Avis sur La Malédiction de la Vallée des Rois

Il est des films trop rarement diffusés, si ce n'est jamais. C'est le cas de celui-ci, que je n'ai jamais vu sur une chaîne française, mais bien 3 fois sur des chaînes allemandes... Le scénario laisse de côté les momies vivantes gémissant à chaque pas, et se montre vraiment intéressant en contre-partie (même s'il compte un sacré nombre d'incohérences aussi). Un film plein de mystère, aux images fortes, inquiétantes ; pour autant le réalisateur n'utilise aucun effet superflu. Un film qui s'inscrit à merveille dans le cinéma d'épouvante des années 70 (l'ambiance est assez proche d'un "Damien"). Classique, malheureusement oublié.

Rèsurrection, obsession et mystère! D'après « Le joyau aux sept ètoiles » de Bram Stocker! Voici un film fantastique lent et violent dans lequel Charlton Heston et Susannah York jouent les archèlogues / assistants en dècouvrant le fameux tombeau de la reine ègyptienne Kara (un hollandais du XVIIe siècle aurait dècouvert cette reine inconnue des autres Egyptologues). Une reine morte à dix-huit ans dont la seule trace est sa tombe! Faisait-elle le Mal ? Pour autant qu'on sache, elle ètait malèfique! La beautè fascinante de Stephanie Zimbalist (bien plus belle au naturel qu'en reine rèincarnèe) ajoute à l'intèrêt que l'on prend à cette troisième version cinèmatographique du roman de Stocker qui tourne autour de la reine sans nom! Curieuse carrière que celle de Mike Newell ("Enchanted April", "Four Weddings and a Funeral", "Donnie Brasco"...) auquel il faudra rendre justice un jour! Une curiositè avec la beautè des paysages de l'Egypte entre le barrage d'Assouan et la mythique vallèe des Rois...

Même si je conscient de ne pas avoir vu un grand film, je sais que j'en ai vu un bon, voire très bon par moments. Le mystère autour de cette reine égyptienne persiste et l'ambiance particulière est maintenue de bout en bout. Et malgré quelques effets ratés, le spectateur ne s'ennuie pas et reste plongé dans un histoire passionnante. Cela dit, ce film comporte quelques défauts, notamment dans l'enchaînement des scènes ou dans le scénario. Néanmoins, je le conseille!!

On a du mal à croire en regardant La Malédiction de la Vallée des Rois que ce soit tourné par le réalisateur de 4 mariages et un enterrement ; film d'épouvante vraiment dans le style de que l'on faisait dans les années 70 d'ailleurs par certains aspects La Malédiction de la Vallée des Rois fait songer à La Malédiction de Richard Donner. Ce film n'a rien de fulgurant mais il est divertissant dans son genre et il comporte des scènes d'accident encore impressionnantes de nos jours (je pense en particuliers à l'homme qui chute de la falaise) de plus il y a la présence toujours imposante de Charlton Heston.

Le grotesque se combine avec le nullissime,et Charlton Heston et son coup de soleil (lol)sont graves ...

Film d'aventure avec un côté fantastique, qui date bien de 1980. Un égyptologue découvre la tombe d'une reine égyptienne, Kera, mais à l'ouverture du tombeau l'âme (?) de Kera se réincarne dans la fille que la femme de l'égyptologue vient de mettre au monde. Et dix huit ans plus tard, la fille de l'égyptologue, se prenant pour Kéra, spoiler: tuera son père.

Avec un scénario simpliste (malédiction d'un pharaon), c'est un petit film d'aventures, et si la première partie tient bien la route (découverte du tombeau), la seconde, plus psychologique, avec des dialogues simples, est aussi moins intéressante, malgré une fin qui se voudrait épouvantable : la réalisation de la malédiction. On a vraiment du mal à croire à cette histoire !

La Malédiction de la vallée des rois est un film méconnu, avec pourtant dans le rôle principal Charlton Heston. Pour être franc, on ne peut pas vraiment dire qu’il est la qualité pour marquer les esprits.
Le casting est bon, certes, et même au-delà d’Heston. Celui-ci n’est pas dans une forme olympienne ici, mais il endosse avec crédibilité son personnage d’archéologue, lui donnant du charisme, et de la crédibilité. Rien de mémorable, mais une solide prestation d’un acteur qui généralement prend son travail au sérieux et se plante rarement. A ses côtés bonne présence de Susannah York, mais surtout une surprenante Stéphanie Zimbalist, vraiment remarquable dans la peau de la fille du héros. Son personnage n’était pas simple à jouer, et Zimbalist lui apporte à la fois de la finesse, de la subtilité, et un charme et une grâce un peu éthérée qui convient vraiment au rôle.
Le scénario est en délicatesse. Malheureusement il faut le dire, ce film est trop lent pour vraiment séduire. L’action est rare, et surtout le métrage avance constamment sur une sorte de faux rythme. On ne sent jamais un réel emballement, et le film donne l’impression d’avancer de façon très pépère, respectant le script, mais sans jamais venir heurter le spectateur, venir le sortir de sa torpeur, hormis peut-être dans le final qui vient réveiller. Dommage car par moment on sent un film bien référencé, qui essaye de convoquer les films d’aventure (avec les pièges), et d’introduire un fantastique discret mais pertinent (avec des justifications scientifiques par exemple), mais l’ensemble n’a pas de réelle puissance. Je crois que c’est cela, il n’y a pas de souffle, pas force dans le propos, qui se laisse voir poliment.
Visuellement la photographie est de qualité, bien que finalement très classique, et malgré des décors honorables eux aussi, La Malédiction de la vallée des rois manque d’une réelle ambiance prenante. Encore une fois, à l’image du scénario, ce film a visuellement des atouts, mais là aussi j’ai eu le sentiment que le travail appliqué donnait une sorte de beau catalogue papier glacé, mais sans la volonté de créer une atmosphère typée. Ni effrayante, ni onirique, ni franchement exotique. Heureusement quelques rares effets horrifiques ou tout du moins violent, et une bande son qui a un peu plus de personnalité viennent tirer le métrage de la fadeur, par moment.
En fait c’est le vrai souci de La Malédiction de la vallée des rois : bien que finalement doté d’idées intéressantes et d’un travail visuel soigné, ces atouts sont finalement souvent gâchés par une narration et un rythme des plus lancinants, et par un manque d’intensité, de personnalité. Je l’ai vu sans grand déplaisir, mais avec un ennui poli, sortant parfois de la torpeur via quelques scènes plus pimentées, mais trop rares. 2.

Au XXe siècle, les momies étaient en vogue à Hollywood. La plupart des films ayant pour thème une momie maléfique ne sont pas exceptionnels, et ils ont mal vieilli de surcroît. Seule "La Momie" de 1999 est vraiment spectaculaire, grâce aux effets spéciaux modernes. Ici, nous avons affaire à un film de qualité moyenne, ni mauvais ni très bon. Ça se laisse regarder, surtout si on aime l'Égypte ancienne, ou si on est un fan inconditionnel de Charlton Heston.