la question, je répondrais certainement "Lonely Are the Brave". Il faut dire qu'avec ce long-métrage, David Miller met en scène Kirk Douglas dans le rôle d'un homme qui vit dans une autre époque, et nous le fait comprendre avec les deux premiers plans : un cow-boy, au milieu d'un espace gigantesque, dans tout ce qu'il a de plus iconique, dont le sommeil et la tranquillité sont perturbé par des avions qui passent au-dessus de lui.

    Et il est fascinant de voir la vision que le cinéaste pose sur son personnage ainsi que sur son époque. Car avec ces deux premiers plans, c'est tout un questionnement sur la fin d'un mode de vie que lance Miller. Au final Douglas est seul avec son envie de liberté, qui se heurte aux barrières, physiques ou non, que lui impose la société. Il est alors d'autant plus déchirant de le voir prendre conscience que Paul, son ami de toujours s'est lui aussi conformer à cette société et à ses règles.

    Et là où Miller aurait pu tomber dans la réflexion stérile du "c'était mieux avant", ce dernier dépeint au contraire un monde dans lequel la société de consommation a prit le dessus sur l'appel de la liberté et du grand air, mais que ceux qui y aspirent toujours sont voués à une profonde solitude, à l'image de cette scène bouleversante entre Douglas et Rowlands juste avant la fuite de ce dernier.

    Et quelle fuite, à la fois désespéré et profondément belle quand elle nous rappelle en l'espace d'un instant sur un puma que cette nature sauvage est toujours là. Il suffit même de quelques secondes de silence et d'un sourire vers les montagnes pour comprendre à quel point le shérif qui poursuit Douglas l'envie, car tout comme Paul il s'est résigné. C'est d'une justesse incroyable en plus d'être d'un grande beauté, et si cela marche aussi bien, c'est grâce à la simplicité du récit et de son exécution, ce n'est que Douglas, son cheval et ce besoin profond de vivre une époque qui n'est pas la sienne, ou tout du moins, qui n'est plus celle du monde dans lequel il vit.

    Cette oeuvre riche et complexe fait le deuil d'une époque et de ceux qui la rêvent encore. Car se conformer est la seule solution pour ne pas être broyé. C'est tragique.
    gerald_w-a
    gerald_w-a

    8 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mars 2021
    Bien sûr, il y a le charme du noir et blanc, cette histoire de cowboy qui semble perdu dans une Amérique moderne, mais quel manque de rythme...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 27 octobre 2014
    Tout est entièrement artificiel dans ce film - le scénario, pas les décors, ouf -, mais Kirk Douglas est tellement beau !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 juillet 2017
    Je comprends pourquoi Kirk Douglas considère que c'est un de ses meilleurs rôles, il montre l'histoire d'un homme qui veut rester libre avec sa magnifique jument et vivre comme autrefois quand les cowboys vivaient dans les grands espaces. Ce western est bouleversant, il montre que le modernisme tue aussi. Est ce qu'on doit avoir toujours plus pour se sentir bien?.. A souligner aussi très belle musique de Jerry Goldsmith.
    Nisan21
    Nisan21

    7 abonnés 98 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2023
    Très étrange de regarder ce film aujourd'hui.

    Il fait tellement moderne dans son ancienneté, toutefois, tout ce qui est dit peut être transposé par des valeurs et idées simples et basiques exprimées.

    Kirk Douglas est très bon et touchant, Gena Rowlands est superbe.
    Je ne sais trop pourquoi, une simple rencontre avec un puma semble touché par la grâce et perdu dans le temps.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 juin 2011
    Un classique qui n'a rien perdu de sa force au fil des années. Ce "western" tout à fait à part bénéficie d'une interprétation magistrale de Kirk Douglas et d'un final qui prend réellement aux tripes.
    Trustworthy
    Trustworthy

    3 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 avril 2014
    La sympathie et le charisme de Kirk Douglas ne font malheureusement pas oublier l'incrédibilité de l'histoire et ses nombreuses lenteurs...
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