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Val_Cancun
47 abonnés
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3,5
Publiée le 20 août 2015
Un vrai bonheur pour les fans de Bebel, tandis que les autres doivent faire la grimace. Philippe De Broca à la réalisation et Michel Audiard aux dialogues (les deux collaborant au scénario) offrent à Jean-Paul Belmondo un rôle d'aigrefin mythomane à sa (dé)mesure. Ce baratineur flamboyant multiplie les escroqueries comme les conquêtes féminines, et chacun(e) le connaît sous un patronyme différent. Personne ne semble toutefois lui en tenir rigueur, tant le lascar sait se montrer attachant, et même lors d'un séjour en prison, les matons se lamentent de le voir sortir. Sauf que la justice lui colle dans les pattes une jeune psychologue chargée de l'expertiser et de veiller à sa réinsertion... Au-delà des outrances de Bebel et ses nombreux déguisements, au-delà du caractère excessif et invraisemblable des situations, "L'incorrigible" (1975) est une comédie au rythme trépidant, à la mise en scène efficace (au service des gags et saillies verbales de la star), et aux dialogues soignés qui nous offrent quelques répliques saignantes : "Vous avez donc violé votre sœur, qui était déjà enceinte de votre père?" On retrouve une galerie de trognes habitués des seconds rôles du cinéma français des seventies : Julien Guiomar d'abord, dans le rôle fabuleux du "tonton" misanthrope, mais aussi Charles Gérard, Michel Beaune, Andrea Ferreol, Daniel Ceccaldi, Robert Dalban... Quant à la québécoise Geneviève Bujold, si elle n'est pas d'une beauté à couper le souffle, elle incarne à merveille la sage mais espiègle Marie-Charlotte. Bref, la quatrième collaboration entre De Broca et Belmondo est une fois de plus fructueuse, et malgré quelques trous d'air au cœur du récit, "L'incorrigible" est une comédie policière injustement sous-estimée mais sacrément jubilatoire.
Excité, survolté, surjoué (bah, c'est Belmondo, c'est vrai), pas de temps mort et néanmoins ennuyeux confinant au pénible. Ah, et pas drôle, pour couronner le tout. Lot de consolation, un villebrequin pour Torpenn, et Anémone dans un mini-rôle (de pute, dans le panier à salade). ... Non, et puis c'est vrai, Bujold craquante (plus une scène où elle n'a pas de soutif).
Belmondo plus fanfaron que jamais dans cette comédie complètement loufoque de Philippe De Broca à prendre au 16ème degré... Mention spéciale à Julien Guiomar.
Limagination conjointe de Philippe de Broca, d'Audiard et de Belmondo est un vrai régal. A eux trois, ils ont crée un personnage de comédie profondément drôle et original. A tel point que Victor éclipserait presque le scénario, lequel, sans être irrésistible, n'en reste pas moins très plaisant. Associés aux dialogues de Michel Audiard, la mythomanie et les déguisements successifs de Victor donnent lieu à une succession de situations et d'usurpations cocasses. C'est avec une jubilation visible que Jean-Paul Belmondo restitue l'incontrôlable volubilité et le tempérament de son personnage qui, dénué de toute considération psychologique, reste dès lors essentiellement comique. Et si, fil rouge du film, l'intrigue directrice spoiler: (le cambriolage du musée de Senlis ) n'intervient qu'assez tard dans le film, c'est après un récital de Belmondo dont on ne se lasse pas. Les seconds rôles, quant à eux, trouvent tout à fait leur place autour du brillant "incorrigible".
Ce film, qui repose presque uniquement sur les facéties d'un Jean-Paul Belmondo au meilleur de sa forme, nous permet de le voir dans le rôle d'un repris de justice mythomane. Ne cherchez pas la vraisemblance mais plutôt la bonne humeur et quelques dialogues savoureux signés Audiard.
À mourir de rire. C'est pour moi le plus hilarant des films de Belmondo. Il est cocasse, décalé, et absolument bien joué par belmondo, et tout ça grâce au scénario encore jamais vu. À voir !
Bébel est fabuleux dans la peau de cet escroc mythomane qui croirait presque à ses mensonges et enchaîne des impostures toutes plus farfelues les unes que les autres, le conduisant dans des situations inextricables. Difficile pour une jeune femme d'être l'agent de réinsertion d'un pareil olibrius, surtout que le phénomène a une âme de séducteur... Une comédie vraiment excellente par son ambiance et les situations qu'elle montre. Les seconds rôles, l'ermite et le pleutre qui l'accompagnent, sont tout aussi savoureux. Un film culte !
Julien Guiomar qui déclame son monologue désabusé ciselé par un Audiard inspiré et Belmondo qui s'habille en différents personnages : un très bon De Broca
Poésie vaudeville dialogues exceptionnels de Michel Audiard. Chef d'œuvre de la comédie légère à la française. Belmondo dans un de ses meilleurs rôles À voir cent fois. Pas une ride 45 ans après
Quand Belmondo fait du Belmondo il en ressort ce genre de film pas mauvais mais pas non plus la comédie du siècle. Il permet malgré tout de passer un bon moment en famille.
Philippe de Broca renoue avec Jean-Paul Belmondo après le chef-d'oeuvre Le Magnifique (1973). Jean-Paul Belmondo excelle dans ce personnage pleutre, poltron, profiteur, doué pour l'improvisation, paumé, finalement sympathique, qui devient attachant, car il n'est finalement pas méchant et est surtout inadapté, à tout. Nous apprécions le clown Jean-Paul Belmondo, qui reste ici dans un cadre qui semble maitrisé par Philippe de Broca. Nous apprécions Geneviève Bujold qui dompte le fauve Jean-Paul Belmondo ainsi que tous les autres personnages. Nous apprécions Julien Guiomar qui est un maître es délires. Charles Gérard a pour une foi un personnage utile (et n'est pas uniquement là parce qu'il est le copain de quelqu'un). Pour compléter cela, la distribution féminine est impressionnante: outre Geneviève Bujold, il y a Capucine, Dora Doll, et Andréa Ferréol avec des personnages hors normes.
Grotesque! Le cabotinage est une école de comédie à la Française. Dans ce film, Belmondo dépasse allègrement les limites pour un sommet de pédanterie nombriique. Dommage, vraiment dommage que ce grand acteur se soit laissé embobiner pour cette farce grossière.