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    Quinze jours ailleurs
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    Hotinhere
    Hotinhere

    410 abonnés 4 728 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 août 2022
    Dix ans après Les ensorcelés, Minnelli livre à nouveau une vision désabusée sur ce qu’est devenu le monde du cinéma (ici transposé à Cinecittà), à travers ce film testamentaire sombre et touchant, mais doté d’un scénario assez laborieux, ne soulevant que peu d’intérêt et de passion, en dépit d’un casting prestigieux.
    ronny1
    ronny1

    29 abonnés 910 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 janvier 2021
    Selon Benoit Père, le cinéaste Benoit Jacquot pensait que « Two Weeks in Another Town » (quinze jours ailleurs) était le plus beau film jamais réalisé sur le monde du cinéma. Ce quasi documentaire pessimiste quant au devenir du cinéma américain avec Hollywood en partie éxilé à Cinecita, pose avec une acquité inusitée de nombreuses questions. Qu’est ce qu’un artiste ? Un cinéaste ? un acteur ? Avec la projection privé de « The Bad and The Beautiful » le personnage de fiction, Jack Andrus, endosse le costume du vrai Kirk Douglas. Cette plongée devenue soudainement vertiginieuse est également un des paradoxes du film. Des femmes, toutes destructrices, attirent le tandem infernal Kruger le producteur (Edward G. Robinson) et son seul ami ( ?) Jack Andrus, star déchue, tombée dans la folie. Autre paradoxe, c’est en se libérant de l’une d’elle que viendra la rédemption, mais aussi pour son béguin du moment (Dahlia Lavi) comme pour son amoureux malheureux (George Hamilton). Mais Kruger ne domine plus son art, à cause d’une foi perdue, d’une absence d’étincelle et d’une perte de lucidité coupable. Minnelli résume en deux séquences de la scène du bateau. La première où Kruger se concentre davantage sur les effets techniques que sur le jeu des deux acteurs. Elle (Rossana Schiaffino) nulle et capricieuse n’est tolérée que parce que le maître la pelote assidument. Lui, star en doute, rebel et perdu, est coupablement ignoré et méprisé par le metteur en scène. Sans direction d’acteur et sans véritable mise en scène, le rendu est du niveau d’un médiocre téléfilm. Le retake réalisé par Angus, au contraire, fait la part belle à la direction d’acteur, au mouvent de la caméra qui accompagne celui de l’action. Cette petite leçon de mise en scène est la cerise sur le gâteau du côté documentaire sur la réalisation, avec l’importante de l’éclairage, des décors, de la direction d’acteur (Rossana Schiaffino/ Barzelli – Kirk Douglas/Jack Andrus, servent de support à un Minnelli très inspiré). Mais le génial cinéaste, comme à son habitude joue admirablement avec la couleur, où bien sur, le rouge domine, de la robe flamboyante de la Barzelli au rouge intense de la chambre où l’empereur Kruger vient d’avoir un malaise. A cette virtuosité picturale et décorative, s’ajoute, comme toujours une direction des second rôles très travaillée, avec une mention pour la délicieuse Dahlia Lavi (une des actrice les plus sous estimée du cinéma) et Claire Trevor qui justifierait à elle seule l’utilité d’un Sani broyeur. La création et le talent s’imposeront face à la réalité briseuse de rêve et Minnelli dont le nom sonne comme un vermouth et brille comme une rivière de diamant, l’illustre, comme nul autre, avec un brio qui force l’admiration. De retour d’exil après “Two weeks in Another Town”, Jack Andrus rechargé, repart vers Hollywood, prendre une revanche que le cinéma américain de fera pas, abandonné aux producteurs marchands de soupe de toute nationalité, tel Tucino (Mino Doro). Du, Dubon, … Minnelli.
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 avril 2020
    Vincente Minnelli signe un beau film désenchanté avec "Quinze jours ailleurs" en mettant en scène une star déchue qui espère un instant retrouver sa gloire d'antan. Quand Jack Andrus arrive à Rome pour tourner avec le cinéaste et ancien ami Maurice Kruger, il retrouve très vite la passion des plateaux, l'excitation du jeu. Mais son enthousiasme s'estompe rapidement, Maurice lui proposant non pas un rôle mais la supervision du doublage. Le film est très beau quand il décrit précisément les coulisses d'un tournage – quel bonheur procuré par ces scènes où le personnage de Kirk Douglas prend en charge la direction du film ! – et la relation complexe entre Jack et Maurice, faite de respect mais aussi de désamour. Tous deux espèrent raviver la flamme qui fit leur renommée mais chacun sait, au fond, que la page est tournée et qu'il faut regarder l'avenir autrement. En revanche, l'axe sentimental est plus décevant en ce que l'écriture des personnages féminins paraît sous-investie, voire caricaturale : Carlotta, incarnée par Cyd Charisse qu'on a déjà vue plus inspirée, en est la parfaite illustration. L'aspect de la femme fatale est grossièrement présenté et on ne voit pas bien quel est l'intérêt de ce personnage, censé tourmenter Jack mais dont les apparitions ne présentent aucun enjeu concret. Inabouti, parfois bancal et répétitif, "Quinze jours ailleurs" n'est pas une pièce majeure dans l'oeuvre de Minnelli mais trouve sa singularité en proposant moins un chemin vers la rédemption qu'une quête de lucidité.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    661 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 décembre 2019
    Doté d'un casting particulièrement luxueux, ce mélodrame de Vincente Minnelli nous plonge dans le milieu du cinéma dans les studios de Cinecitta. Et l'ensemble se suit très agréablement grâce à l'excellente prestation de son casting, pour sa très belle photographie et aussi pour la mise en scène très élégante et raffinée de la part du réalisateur de "Brigadoon".
    Fabien S.
    Fabien S.

    452 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 octobre 2018
    Un très beau film avec Kirk Douglas. Un chef d'oeuvre. Un bon moment de cinéma. Un magnifique mélodrame.
    bobmorane63
    bobmorane63

    153 abonnés 1 893 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2018
    Un film sur le monde du cinéma de l'époque des années 60 réalisé en Italie par le cinéaste talentueux Vincente Minnelli !! "Quinze jours ailleurs" nous raconte l'histoire d'un acteur déchu, qui a passé 6 ans dans un hôpital psychiatrique , reçoit un télégramme d'un metteur en scène avec qui il a tourné auparavant pour un doublage en Italie. Il accepte sachant que ce métier lui a fait du mal du point de vue sentimentale avec une certaine Carlotta et son travail l'a obsédé Jusqu'à la folie. Le comédien a une idylle avec une jeune Italienne et le tournage ne se passera pas exactement comme prévu. J'ai bien aimé ce long métrage dans son ensemble avec une mise en scène élégante comme souvent chez Vincente Minnelli. Il y a des scènes marquantes comme la fin sans la dévoiler. Kirk Douglas est une fois de plus sensationnel , c'est un grand acteur, le dernier des géants d'Hollywood, qui donne la réplique à l'excellent Edward G. Robinson, coté féminin, la présence de Cyd Charisse et Claire Trevor. Une oeuvre qui se suit avec passion pour un cinéma d'autrefois.
    BigDino
    BigDino

    7 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 février 2018
    Film sur l'envers des films, mise en abyme tentante qui a été maintes fois utilisée. On retrouve le soin extrême apporté par Minnelli à ses décors et à leur symbolique et des acteurs exceptionnels, tout est donc en place pour produire un excellent film et le résultat ne déçoit pas.
    brianpatrick
    brianpatrick

    68 abonnés 1 533 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 janvier 2017
    C'est une histoire assez simpliste des éléments faciles à combiner. Il y a certes de bons acteurs et une belle chorégraphie mais il reste que le scénario reste faible et un peu facile.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 004 abonnés 4 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 juillet 2017
    Alors qu'il sort à peine du tournage des "Quatre cavaliers de l'apocalypse", Vincente Minnelli est contacté par John Houseman qui vient d'acheter les droits du dernier roman d'Irwin Shaw (Two weeks in another town) pensant que les analogies qu'il y a décelées avec l'histoire des "Ensorcelés" qu'il a produit dix ans plus tôt, permettront à Minnelli de réaliser une sorte de suite à la trajectoire de Jonathan Shields le producteur ambitieux tombé de son piédestal, héros malheureux de ce film désenchanté sur les mœurs hollywoodiennes. Minnelli se laisse séduire d'autant plus facilement que Kirk Douglas accepte d'être de la partie. A l'arrivée, le réalisateur sera assez peu satisfait du résultat final alors que "Quinze jours ailleurs", un de ses films les plus noirs, constitue sans doute une de ses plus belles réussites. En seulement dix ans, l'évolution du système des studios est patente, l'arrivée massive de la télévision dans les foyers américains ayant bouleversé la donne. Désormais, même un studio aussi prestigieux et exigeant que la MGM doit réaliser ses films en pensant qu'un jour ils passeront sur le petit écran. Les grosses productions qui étaient la plus belle vitrine d'Hollywood coûtent maintenant trop cher à produire sur le sol américain. C'est à Cinecitta que les réalisateurs de l'âge d'or essaient de ressentir encore l'illusion du faste d'autrefois. La catastrophe financière de "Cléopâtre" (Joseph Mankiewicz en 1963) qui aura failli emporter la 20th Century Fox par le fond, mettra fin au mirage de ce nouvel eldorado. C'est dans ce contexte que l'histoire d'Irwin Shaw retravaillée par Charles Schnee se déroule. Jack Andrus (Kirk Douglas) est une de ces stars déchues qui essayent de soigner leurs excès et leur perte de confiance dans les cliniques hupéées de Los Angeles. Tenter de lui redonner un semblant d'activité en l'envoyant à Rome où son metteur en scène fétiche, Maurice Kruger (Edward G Robinson), est en plein tournage, fait partie de la thérapie. Malheureusement, Andrus va constater que même déplacée à plus de 10.000 kilomètres Hollywood reste un poison pour celui qui n'est plus en odeur de sainteté. Kirk Douglas dans une de ses prestations les plus nuancées joue à front renversé son rôle de jeune producteur ambitieux des "Ensorcelés" ici transformé en acteur. Son personnage subira de la part de son mentor ce que Jonathan Shields avait infligé à ceux qu'il avait aidé à gravir les marches du succès. Avec Minnelli et Edward G. Robinson qui connaissent comme lui tous les rouages de l'usine à rêves, ils dépeignent un milieu où l'amitié au sein de la corporation si souvent affichée sous les sunlights n'est que de façade, craquelant dès qu'une parcelle de succès et de gloire est en jeu. Le constat est très amer comme le montre la scène finale d'un cynisme rarement atteint qu'il convient ici de ne pas dévoiler. Le film se montre aussi très didactique comme souvent avec Minnelli, nous expliquant par le menu comment la magie de l'illusion est confectionnée par de grands professionnels qui n'en restent pas moins des hommes avec tous leurs problèmes que souvent ils transportent avec eux comme Maurice Kruger à couteaux tirés avec son épouse (Claire Trevor) qu'il humilie en couchant avec toutes ses actrices mais avec laquelle il sait immédiatement recréer le lien sacré dès qu'il faut protéger sa position de leader au sein du studio. Un film noir donc malgré l'utilisation toujours somptueuse de la couleur par Minnelli qui la sublime quand il filme la course folle d'Andrus au volant de son bolide pris dans un tournoiement métaphorique symbole de sa tentative désespérée de se libérer de ses chaines affectives. Comme le peintre ne voulant rien dissimuler dans son tableau, Minnelli ébauche même une scène d'orgie explicite sur les mœurs de la gentry hollywoodienne qui lui vaudra quelques difficultés avec la censure. Plutôt concis, le film ne dure qu'une heure et trente minutes, chose rare chez un Minnelli qui à l'automne de sa carrière se veut économe de ses effets pour porter un regard précis et acéré, tout à la fois passionné mais aussi sans illusions sur l'entourage de son métier. Si "Quinze jours ailleurs" souvent jugé difficile d'accès et à tort peu clair quant aux motivations de ses personnages était tout simplement le chef d'œuvre de Minnelli ? A vous de juger.
    bellini 2
    bellini 2

    5 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mai 2014
    Ce n'est pas le meilleur Minelli. Le scénario est plutot confus, mais les acteurs sont bons et la mise en scene flamboyante
    Léa H.
    Léa H.

    30 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 janvier 2014
    « Quinze jours ailleurs » n’a malheureusement pas la belle vigueur cynique des « Ensorcelés ». Sa critique d’Hollywood est ici plus poussive, malgré des personnages attachants – en particulier l’ambigu Kruger, merveilleusement interprété par Edward G Robinson. Dans le rôle de l’acteur déchu, Kirk Douglas insuffle une dose de tragique à ce ballet du ressentiment où domine un sentiment d’amertume un peu trop démonstratif.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 15 novembre 2013
    Un film à charge sur les coulisses du cinéma qui doit beaucoup à Edward G Robinson et Kirk Douglas qui donnent le ton, voir qui le phagocyte pour le dernier, du coup les restes paraissent un peu fade.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    220 abonnés 1 596 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 septembre 2013
    Quinze Jours ailleurs (titre assez laid) s'inscrit dans la lignée des Ensorcelés que Vincente Minnelli a tourné dix ans auparavant et dont on voit ici quelques extraits, en souvenir d'une gloire passée. Même thématique (tableau critique et satirique du monde du cinéma), même acteur principal (Kirk Douglas), mais déplacement de l'action à Rome, à une époque où Cinecittà prenait le pas sur Hollywood. Cette seconde mise en abyme ne souffre cependant pas la comparaison avec la première. Moins inspirée, moins subtile, malgré quelques répliques piquantes. Tout y est un peu trop appuyé. Les portraits du grand acteur déchu et névrosé, du jeune talent incontrôlable, du réalisateur tyrannique, du producteur avare et cupide manquent de nuances. Le jeu des acteurs également. Entre les luttes d'égo, les coups bas, Minnelli esquisse la renaissance d'un homme, mais peine à faire jaillir une émotion vraie. Il ajoute par ailleurs de la confusion et un déséquilibre en brodant un mélodrame échevelé, peu convaincant. Certains effets visuels (la course finale en voiture) ou sonores (musique envahissante) sont pompiers. Heureusement, le reste du film témoigne d'une stylisation élégante, notamment d'un soin particulier apporté aux couleurs.
    Nelly M.
    Nelly M.

    81 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 juillet 2012
    Voilà un film flamboyant, une histoire de deux semaines en tout, qui dévoile les coulisses du cinéma dans toute leur ambiguïté. Un vibrant milieu, axé sur les intérêts du moment. Une fabrique de girouettes influentes qui fait se sentir fauve dans des cercles de feu. Les défis manquent à Jack Andrus (Kirk Douglas) dans son repaire d'ex-alcoolique qu'un coup de fil intrigue. Assez pour désirer inconsciemment repasser ses épreuves à l'envers ?... D'abord il part en éclaireur, pour ensuite replonger tête la première. On assiste à différents vertiges, particulièrement celui du couple de "gens de cinéma". Les amours, les amitiés de haute lutte sont sur la sellette. Pareil marigot exigerait qu'on y vende son âme à force de repousser ses limites. Si les péripéties sont dures sur le fond, ce n'est jamais insupportable car adouci en permanence par une jeune beauté brune enchanteresse (Daliah Lavi). Elle est comme Jack à un carrefour, l'effet du poison en moins. La scène majeure, une balade nocturne en décapotable particulièrement décoiffante, met les nerfs à vif, divisant ensuite les spectateurs quant au choix fait par le protagoniste. Excès de cynisme pour certains et hommage à la liberté individuelle pour d'autres.
    Jipis
    Jipis

    32 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juin 2012
    Charité, stress, caprices, colères, névroses, banqueroutes, somnifères, drogues, alcool, orgueil, manipulations sont au menu contemplatif d’un acteur en décomposition tentant de se ressourcer dans une ville festive remplie d’enfants.

    « Quinze jours ailleurs » établi un constat réaliste autant qu’alarmant sur un milieu dont la finalité se nomme déstabilisation, oubli et dépression. Des métiers d’ensorcelés ou le copinage n’est bien souvent qu’une bouée jetée sur une épave ayant visitée toutes les pièces d’un environnement manquant totalement de structures morales sécurisantes.

    Du vieux metteur en scène au jeune comédien parano tout un système de façade est scanné de manière déprimante sur fond de ville éternelle imprégnée de nuits reposantes et joyeuses.

    Toutes les facettes thématiques de ce milieu bien particulier perdent pied ou surnagent dans un contexte ou quelques révélations porteuses d’espoirs montrent un léger puzzle d’humanité.

    Il y a par moments un peu de Doc Holliday dans l’interprétation de Kirk Douglas pour qui ce rôle semble être une aire de repos ou le comédien ne fait que restaurer un jeu d'acteur collant le mieux possible aux contraintes du scénario.

    Le cheminement un peu trop classique de la globalité de ce film moyen attise l’appétit d’une vision des ensorcelés dont quelques images judicieusement choisies apparaissent dans cet opus manquant un peu d’électricité. Par contre la toile de fond Romaine vivifiante et indisciplinée est la bienvenue.
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