Avis sur Poil de carotte

Je ne me souviens plus bien du roman de Jules Renard, mais j'en avais quand même gardé un meilleur souvenir. Le film est pénible à suivre. Voir le p'tit s'en prendre plein la gueule pendant 1h30, c'est pas le meilleur des spectacles. D'autant que les personnages sont ultra-caricaturaux. La mère et ses deux rejetons sont la pire des raclures de l'humanité, il ne leur manque que les cornes sur la tête et une grosse fourche. Sans compter que les comédiens qui assurent les rôles sont loin d'être les révélations masculines et féminines de l'année. Ils en font trop, du coup cela en devient ridicule. Autre problème, et de taille, on s'emmerde. Alors, pourquoi ne pas avoir poutré ce film joyeusement en le gratifiant d'aucune étoile ? Bah, il y a quand même de l'émotion dans la partie finale avec la pôpa. Et puis, la relation entre Poil de Carotte et la boniche est sympathique aussi. Oui, je suis une âme sensible, snif...

Un petit film Tv, simple, jentillet et riche en émotion. Plus ou moins fidèle au livre, le film ne rentre tout de meme pas dans les multitudes d'histoire connue. On reste au plus proche du possible, ou l'on est vite attaché aux personnages, et ou grâce à un jeu des acteurs plus que juste. Un sentiment de tristesse à l'égard du jeune garçon, envahi vite notre personne ; alors que l'on sait pertinnement l'issu final du film =) l'happy end^^. Mais on est tout de même transporté, touché, ému... Le réalisateur a voulu faire tout en ayant construit correctement son film. La mise en scèné est également tout aussi abouti que l'histoire elle même (qui meme si elle se revele assez voir tres simpliste et surtout connu de la majorité des personnes ; se veut juste et bonne). C'est sur qu'on perd un peu le charme du livre, ou le tout ; laisser notre imagination faire sa propre interprétation... Mais l'on arrive un peu plus, à cerner la chose. LE "message" interceptera peut etre un peu plus les jeunes, que lorsqu'il s'agit de la lecture du livre. Mais pour ma part, cette adaptation m'a convaincu (simpliste soit-elle).

bon film pour débuter une expérience avec le film muet, très accessible, facile à comprendre et à analyser. Les acteurs sont agréables, les images, la lumière tout y est très bien maitrisé, je conseille.

Poil de Carotte est un très beau film muet sur le thème de l'enfance de la part de Julien Duvivier. L'interprétation est dominé par André Heuzé qui s'avère remarquable dans le rôle de cet enfant qui est persécuté par sa mère.
La mise en scène est extrêmenent touchante et fait de cette rareté, un long métrage à découvrir si cela n'est pas encore fait.
15,5/20

Un petit film Tv, simple, jentillet et riche en émotion. Plus ou moins fidèle au livre, le film ne rentre tout de meme pas dans les multitudes d'histoire connue. On reste au plus proche du possible, ou l'on est vite attaché aux personnages, et ou grâce à un jeu des acteurs plus que juste. Un sentiment de tristesse à l'égard du jeune garçon, envahi vite notre personne ; alors que l'on sait pertinnement l'issu final du film =) l'happy end^^. Mais on est tout de même transporté, touché, ému... Le réalisateur a voulu faire tout en ayant construit correctement son film. La mise en scèné est également tout aussi abouti que l'histoire elle même (qui meme si elle se revele assez voir tres simpliste et surtout connu de la majorité des personnes ; se veut juste et bonne). C'est sur qu'on perd un peu le charme du livre, ou le tout ; laisser notre imagination faire sa propre interprétation... Mais l'on arrive un peu plus, à cerner la chose. LE "message" interceptera peut etre un peu plus les jeunes, que lorsqu'il s'agit de la lecture du livre. Mais pour ma part, cette adaptation m'a convaincu (simpliste soit-elle).

Initialement c'est Jacques Feyder qui devait faire le film, mais c'est Julien Duvivier qui reprendra le projet et sera le premier à adapter le roman de Jules Renard à l'écran. Duvivier retournera une autre version sonorisée cette fois en 1932 avec Henry Baur. Cependant, il ne faut pas sous-évalué cette version muette très réussit. Car l'histoire s'adapte parfaitement aux mélodrames courant des années 20. Mais son point fort est d'être aller tourner le film dans les Haute-Alpes dans des décors encore rustiques à l'époque. La noirceur de l'histoire contraste ainsi à l'aspect champêtre du décor naturel des montagnes. Mais faut aussi saluer un beau casting et en particulier André Heuzé dans le jeune rôle de Poil de Carotte, mais aussi tous les figurants dont Duviver choisit des vraies gueules de paysans.

Les éclats de rire, les petits moments de folie, les petits sauts de joie. Tout ça n’est qu’illusion dans sa vie de petit garçon. La deuxième partie le révèle si cruellement. Seul dans sa chambre à rêver d’amour.
Une scène est particulièrement bouleversante. Celle où sa mère pleure et où l’enfant, attendri, s’approche d’elle pour lui caresser les cheveux et la consoler. Mais celle-ci lève les yeux avec un mépris effroyable.
C’est bouleversant, cruel mais si beau.
Ce n’est pas seulement le récit d’un fils, c’est aussi celui d’un père.
Quelle fin émouvante.
Il y a du Feyder dans la fuite du garçon dans l’abîme de l’oubli. Dire adieu à la vie sans espoir d’une autre issue et la magnifique marche du père et du fils dans la montagne où tous deux essaient de comprendre ce qui s’est passé.
Quelle puissance dans ce récit.
Évidemment le livre contient déjà cette détresse terrifiante mais le mettre en images avec un jeu aussi poignant c’est sublime.

L’histoire de « Poil de carotte », roman, puis pièce de théâtre, de Jules Renard, inspira fortement Duvivier qui pensait que c’était ce qui avait été écrit de plus bouleversant. Cette résonnance particulière trouvait un écho aux relations entre le très austère et rude père Duvivier avec son fils. Le scénario de Jacques Feyder, après une mise en place fidèle au roman, donne plus d’importance au personnage d’Annette, la nouvelle bonne, d’autant plus que l’ancienne, Honorine, a disparu des radars comme la perfide et cruelle scène de son renvoi qui par la même occasion servait de révélateur à l’odieuse personnalité de Madame Lepic. Cette dernière, laide et affublée de moustaches, est donc présentée comme la figure de proue des commères persifleuses du village. S’étalant sur une heure quarante huit (la plupart des films français de l’époque ne dépassent guère une heure et demie), le déroulé s’attarde un peu trop sur l’histoire du frère manipulé par une grue vénale et la fin, mal scriptée, est balourde et semble interminable. S’ajoutant à un casting inégal, à commencer par le gesticulant mais touchant André Heuzé dans le rôle titre, ainsi que les transparents Fabien Haziza (Félix) et Renée Jean (Ernestine), et, à l’opposé, Charlotte Barbier-Krauss (la mère), enlaidie, apporte puissance et nuances dans un personnage qu’elle interpréta au pied levé, remplaçant au dernier moment l’actrice prévue qui du quitter le plateau pour des raisons de santé. Lydia Zaréna (Annette) et Suzanne Talba (Maria, la garce) offrent également une prestation de qualité ainsi que, dans un degré moindre, Henry Krauss dans le rôle du père. La mise en scène est très datée, l’attention portée à la composition des plans (les Alpes, très photogéniques) primant sur le mouvement et donc l’action. La version disponible actuellement bénéficie d’une musique intéressante que Gabriel Thibaudeau composa en 2007. Quand au coloriage, il ne s’imposait pas. La version sonore, que Duvivier réalisa en 1932 à partir de son propre scénario, est nettement supérieure à celle ci.

La petit qui est bon, les grands qui sont méchants ! Les animaux qui ne sont finalement pas drôles pour un sou, les monstres eux n’ont plus ! Le gamin cliché, la forêt pas magique ! Voila, quand j’étais petit je trouvais déjà ce dessin animé d’une nullité effroyable, et encore plus aujourd’hui ! Ça pue l’idéologie primitive chrétienne, le bien et le mal ! Bref à ne surtout pas donner aux enfants.