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Dr.Reid
17 abonnés
405 critiques
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3,5
Publiée le 11 mai 2012
La folie meurtrière d'un couple déjanté. Une mise en scène totalement décalée, comme la première scène façon soap opera, les acteurs sont bons. La violence est parfois extrême, mais illustre la montée en puissance des pulsions des personnages. On retrouve la touche de Tarantino, principal auteur du scénario. A voir avec un certain recul.
Il faut admettre que je ne reconnais pas Stone. Un style visuel méprisable, une histoire très banale et une mise en scène à la tout va. Bref j’attendais mieux que ça. Une étoile pour Tommy Lee Jones, qui joue le rôle d’un mec encore plus aliéné que les deux tueurs.
Je ne sais pas trop quoi penser de ce film. Une sorte de road-movie avec deux serial killer au volant. Le film est violent, parfois sans raison. Et le tout avec une histoire d'amour entre les deux personnages principaux. C'est un film vraiment spécial ou il n'y a pas de juste milieu soit on aime soit on déteste.
Un film satirique qui tient bien la route, le scénario tiré de Tarantino est explosif , on ne s'ennuie pas une seconde, Woody Harrelson extra et une Juliette Lewis au top.
N'importe quoi ! On comprend pourquoi Quentin Tarantino déteste ce film, véritable autodafé cinématographique réalisé par Oliver Stone. Tueurs Nés s'agit donc de la ballade ultraviolente de Mickey et Molly dans l'Amérique des années 90, road-movie qui déjante d'un bout à l'autre sans laisser aux spectateurs le temps de comprendre quoi que ce soit. 120 minutes durant lesquelles Stone remplit du vide avec un max de style et de procédés visuels : péloches en tous genres, dutch angle par-ci, séquence animée par-là, un peu de Noir et Blanc, caméra subjective pour garder la forme, manga en veux tu, montage épileptique en voilà... Sinon le scénar' est totalement bidon, Stone ne gardant que la surface d'une histoire a priori intéressante, se contentant de racoler à tous les niveaux : ça canarde, ça baise, ça gicle, ça hurle, ça ricane... Superficiel, Tueurs Nés l'est assurément, ne cherchant jamais à se rendre intelligent voire même intriguant : Oliver Stone prétexte une réflexion sur la médiatisation de la violence sans jamais assumer le délire original, cherchant juste à citer le cinéma, la musique ou encore la télévision. C'est donc avec amusement que l'on repère des références aussi diverses que Peter Gabriel, Brian De Palma, Stanley Kubrick, Tchaïkovski, Alan Parker, Coca-Cola ou encore Samuel Fuller... C'est creux et sacrément antipathique, mal foutu et prétentieux. Tueurs Nés ou comment gâcher de la pellicule au service de la pute la plus redoutable d'Hollywood. 666, votez Oliver Stone. Beurk !
Un film décapant et ulta-irritant sur la société Américaine (mais pas seulement), sur la télévision, la presse mais surtout sur l'esprit pervers et hyper-tordus des gens en général. Impeccablement mis en scène, ce film est d'un rare dynamisme. Le duo d'acteur est étincelant (surtout Harrelson) et le scénario signé Tarantino est digne de la réalisation d'Oliver Stone.
Oliver Stone laisse tomber l'efficacité et la "simplicité" de la mise en scène de "Platoon" pour préférer une super boursoufflée et clipesque pour "Tueurs nés".On comprend tout à fait ce parti pris au début car il est à l'image du sujet du film(les médias et le spectacle de la violence).Mais quand il est poussé jusqu'à l’extrême pendant 2h,on est très vite à bout et écœurer...
A partir d'un scénar de Tarantino, Oliver Stone signe une satire grinçante sur la fascination morbide de notre société pour l'ultra-violence, à travers le portrait sanglant d'un couple de psycho déjantés errant sans but et sans neurone, servi par une mise en scène très trippée qui finit par donner le tournis, et interprété par le couple charismatique Woody Harrelson/Juliette Lewis. 3,25
La découverte de "Tueurs nés" plus de 20 ans après sa sortie atténue quelque peu son aspect sulfureux. D'autres œuvres radiographiant la violence et les médias sont passées par là depuis, avec parfois plus d'efficacité et de subtilité. Difficile de croire que "Tueurs nés" choquerait autant s'il sortait aujourd'hui. Reste que le film se regarde avec intérêt, pour son montage kaléidoscopique, ses dialogues décalés et son casting complètement dingue (Woody Harrelson, Juliette Lewis, Robert Downey Jr., Tommy Lee Jones, Tom Sizemore).
Dénonçant la starisation dont peuvent bénéficier des criminels à l'image de Bonnie et Clyde, Oliver Stone pousse le curseur de cette fascination au maximum à la fois par un montage psychédélique entre images subliminales et coupes franches mais aussi par une critique au vitriol des aberrations du système carcéral et de la violence quotidienne en société, en famille, et dans les médias. Porté par une musique rock parfois assourdissante et un casting fiévreusement impliqué, le film nous happe dans un tourbillon reprenant cette volonté d'abêtissement que prône le journaliste lors d'un dialogue de mise en abyme au sujet de sa "ligne éditoriale" quitte à forcer le trait ou du moins à faire preuve de redondances. Une satire qui bouscule!
On suit un couple de tueurs en série avec de nombreux flash back, des plans et des dialogues approximatifs, comme le montage et la chronologie du film. On se demande si le réalisateur n'était pas drogué en faisant le film. Beaucoup de passage du noir et blanc à la couleur sans raison, des plans pas nets du tout et très mal cadrés sans raison, clairement un film tourné volontairement en amateur avec pourtant quelques stars au casting dont le délirant Tommy Lee Jones.
Basé sur une histoire imaginée par Tarantino, "Natural Born Killers" nous fait suivre un couple de tueurs en série sanguinaires, qui vont devenir la coqueluche des médias. Très controversé à sa sortie, le film divise toujours indéniablement son public, avec un message fort et une forme outrancière. En effet, l'ensemble est construit comme un clip géant, avec des acteurs hallucinés (mention spéciale à Robert Downey Jr. et Tommy Lee Jones), des plans débullés, des images en noir et blanc, des séquences psychédéliques, des dizaines de chanson en guise de BO, et un montage frénétique. Par conséquent, le film alterne entre passages ingénieux, assommants, ou pertinents. Sur le fond, on y voit une critique de la culture de la violence aux USA, notamment à la télévision, et surtout une critique acerbe des médias racoleurs, hypocrites, et complaisants. Ainsi, "Natural Born Killers" est un film intéressant, mais à ne pas mettre entre toutes les mains.