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    Ninotchka
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    4,0
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    36 critiques spectateurs

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    Estonius
    Estonius

    2 484 abonnés 5 228 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juillet 2021
    Chaque film de Lubitsch est décidément une leçon de cinéma. Ça commence tambour battant et ça n'arrête pas ! Greta Garbo dans le rôle d'un commissaire du peuple soviétique venu à la rescousse de trois pieds nickelés, droite et sèche dans son rôle et qui finit par se laisser amadouer par le charme discret de la bourgeoisie en succombant à deux de ses armes : le rire et l'amour ! Etonnant et délicieux. Sous le couvert du rire le scénario montre son intelligence, ainsi si la critique du régime soviétique est féroce, il évite avec brio le piège grossier du "C'était mieux avant". Garbo domine évidemment la distribution de son charme et de sa beauté, mais il faut souligner la classe de Melvin Douglas, et le rôle amusant de Bela Lugosi. Sans aucun doute ce film a sa juste place dans le top 5 des meilleurs Lubitsch !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 28 juillet 2013
    Trop molle pour etre emballante, cette comédie de Ernst Lubitsch propose, au travers du couple principal, un affrontement symbolique entre le monde occidental, romantique et fasteux, et les soviétiques, présentés comme pauvres, austeres, et un peu simplets. Quelques passages sympathiques, mais assez peu de finesse au final.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 809 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 juillet 2014
    Je n'ai été déçu de Lubitsch qu'une seule fois avec Sérénade à trois, malgré cette phrase sublime que je cite de tête : "je ne suis pas un gentleman". Et là ce Ninotchka, je peux pas dire qu'il est mauvais, mais j'ai été déçu également. En fait je m'attendais à un truc exceptionnel et je n'ai eu qu'un bon film.
    Je ne savais pas trop à quoi m'attendre et c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai vu que ça traitait du communisme, de l'URSS, de capitalisme, etc. D'ailleurs j'ai été surpris de voir que dans la scène d'introduction on ne voyait pas le personnage principal, et il faudra pas mal attendre avant de le rencontrer, rencontre exceptionnelle qui plus est.

    Du coup au début on suit trois fonctionnaires soviétiques et si le film était plutôt drôle je ne voyais pas trop où il voulait en venir. Cependant dans cette introduction on nous montre Léon, le beau gosse de l'histoire, mais il n'est pas présenté sous son jour le plus flatteur, disons qu'on voit que c'est un connard manipulateur et voir Ninotchka succomber petit à petit à ses charmes me semblait assez artificiel vu que je ne voyais pas forcément l'évolution du personnage de Léon.

    Alors oui on dit bien qu'il commence à lire Marx et tout, mais ça ne suffit pas, pour moi ça reste un enfoiré qui a corrompu l'"homme nouveau" qu'était Ninotchka.

    Le souci du film est là pour moi, c'est le personnage de Léon que je n'aime pas, du coup j'ai pas envie de les voir finir ensemble. Alors forcément ben je suis l'histoire sans déplaisir, parce que c'est drôle, c'est bien senti, ça arrive à se moquer de l'URSS sans faire de l'anti-communisme primaire. J'ai adoré la scène où on nous balance qu'après les procès de Moscou il y aura moins de russes, mais de meilleurs russes. Il y a plein de petits trucs comme ça qui font que le film est vraiment plaisant à regarder.

    Mais Léon il ne passe pas.

    On a néanmoins une scène très vraie entre lui et Ninotchka où elle s'est habillée à la parisienne et toute gênée rentre chez Léon, elle baisse la tête avec un petit sourire, c'est charmant.

    Et je m'en veux de ne pas avoir reconnu Bela Lugosi !

    En tous cas ça reste un bon film, mais peut-être un Lubitsch mineur.
    jfharo
    jfharo

    48 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 septembre 2011
    Un film sympathique avec la Divine , la photo est sublime et les sketchs bien relevés .
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    667 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 juin 2012
    Considéré pour beaucoup de personnes comme étant le plus grand film d’Ernst Lubitsch, «Ninotchka» aura été pour moi un excellent moment de cinéma, mais je n’irai pas jusqu’à le considéré comme étant son chef-d’œuvre. Mais bon évidemment il y a beaucoup de séquences très drôles, des dialogues particulièrement savoureux ainsi qu’une prestation mémorable de Greta Garbo pour un de ses rares rôles comiques. L’actrice étant d’ailleurs pour moi la plus grosse satisfaction de cette œuvre au combien sympathique, mais je n’irai pas la comparer à des œuvres majestueuse comme « La dame au manteau d’hermine » ou encore «Le ciel peut attendre».
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 juillet 2009
    Ninotchka se déroule à Paris durant les années 30 ou
    "une sirène était une jolie femme et non une alarme" et "quand on étaignait la lumière ce n'était pas un raid aérien" Un film à voir absolument un grand classique et en plus Garbo RIT.
    CH1218
    CH1218

    153 abonnés 2 754 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 décembre 2020
    Difficile d’y résister. Comme "La" Garbo, j’ai ri de bon cœur devant cette comédie romantique d’une autre époque d’Ernst Lubitsch. Bien que caricatural, le profil politiquement satirique de « Ninotchka » a renforcé mon amusement. Les dialogues, parfois insolents, sont savoureux et les trois agents ministériels que sont Iranoff, Buljanoff et Kopalki irrésistibles. Et puis il y a Greta bien sûr, illuminant l’écran à l’image de son surnom...
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    186 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 décembre 2008
    Y a-t-il eu dans le cinéma meilleur réalisateur de comédie qu'Ernst Lubitsch ? Toujours cette question, à revoir "Ninotchka", soit 1 h 50 de bonheur, les larmes aux yeux, tantôt de rire, tantôt d'émotion, sans parler de ce sentiment magique qui vous envahit à réaliser, encore une fois, combien le Cinéma (majuscule, s'il vous plaît !) peut être un Art immense lorsque tant de talent est ainsi mis au service de l'intelligence... Il y a un scénario (Brackett) qui sait conjuguer comédie élégante, farce bouffonne, mélodrame ultra-romantique et satire politique bien équilibrée (n'oublions pas la dernière image, qui montre que nul ici n'est dupe des beautés du "capitalisme", même si c'est du communisme qu'on a rit !) ; il y a l'une des plus grandes actrices que la planète ait vu (LA Garbo), irradiant littéralement de lumière, sa rude et froide masculinité transcendée par une joie d'aimer bouleversante ; et il y a Lubitsch aux commandes, soit le triomphe de l'esprit et de la sophistication, au service du (grand) public.
    Pascal
    Pascal

    118 abonnés 1 395 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 juin 2021
    Classique du cinéma , " ninotchka " est l'avant-dernier film de Greta Garbo et un des meilleurs films du très grand réalisateur que fût Lubitsh. Même si Ernst Lubitsh a encore fait mieux selon moi avec "to be or not to be " son chef-d'oeuvre, on est ici dans les sommets de l'art cinématographique. Critique humoristique du système soviétique, le film réalisé en 1939 avant le grand cataclysme mondial, est exceptionnel. Pour reprendre et paraphraser la fameuse formule de Talleyrand, employée à un tout autre moment clef de l'Histoire "ceux qui n'ont pas connu cette période, ne peuvent imaginer ce que signifie la douceur de vivre". Billy Wilder qui participait au scénario du film, retrouvera quelques accents de Ninotchka dans son film "un, deux, trois" réalisé cette fois en pleine guerre froide. A voir absolument.
    jean-paul K.
    jean-paul K.

    8 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 juin 2016
    ce film serait drôle s'il n'était pas aussi caricatural. Les camarades passent vraiment pour des andouilles et Greta Garbo pour une alien. Le personnage de Melvyn Douglas est sûrement le plus subtil et interessant, inutile et charmeur.
    Kiwi98
    Kiwi98

    242 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 mai 2015
    Avec Billy Wilder au scénario et toute une panoplie de tête d’affiche, le cinéaste berlinois Ernst Lubitsch frappe fort en 1939 avec « Ninotchka », car loin d’être une simple histoire d’amour entre un aristocrate parisiens et une « femelle soviétique » en mission à Paris, le film se révèle une véritable satire politique.
    C’est pourtant dans un contexte tout autre que débute le film, trois compères soviétiques marquent leur arrivée dans un luxueux palace parisien d’une manière bien loufoque, leur but ? Vendre des joyaux ayant appartenu à une aristocrate russe. Mais ils sont de piètres négociateurs et c’est ainsi que l’agent russe Nina Yakushova se retrouve chargée de les surveiller. Or, elle tombe rapidement amoureuse de la ville lumière et tombe ensuite dans les bras d’un bourgeois fou amoureux d’elle.

    Lubitsch est ici d’une tendresse et d’une lucidité sidérante. Charmé et charmeur, son style l’emporte sur cette magnifique histoire à la fois proche et loin de nous, à l’image de Paris, un Paris sous étincelle qui prend par la main, un Paris vivant et fou, dans lequel le réalisateur admet Hollywood et capte l’essence même de la capitale . Mais « Ninotchka » est surtout d’une légèreté infinie, inoubliable, pour ne pas dire irréelle, le film transporte dans une grandeur certaine, dans un tourbillon de rire, une tempête de bonheur quasiment inexplicable, car la caméra de Lubitsch a la forme d’un sourire, simple et subtile qui dresse la bonne humeur, comme cette scène sublimissime dans un restaurant ou le rire prend place loin du bon gout, mais sous une chaise brisée à la bonne humeur contagieuse. Car finalement pourquoi rit on devant « Ninotchka » ? Tout simplement car le film met en scène des personnages qui prônent un discours qui ne leur appartient pas et qui les met dans des impasses ridicules, le comique reposant également sur le conflit des identités et une vive critique du régime communiste, celui qui met les gens en permanence sous surveillance. Mais le résultat final invoque également une vision ironique des deux mondes et du conflit. Et les personnages, incroyablement touchants, complètent la trajectoire en offrant un lot de sourires exaltés qui tutoient le sublime avec une rare allégresse. Le tout se faisant également dans l’émotion, quand Nina reçoit une lettre de son amant censurée de A à Z .

    La Lubitsch Touch est donc indéfinissable, la gravité du rire, la subtile satire, la confusion des identités, les changements de ton, le tout en légèreté. Couronné par les dialogues d’une grande finesse de Billy Wilder, dernier et plus grand rôle de la douce Gerta Garbo qui rit mieux qu’un ange ne serait le faire. Que demande le peuple ?
    Caine78
    Caine78

    6 020 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    L'un des purs chefs d'oeuvres d'Ernst Lubitsch. Ce film est une inoubliable comédie, aussi drole qu'émouvante. Le contexte historique est passionnant et le tout est magnifique, que ce soit au niveau de la mise en scène, plus virtuose que jamais, ou encore de l'émotion qui nous subjugue. Quelques scènes sont gravées a jamais dans notre mémoire. Enfin, magnifique interprétation, notamment Melvyn Douglas et bien sur Greta Garbo, plus Divine que jamais. Un pur bijou.
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    94 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 novembre 2011
    Ninotchka est célèbre pour avoir été la première comédie de la star mythique Greta Garbo. Mais il serait injuste de réduire à cela l'une des plus belles réussites d'Ernst Lubitsch. Le cinéaste s'amuse follement à créer des personnages excessivement caricaturaux pour servir à une intrigue fondée sur des quiproquos hilarants et des malentendus impayables. Les soviétiques, symbolisant la pauvreté et l'austérité, sont complètement tournés en ridicule dans ce film où triomphent l'élégance et la légèreté.
    Spiriel
    Spiriel

    29 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 février 2008
    Film mineur de l'immense Lubitsch. On retrouve son humour furieux, mais l'ensemble manque de crédibilité, impossible de croire à cette romance, et à l'évolution spectaculairement rapide des personnages. On voit bien où veut en venir l'ami Ernst, chacun des deux amants influence l'autre. Et comme Wilder (scénariste ici d'ailleurs) dans Un, deux, trois (film sous-estimé de l'auteur, à voir!), il moque autant le capitalisme que le communisme, et ridiculise gentiment la "camaraderie" pronée par Garbo alors qu'il s'acharne sur la lutte idéologique absurde que se livrent les gens. La confrontation entre l'aristocrate et Garbo est finalement le morceau le plus sophistiqué de ce film, certes agréable à voir, mais pas à se rouler par terre, pas aussi acide que les chefs d'oeuvre du maître. A voir, mais pas incontournable.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    208 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 octobre 2008
    Les conditions dans lesquelles a été réalisé «Ninotchka» (USA, 1939) d’Ernst Lubtisch sont nécessaires pour en éclairer la réussite. Alors qu’Hollywood est en prise à l’autocensure sous le joug du «code Hayes» et que les Etats-Unis entretiennent avec l’URSS d’hostiles relations, déjà même avant la Guerre froide, Lubitsch parle, sans cesse, de sexe et de propagande. Le sexe s’inscrit dans toutes les parties, du décor où des formes phalliques (une fleur dressée) parsèment les tapisseries jusqu’à la stature des acteurs. La propagande est celle de la corruption de l’esprit soviétique par l’attraction toute aguicheuse des Etats-Unis. Cette versatilité hypocrite des envoyés communistes à Paris, livrés au plaisir de la chair et des diamants, dessine l’Occident comme terrain transpirant la propagande. Le plaisir du film provient de la façon dont Lubitsch, par des moyens sophistiqués, évoque le sexe et sa représentation à travers chacun des plans et des situations. Il est plus curieux de constater le manque évident de critique de la part de Lubitsch vis-à-vis du dévorement de la culture soviétique par celle de Paris et des Etats-Unis. Greta Garo, dans un de ses derniers rôles, se métamorphose de l’état de prolétaire servante de Lénine en une princesse de Paris, magnifique dans une robe immaculée. Le danger du film, en face duquel aucun signe ne vient apporter d’éléments de réponse, est de défendre l’uniformisation culturelle au travers du monde, vieux postulat fasciste. Lubitsch, en homme distingué ayant rejeté l’extrémisme nazi, peut, espérons-le, n’avoir désiré que rendre grotesque cette façon dont la culture occidentale vise à dominer toutes les autres. Un tel cynisme est difficile à croire à voir la façon dont Lubitsch entre en totale accord dans les instants de mélodrames. Ce point idéologique demeurant abstrait, seul reste à apprécier la perspicace représentation du sexe à l’époque où cela était vigoureusement prohibé.
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