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    La Table aux crevés
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    Gourmetdefilms
    Gourmetdefilms

    54 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 août 2013
    Fernandel nous offre une très belle prestation dans cette comédie dramatique romanesque qui sent bon la Provence. Les acteurs sont bons, les personnages intéressants, l'histoire aussi, c'est soigné dans le fond et la forme, les dialogues sont plaisants, c'est haletant... Bref un beau film
    willycopresto
    willycopresto

    118 abonnés 1 349 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mars 2017
    "La table aux crevés" (1951) Histoire le 02.03.2017

    Pour son premier long métrage, c'était plutôt une réussite du réalisateur-scénariste Henri Verneuil avec près de 3,2 millions d'entrées en salles, à une époque (1951) où il est vrai que la télévision ne taillait pas encore de croupières au grand écran. Où on avait aussi envie de sortir, s'amuser après les horreurs de la guerre. La légende veut que c'est Fernandel, déjà célèbre, qui avait exigé l'immigré arménien pour faire ce film, parce "qu'entre marseillais, il faut savoir s'entraider". Fait rare : on découvre un Fernandel sans mimiques de comique, ni rôle d'idiot du village, sans grimaces, bref traité comme tout comédien, naturel. Henri Verneuil ne se montrera pas ingrat en offrant plus tard la vedette à Fernandel (et Marguerite), de son grand succès "La vache et le prisonnier" qui caracolera en tête du Box Office : dans ce film-ci, pas de rôle d'amuseur non plus mais une composition d'une grande sensibilité.
    Dans "La table aux crevés", tout le casting est d'ailleurs succulent, mais malheureusement les acteurs sont tous disparus au fil du temps et combien s'en souviennent ?. Tels Fernand Sardou, le père de Michel, mais bien d'autres comédiens de talent ! Pour donner la réplique à Fernandel, Maria Mauban, ravissante et vraiment dans le ton de son rôle, avait été judicieusement choisie. Après une très longue carrière, elle était probablement en 2014 la seule survivante de ce film avant de s'éteindre. Elle était la mère de Jean-Claude Dauphin. Quant au texte de ce roman éponyme revisité par Verneuil, il était l'oeuvre de Marcel Aymé, jugez du peu ! Mais au lieu de situer l'action dans le Jura comme dans le livre,, le tournage s'est déroulé lui aux environs de Marseille, notamment dans le petit port de Callelongue. Malgré l'accent, ça ne fleure pourtant pas le pastis comme dans un Pagnol, malgré une pub pour Ricard dans le bistrot du village.
    L'histoire commence comme un polar : la femme d'un paysan est retrouvée pendue : meurtre comme le soutient la belle famille ou suicide comme l'affirme le veuf ? L'intrigue va pourtant laisser la place à une étude de moeurs entre (déjà !) la rivalité des laïcs et religieux (calotins comme on les appelle ) Surprise :le curé, superbement joué, est un "Don Camillo avant l'heure" qui tient une place importante dans la communauté villageoise.
    Même analyse pour la dénonciation anonyme d'un pêcheur ayant purgé trois mois de prison pour contrebande de tabac, après dénonciation, mais par qui ? Vraisemblablement un paysan car les tenants des deux métiers ne s'appréciaient guère. Bref, cette histoire est pleine de rebondissements, d'humour, d'action, d'amour et de suspense. :Elle sait rester légère, vivante et passionnante à suivre et prônant in fine, le retour à la terre. Un film à redécouvrir qu'il faut savoir déguster comme un vin qui a bien vieilli ! Et conservé son authenticité en même temps que la fraîcheur d'une première oeuvre : on entend le bruit du moteur de la caméra dans la bande son !
    Plus tard, Henri Verneuil allait faire la carrière fulgurante qu'on lui connaît, mon film préféré restant "Le corps de mon ennemi" avec Belmondo et la regrettée Marie-France Pisier ! Une autre étude de moeurs celle-là !
    willycopresto
    Philippe C
    Philippe C

    81 abonnés 1 008 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 octobre 2013
    Ce film projeté dans le cadre du festival Lumière de Lyon, rappelle un peu, par la Provence et les dialogues bien ciselés, la trilogie de Marcel Pagnol...mais la comparaison s'arrête là et si l'on considère qu'il est postérieur de 20 ans, il faut bien convenir qu'il se situe franchement en dessous en terme de photographie, de bande son et malheureusement de jeu des acteurs. Fernandel domine de très haut la distribution, dans un rôle grave et ironique. Ceci étant dit, ça se regarde avec un vrai plaisir et Verneuil dont c'était le premier film, fera beaucoup miuex par la suite.
    Max Rss
    Max Rss

    171 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 mars 2019
    Pour son premier film en tant que réalisateur, Henri Verneuil, alors âgé d'à peine 30 ans, avait l'embarras du choix pour choisir un acteur de gros calibre. Le cinéaste a donc décidé de choisir Fernandel. Un choix profitable à l'un, comme à l'autre. Verneuil connaissant le succès dés son premier film, et l'acteur vit sa carrière redémarrer bien comme il faut après des années 40 un peu plus mitigées. C’est le grand branle-bas de combat dans un village du Sud de la France. Un conseiller municipal républicain retrouve sa femme pendue, et bien vite, l’affaire prend une tournure désagréable. Techniquement parlant, cette « Table aux crevés » est bien loin d’être aboutie (première réalisation oblige me direz-vous) mais déjà, on retrouve cette capacité qu’avait Verneuil à conter des histoires et cette capacité à obtenir le meilleur de ses acteurs. Fernandel, ici à contre emploi, est très convaincant et porte ce film sur ses épaules. Son personnage est la cible d’opinions plus ou moins véhémentes. Toutefois, malgré des qualités évidentes, on peut déplorer le manque de force, de vigueur de cette histoire qui était le terreau propice à une fin des plus dramatiques. Verneuil et Fernandel se retrouveront pour de meilleurs résultats.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 013 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 juin 2016
    Marseillais d'adoption, le jeune Henri Verneuil doit beaucoup à un autre marseillais célèbre de lui avoir mis le pied à l'étrier. C'est en effet Fernandel immense vedette depuis ses inoubliables prestations dans les films de Marcel Pagnol qui lui offre sa chance en acceptant d'apparaître dans son premier film inspiré du roman éponyme de Marcel Aymé que le jeune réalisateur aussi scénariste transpose du Jura à la Provence chère à un Fernandel en quête d'un regain de popularité, ses films des années quarante n'ayant pas eu un énorme succès. Fernandel déjà guetté par le cabotinage est contenu à grand peine par le tout jeune Verneuil. Suffisamment toutefois pour donner corps à ce drame pagnolesque tournant autour de l'amour contrarié d'une belle jouée par la très gracile Maria Mauban et de la rivalité ancestrale entre deux hameaux provençaux. Toute la troupe habituelle des acteurs " avé l'accent" est bien présente,des Fernand Sardou à Andrex en passant par Henri Vilbert ou Edouard Delmont. Quoique renié par Marcel Aymé qui dira du film : "C'est une fantaisie sans valeur et sans aucun rapport avec mon roman", "La table aux crevés" aura un succès suffisant pour permettre à Verneuil de continuer sa collaboration avec un Fernandel revenu la même année au firmament grâce au "Petit monde de Don Camillo" (Julien Duvivier en 1951). En sept ans les deux hommes seront réunis encore sept fois pour refermer leur association avec "La vache et le prisonnier" (1959) apothéose d'un parcours commun où se côtoient le bon et le moins bon. Cette première tentative à l'intrigue assez prévisible pâtit de la difficulté de Fernandel à vouloir occuper en permanence l'écran à lui tout seul. Le succès des Don Camillo où l'acteur revenu au sommet est omniprésent n'arrangera malheureusement pas les choses.
    rogertg2
    rogertg2

    24 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 septembre 2007
    Une bonne comédie dramatique qui nous montre la Provence entre les eux guerres, avec un excellent Fernandel pourtant à contre-emploi. Les autres acteurs sont aussi excellents mais le film a plutôt vieilli.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    929 abonnés 4 846 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 août 2023
    Un film sympathique où le point de départ dramatique donne lieu à des règlements de compte et des histoires de voisinage dans lesquelles Fernandel se retrouve mêlé.
    Le titre représente en fait un lieu dit!!!
    Renaud  de Montbas
    Renaud de Montbas

    28 abonnés 683 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 juin 2021
    un melodrame provencal signé Marcel Aymé (pas au mieux de sa forme). Fernandel dans un role habituel mi comique / mi dramatique. Le tout est très classique et mérite au plus un visionnage 2/5
    cylon86
    cylon86

    2 267 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 novembre 2015
    Adaptation d'un roman de Marcel Aymé, "La Table aux crevés" est une découverte sympathique marquant les premiers pas d'Henri Verneuil à la réalisation. On y suit Urbain, conseiller municipal du village de Cantagrel qui retrouve sa femme pendue en rentrant chez lui. Peu affecté par la mort de cette femme qu'il n'aimait pas plus que ça, Urbain préfère charmer Jeanne, créant ainsi des conflits dans le village, la famille du défunt allant jusqu'à clamer haut et fort qu'il est un assassin... Quand le film fait dans l'étude de mœurs et dans la critique de l'étroitesse d'esprit de ces villageois, il s'impose comme une réussite, presque une critique sociale. Mais quand sa deuxième partie fait dans la romance et dans l'histoire de vengeance, il perd de sa crédibilité surtout que Fernandel abuse de ses mimiques habituelles alors qu'il aurait été meilleur plus sobre. Reste tout de même un divertissement sympathique qui se laisse apprécier.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    523 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 février 2010
    Des son premier film Henri Verneuil possédait ce talent de conteur qui ne le quittera jamais.Il y a même déjà ici une voix off.Ce type de cinéma est avant tout intelligent et distrayant ce qui ne l’empêche pas d’être parfois d’une cruauté et d’une méchancéte de propos excessives,tant face à la bêtise qu’à la gentillesse niaise.Par contre,il ne peut atteindre les sommets cinématographiques car il est forcement lourd et démonstratif avec une mise en scène qui ne peut en permanence s’élever au dessus des propos.Je comprends que l’on puisse détester ,surtout les intellectuels raffinés.Pour me part,j’aime beaucoup et ne boude pas mon plaisir,j’éclate de rire souvent et me glace parfois.Tous les acteurs sont excellents,Fernandel génial et Belmont absolument inoubliable.Vraiment du bon travail pour un envol de carrière.Verneuil fera beaucoup mieux et j’aime cet homme et ses 34 films, ce qui me vaut des prises de becs systématiques avec ses détracteurs.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 6 juillet 2008
    Il est toujours intéressant de voir un acteur dans un registre différent cependant le film manque un peu d'intérêt.
    vivaBFG
    vivaBFG

    11 abonnés 1 144 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 septembre 2018
    Bon film aux relents de Pagnol ou Fernandel nous montre tout son talent avec des expressions de visage fantastiques et un don pour la comédie indéniable.
    Le scénario est assez classique pour l'époque mais ce film vaut le détour.
    A voir pour retrouver Fernandel et pour passer un agréable moment
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 février 2012
    En 1951, Fernandel met le pied à l'étrier à Henri Verneuil, qui le met en scène dans "La Table-aux-Crevés", puis, quasiment dans la foulée, dans "Le Fruit défendu" (1952, avec la divine Françoise Arnoul). Dans ces deux films, l'acteur sort du registre comique pour incarner des personnages plus graves, pris dans des intrigues moins légères. Encore que dans "La Table-aux-Crevés", il joue constamment à la marge entre un rire acide et une dureté pathétique. C'est drôle à force d'être cynique, et cruel à force d'être juste. Fernandel y est impressionnant, donnant une nouvelle illustration de son immense talent, qui le met aussi à l'aise dans le drame que dans la comédie. La force du film ne tient pas seulement à la qualité d'écriture de cette adaptation de Marcel Aymé, maîtrisée de bout en bout. Elle tient aussi à celle des dialogues, lesquels ne manquent ni de sel ni de verve. Mais la force de Fernandel, comme le talent de conteur de Verneuil, suffisent à rendre ce film mémorable.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 8 mars 2011
    Bonne adaptation du roman de Marcel Aymé. Moins passionnant que "La Jument verte", mais tout de même agréable de voir jouer Fernandel sans excès de grimaces. Un bon moment.
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