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    Le Démon des femmes
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    2,7
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    13 critiques spectateurs

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    Plume231
    Plume231

    3 423 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 février 2012
    Robert Aldrich n'était pas allé ici avec le dos de la cuillère pour ce qui est de critiquer Hollywood. Il l'avait déjà fait auparavant avec "Le Grand Couteau" (que votre cher serviteur n'a hélàs pas encore vu !!!) et "Qu'est-il arrivé à Baby Jane ?" qui est une brillante réussite. Ici toute la faune composant l'Usine à rêves s'en prend plein la gueule. Ce qui peut expliquer en partie son échec commercial et critique. Mais je crains que si le film a été un échec à tous les niveaux c'est surtout tout simplement parce qu'il est très mauvais. L'histoire est confuse à souhait et se distingue par son absence de finesse, conséquence elle n'arrive jamais à rendre intéressant ses personnages, le rythme est trop lent, Kim Novak a tendance a en faire des tonnes et son doublage avec une voix rauque qui a tendance à plus déclencher l'hilarité qu'autre chose plonge définitivement son interprétation dans le ridicule. Seule la fin très vitriolée et percutante arrive in-extremis à sauver le film de la cata totale.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    994 abonnés 4 076 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juin 2014
    Le démon des femmes" clôt la trilogie amère d'Aldrich sur le cinéma qu'il avait entamée dès son quatrième film avec "Le grand couteau" (1955) qui montrait les liens de soumission entre les comédiens et les patrons de studios. "Qu'est-il arrivée à Baby Jane? " (1962) thriller horrifique complétait brillamment la charge en s'interrogeant sur le sort réservé aux stars déchues de l'écran à travers les rapports névrotiques de deux sœurs chloroformées dans leur maison devenue mausolée, interprétées magistralement par Bette Davis et Joan Crawford alors elles aussi sur le déclin. Si "Le démon des femmes" reste toujours dans la même veine enfonçant un peu plus le clou sur les mœurs barbares d'Hollywood, Aldrich se montre cette fois-ci plus introspectif, s'interrogeant au passage sur la création artistique à travers le rapport du metteur en scène avec ses acteurs. Il prend pour modèle Joseph Von Sternberg, le mentor de Marlène Dietrich dont celui-ci prétendait être le créateur exclusif. Peter Finch endosse le rôle de ce réalisateur à la retraite, désemparé depuis la disparition tragique de sa vedette. Aldrich expose via Finch les théories de Sternberg sur son travail artistique (exprimées dans son livre de souvenirs, de Vienne à Shanghai) qu'il comparait à celui d'un peintre, pour lequel l'acteur n'est qu'un ustensile au service du réalisateur comme la palette de couleurs qu'on étale sur la toile. Bien sûr cette façon d'envisager le métier est aux antipodes de celle d'Aldrich qui aimait échanger avec ses acteurs souvent fidèles comme Burt Lancaster, Jack Palance ou Ernest Borgnine. Il ne faut donc pas attendre de sa part la moindre compassion pour le personnage de Lewis Zarken, manipulateur, égocentrique qui ne peut se réaliser que dans la domination. Aldrich s'efforce de montrer le paradoxe de cet homme imbu de lui-même et assoiffé de puissance qui est incapable de renouveler son art autrement qu'en mettant en scène un sosie de son actrice fétiche disparue, apporté sur un plateau d'argent par son agent. Aldrich décidément très remonté contre Sternberg qu'il assimile à un psychopathe poussera spoiler: la démonstration jusqu'à en faire un criminel.
    C'est dire si cette conception de l'art le rebute. Pour jouer le double rôle de l'actrice disparue et de son sosie, Aldrich fait appel à Kim Novak qui avait déjà joué dans ce registre dans "Sueurs froides" d'Alfred Hitchcock (1958) autre metteur en scène aux rapports névrotiques avec ses actrices. Cette relation malade entre un réalisateur et sa vedette constitue le nœud gordien du film mais Aldrich n'omet pas au passage de griffer tout le petit monde qui gravite autour du couple vedette, de l'agent servile (Milton Selzer), au producteur sans scrupule (Ernest Borgnine) en passant par l'actrice lesbienne (Rossella Falk) jusqu'à la cancanière (Coral Browne) caricature boursouflée de Louella Parsons et d'Hedda Hopper . C'est sûr Hollywood vu par Aldrich n'est pas un monde très fréquentable et c'est au vitriol qu'il en dépeindra sur trois films les caractères et les mœurs. On peut juste lui reprocher un certain manque de nuance et surtout un aspect formel qui s'apparentant au théâtre filmé nuit à la fluidité narrative de films relativement longs mais qui à contrario délivrent à merveille l'atmosphère étouffante voulue par Aldrich. Inutile de dire que le film a été un fiasco financier et qu'il n'a pas aidé Aldrich par la suite à trouver des financements
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    244 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 octobre 2009
    totalement pas crédible.
    AMCHI
    AMCHI

    4 928 abonnés 5 933 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2012
    L'ombre de Sunset boulevard semble plané sur Le Démon des femmes mais à défaut d'un chef-d'oeuvre Robert Aldrich réalise tout de même un excellent film très féroce (surtout pour l'époque) sur l'envers du décor de Hollywood. Une bonne dose de cynisme souffle tout au long de Le Démon des femmes et la mise en scène d'Aldrich n'est jamais lourde et empêche cette évocation de la courte carrière d'une actrice d'être ennuyeuse. Kim Novak y trouve un de ses meilleurs rôles face à elle d'autres bons acteurs comme Ernest Borgnine et Peter Finch.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Plus on voit de films de Robert Aldrich, plus on constate que c'est l'un des meilleurs realisateurs americains !
    Il nous avait deja montrer son point de vue corrosif sur Hollywood avec "Qu'est-il arrivé a Bany Jane?".
    Ici c'est certes plus soft mais c'est toujours aussi percutant et incroyablement efficace!
    Devant chaque plan du film on reconnait la griffe d'Aldrich : sa nervosité, son lyrisme, jusqu'à la superbe scene finale ou dans une publicité pour manger à chien une menagère nourri son chien mais plusieurs chiens rapliquent en montrant leurs crocs!
    "Le demon des femmes" est tout simplement un chef d'oeuvre qui brosse un portrait au vitriol d'hollywood et qui montre encore la haine qu'on les realisateurs de cinema americains pour Hollywood.
    C'est avec "Sunset boulevard" de billy WILDER et"les Ensorcelés" de Minneli un des grands films sur le hollywood des temps passés et........d'aujourd'hui peut être comme le montre le magistral "Mulholland Drive" de david Lynch.
    loulou451
    loulou451

    104 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 septembre 2014
    Avec le "Démon des femmes", Robert Aldrich refermait sa trilogie sur Hollywood entamée 13 ans auparavant avec "The big knife", puis poursuivie par "Qu'est-il arrivé à Baby Jane ?"... Autant le dire tout de suite... avec beaucoup moins de talent et de réussite, la faute à un scénario stupide et sans relief, ne réservant en fait que bien peu de surprises. Bavard, le scénario finit par se perdre dans l'insipide. Mais que la belle Kim Novak venait donc faire dans cette galère ? Avait-elle lu le scénario avant de signer le film ? Son interprétation frise le ridicule, mais à qui la faute, tant son rôle de femme fatale est sans relief et forcé... Bref, un film à très vite oublier pour le grand Robert Aldrich qui signa tant de chef-d'oeuvres...
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    214 abonnés 1 594 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 septembre 2013
    Sur le papier (et malgré son titre en français peu inspiré), ce scénario est alléchant, d'autant qu'il prend la forme d'une satire cinglante d'Hollywood : réalisateur tyrannique, producteur avide, jeux du pouvoir et de la célébrité... Aldrich distille quelque chose de malsain et de cruel, jusqu'à la scène finale, symbolique, qui ne manque pas de mordant. Kim Novak se retrouve par ailleurs dans une nouvelle histoire de sosie, qui n'est pas sans rappeler son rôle dans Sueurs froides. Mais ce drame, qui est aussi une variation sur le thème de Pygmalion, agace vite par sa dimension exacerbée, outrancière, caricaturale. Les acteurs en font des tonnes sur le plan psychologique et Aldrich adopte un style artificiel, ampoulé, à la limite du kitsch parfois (les flash-back floutés et colorés). Le résultat final est assez décevant.
    b216
    b216

    46 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 août 2014
    Je ne comprends absolument pas les critiques négatives qui font plonger la note de ce film. Le Démon des femmes m'a fait passer un excellent moment. Je n'ai absolument pas vu passer la première heure. La seconde partie manque peut-être un peu de rythme, mais dans l'ensemble j'ai trouvé l'intrigue et les acteurs tout à fait convaincants. Mention spéciale aux décors et aux costumes.
    groucho22
    groucho22

    9 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2009
    Un film fort.
    Sur les femmes, l'amour, le désir invétéré de réussite, le fanatisme.
    Une mise en scène une nouvele fois poignante.
    Dans un registre cette fois clairement dramatique, Robert Aldrich nous montre une nouvelle fois ses talents de metteur en scène. On ne décroche pas.
    RJ MacReady
    RJ MacReady

    5 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 mars 2021
    Un film parfait pour définir le style de Robert Aldrich, autant par ses qualités que par ses défauts. Pour les qualités, une mise en scène solide, une grande intensité dramatique, quelques scènes très inspirées, un humour assez cynique et cinglant, très critique envers les travers de la société américaine (la scène finale, très cynique et "mordante"). Pour les défauts, une forte tendance à la théâtralité et à une lourde emphase parfois indigeste avec des acteurs qui en font un peu trop (surtout Kim Novak, dont le jeu quelquefois très affecté peut exaspérer). On pense à d'autres films d'Aldrich comme Chut... Chut... Chère Charlotte, tout aussi empesés. Si vous ne devez voir qu'un film d'Aldrich, jetez-vous sur En quatrième vitesse, chef d'oeuvre du film noir qui surpasse de très loin tout le reste de la filmographie du réalisateur. Ce Démon des femmes peut se regarder mais s'oublie assez rapidement.
    ApacheBoy LT®
    ApacheBoy LT®

    1 abonné 43 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 mai 2020
    Mineur, et pourtant...!" Mineur" pour le spectateur lambda, pour celui qui va chercher à consommer ce film comme un junk-food, sans chercher les tenants et aboutissants... Mais pour tout cinéphile qui se respecte, le parallèle qu'établi Aldrich avec Vertigo d'Hitchcock est tout bonnement envoutant ! Vertigo est si riche, que de nombreux cinéastes se seront amusés à réaliser des variations autour (celles de De Palma avec Obsession & Body Double restant les plus assumées et réussies), ici Aldrich tue aussi son héroïne à deux reprises, et il se paye même le luxe de reprendre Kim Novak pour le rôle titre ! Cette fois-ci, le film a pour intrigue les coulisses pourries d'Hollywood, et malgré quelques maladresses (je pense aux séquences de flashbacks qui faisaient très kitch même à l'époque) le film reste très important que ce soit au sein de la filmo d'Aldrich, qu'au sein de l'Histoire du cinéma ! On peut le considérer comme la première variation autour de Sueurs Froides
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 2 octobre 2009
    très mauvais
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 2 octobre 2009
    Nul
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