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    Les Vieux de la vieille
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    85 critiques spectateurs

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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 008 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 avril 2024
    ."Les vieux de la vieille" est sans aucun doute le film de Gabin le plus décrié par ceux qui lui reprochent une dernière partie de carrière jugée honteuse pour le héros de "Pépé le Moko" (Julien Duvivier,1937), du "Jour se lève" (Marcel Carné, 1939) et de "La Grande illusion" (Jean Renoir, 1937). L'argument peut être entendu même si dans ce deuxième versant de sa prodigieuse carrière, Gabin continua de tourner des films ambitieux comme "Le Président" (Henri Verneuil, 1960) ou "En cas de malheur" (Claude Autant-Lara, 1958) et quelques autres qui n'eurent d'ailleurs pas plus grâce aux yeux de ses contempteurs qui leur attribuaient le parfum rance de la maudite "qualité française". En un mot Gabin avait vieilli et on ne lui pardonnait plus grand chose. Si l’on compare sa fin de carrière avec celle d'autres acteurs contemporains de son calibre, qu'ils soient français comme Gérard Depardieu ou américains comme Robert De Niro ou Dustin Hoffman on peut convenir avec le recul que Gabin n'avait pas tant que ça renié ses prétentions artistiques. Que reproche-t-on vraiment à ce film tout de même inspiré d'un roman de René Fallet qui officie au scénario, dialogué par Michel Audiard et mis en musique par Francis Lemarque ?
    De laisser en roue libre trois acteurs vieillissants qui viennent prélever leur dîme pour pouvoir eux-mêmes s'acquitter de la leur ? Possible, comme il est vrai que tous les trois cabotinent à qui mieux-mieux. Mais on a vu bien pire et il faut admettre que rendre crédibles les personnages toujours hauts en couleur du régionaliste René Fallet n'était pas chose facile. La charge peut paraître outrancière mais ceux qui connaissent bien le milieu rural ont sans doute pu croiser des piliers de bar au langage fleuri qui passaient leur temps à déblatérer sur la société qui fout le camp ou sur le voisinage qui les empêche d'emmerder le monde à leur guise. En réalité l'univers de Fallet est assez bien rendu par Grangier même si dans le genre on peut lui préférer l'odyssée vinicole du "Beaujolais nouveau est arrivé" (Jean-Luc Voulfow, 1978) où Pierre Mondy, Jean Carmet et Michel Galabru avaient pris la place de leurs prestigieux aînés. Fallet n'aime rien tant que ces déambulations champêtres et masculines fortement arrosées qui lui permettent ici de porter un regard attendri sur la vieillesse qui fait ressurgir sous les cheveux blancs et derrière les rides, l'âme d'enfant que chacun garde en soi.
    Avec le recul des cinquante ans qui nous séparent de la sortie du film, celui-ci nous enseigne qu'il n'y a pas si longtemps les anciens avaient encore leur place au sein des familles et de la communauté et qu'ils y étaient plutôt respectés même si jugés parfois un peu agaçants à rabâcher sur le temps passé. Et il en faut de la patience pour supporter les tours de cochons de ces trois chenapans contestataires en rébellion contre une société qui avance alors qu’eux-mêmes sont restés figés dans les tranchées de la fameuse "der des ders" où ils s'inventent un passé héroïque. En seulement un demi-siècle les mœurs ont radicalement changé et aujourd’hui les anciens pudiquement renommés « seniors » avant l'entrée dans le quatrième âge n'ont plus trop le loisir de faire les 400 coups, hantant les couloirs des EHPAD déshumanisés, en attendant que la mort ne vienne les cueillir.
    Les trois acteurs ont quelquefois du mal à se renvoyer la balle tellement chacun semble concentré sur un texte d'Audiard certes savoureux mais qu'il leur faut débiter avec un accent vendéen taillé au couteau pas toujours facile à soutenir. Pierre Fresnay dont on pouvait craindre qu'il aurait le plus de difficultés à être dans le ton s'en tire fort bien, damant même parfois le pion à un Gabin pourtant expert de la langue d'Audiard. On passe des moments fort agréables si on veut bien admettre que tous les films ne peuvent être des chefs d'œuvre. Tout en se souvenant de la fameuse tirade de la grande Bette Davis qui toujours lucide avait lancé : « Vieillir, c’est pas pour les mauviettes », on pourra voir "Les vieux de vieille" afin d’envisager la dernière ligne droite avec un peu d’optimisme et se dire qu'on pourra encore faire le mur avec ses copains au petit matin pour fuir un hospice où l'alcool est distribué au compte goutte. Et tant pis pour les esthètes ronchons pour qui tout ce qui n’est pas Bergman, Eisenstein ou Ozu, par ailleurs des maîtres, est à jeter aux orties.
    Martin P.
    Martin P.

    42 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 février 2013
    Quel pied à 20 ans de découvrir des classiques français des années 60 ! Une comédie jouissive, ces trois ptit vieux sont attendrissants bien que complètement tarés ! Gabin, Fresnay et Noël Noël ( c'est quoi ce nom ?!) sont démoniaques et retournent un village de la vieille France, si plaisante à découvrir. De plus, même si le vocabulaire employé est difficile à comprendre aujourd'hui, les dialogues de Audiard mettront le sourire aux lèvres des jeunes de notre époque comme des anciens.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    89 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 janvier 2017
    Gabin en magistrat, en malfrat, en cheminot, en marin, en médecin, en policier, en clochard... Oui à tout. Mais en vieux ? Oui aussi ! Il joue ici dans une "farce" de Gilles Grangier pour y débiter des jurons avec un fort accent paysan. Mais ils ont beau parler fort, tous ces vieux, ils parlent quand même du Audiard. Oui, toujours lui. Et les standards sont abattus avec toute la grâce d'un anticléricalisme discret qui a avant tout pour but de faire rire !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 janvier 2013
    Un trio infernal ! Une bonne comédie à la française. Permet de découvrir en image la vie de la vieille France... On passe un bon moment !
    A voir
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 décembre 2012
    Trois petits vieux qui aiment rigoler quittent leur village pour une maison de retraite ou ils mettent bien le bordel et reviennent au village. Comédie sympatique de Gilles Grangier
    Val_Cancun
    Val_Cancun

    47 abonnés 764 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 mars 2014
    Adapté de René Fallet, tourné en 1960, "Les vieux de la vieille" nous parle d'une France qui foutait déjà le camp à l'époque, et qu'il n'est pas inutile de redécouvrir à l'heure actuelle, dans un souci de connaître où sont nos racines... Cette "vieille" France des villages est symbolisée par nos 3 compères, Gabin l'artisan, Fresnay le petit fonctionnaire et Noël-Noël l'éleveur de cochons. Un trio de péquenots avinés, qui s'engueulent et se réconcilient en permanence, débitant du Audiard avec l'accent bourbonnais pour notre plus grand plaisir.
    C'est aussi la limite du film de Grangier, qui tourne un peu en rond et peine à passionner pendant une heure et demie. Mais "Les vieux de la vieille" reste un classique de notre patrimoine.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    517 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 juin 2011
    Cette farce comme l'écrit son auteur a eut un grand succès tant à sa sortie qu'aux rediffusions télé mais je pense que les générations nouvelles n'y prendront pas le même plaisir que la notre (celle des années 1940)Tout d'abord parce que Fresnay et Noel-Noel ont y ont seulement 63 ans et que cela se voit dans leurs déplacements. Quant à Gabin avec ses 56 ans ,ce serait encore un jeune homme aujourd'hui. Nous sommes donc dans la comédie fantastique ce qui fait perdre au film son coté ''rêve idéal'' car finir sa vie ainsi, mais passé 85 ans,ce serait vraiment la jouissance ultime pour moi et les hommes qui partagent les mêmes idées. Coté cinéma ,on rigole bien ,les dialogues sont savoureux dits par ces monstres sacrés dont les voix se reconnaissent quelque soit l'endroit ou l'on se trouve. Grangier,Fallet et Audiart se sont surpassés dans leurs inventions expressives. Par exemple Baptiste Talon à une ''tête de Turc'' (formule validée par le Larousse) qui est un chauffeur de car (Guy Decombe)qu'il rencontre 4 fois. Voici ce qu'il trouve à lui dire en fin de film pour avoir le dernier mot ''Si vous allez aussi vite que je vous emmerde, pour une fois vous serez en avance sur l'horaire''. Que dire de plus?
    David D.
    David D.

    22 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mars 2016
    Sorte de "road-movie" (à pied) sur l'escapade sympathique dans une France rurale qui l'est moins de 3 hors-d'âge. Outre ses 3 acteurs en forme, le film vaut surtout par les dialogues d'Audiard.
    Pour le reste, on a parfois du mal à s'attacher aux personnages qui en font trop, et surtout, autour d'eux, à ces français très moyens franchement antipathiques.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 087 abonnés 4 214 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 décembre 2016
    Les Vieux de la vieille est une comédie de Gilles Grangier typique. Pas mémorable, mais des numéros d’acteurs efficaces, et ici, en plus, un propos de qualité, qui permet de passer un bon moment malgré tout.
    Le film n’a en effet rien de bien mémorable sur la forme. Grangier est un metteur en scène proche du technicien solide mais n’a pas de vraies prétentions artistiques, et c’est très perceptible ici, avec plus d’une scène qu’on dirait tout droit tirée d’une pièce de théâtre. Une ou deux bonnes idées surnagent, mais pour le reste c’est du cinéma populaire sans grand relief. Les décors donnent une ambiance rurale sympathique, le noir et blanc est quelconque, en revanche la musique est très bonne. Le thème principal est agréable, revient souvent, et colle parfaitement à l’ambiance légère et malicieuse, parfois, du film.
    Le scénario a du mal à décoller au début. Le film s’ouvre pratiquement sur une discussion d’une longueur interminable, pas super fendarde malgré des dialogues au phrasé populaire original. Et puis finalement ça embraye au bout d’un moment, et on se retrouve à assister à une sorte de road-movie sans voiture, et avec quelques rencontres amusantes. Ça reste du cinéma basique, sans ambition particulière, mais la manière d’appréhender la condition des anciens est plaisante, il y a de bons moments d’une fantaisie bien vue, et on retrouve bien le côté populaire et rural d’antan du roman de Fallet. Néanmoins on ne peut pas dire que le film soit très drôle ou spécialement recherché.
    Le principal attrait de cette comédie reste son trio d’acteurs principal. Jean Gabin, Pierre Fresnay et Noël-Noël forment un groupe très réussi, très complémentaire, qui s’en donne à cœur joie dans la peau de ces anciens en continuelle chamaillerie et un peu aigris, mais qui s’aiment bien finalement ! C’est sur eux que repose le film de Grangier, et, comme beaucoup de comédies de l’époque, c’est aussi grâce à ce casting que le scénario mineur et que la forme assez quelconque de ce métrage parviennent à faire oublier, parfois, leurs lacunes.
    En conclusion, Les Vieux de la vieille qui passe souvent pour le meilleur Grangier est au final une petite comédie qui doit beaucoup à ses numéros d’acteurs et à ses dialogues « patoisants » qui raviront les amateurs. Cocasse mais peu audacieux, un moment rétro plaisant. 3
    Ricco92
    Ricco92

    175 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 novembre 2020
    Les Vieux de la vieille est un des gros succès de l’année 1960 en France (presque 3,5 millions d’entrées) et un film multidiffusé à la télévision. En serait-il de même aujourd’hui ? Rien n’est moins sûr car il est un pur produit de son époque : il ne cherche pas spécialement à avoir une histoire très forte mais surtout à amuser son spectateur à travers les comportements de son trio de tête (Jean Gabion, Pierre Fresnay et Noël-Noël). Celui-ci semble s’amuser et partage ce plaisir avec son spectateur. Cependant, un public assez jeune surtout s’il est citadin peut être un peu décontenancé face aux répliques de Michel Audiard jouant beaucoup sur le "parlé" de la campagne et l’accent allant avec. Le film de Gilles Grangier reste donc sympathique mais peut sembler par moments un peu daté pour un public assez jeune.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 1 juillet 2011
    Excellente comédie remplie de légèreté avec des dialogues fantaisistes et admirables, ce qui l'a empêché de devenir démodé (car les dialogues avaient tendances à être lourds plutôt fréquents pour les films de cette époque). Malheureusement, le scénario demeure creux.
    Hotinhere
    Hotinhere

    419 abonnés 4 737 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 septembre 2023
    Une comédie sympathique qui sent bon la France d’antan, servie par les dialogues d’Audiard, et portée par le cabotinage d’un trio attachant de vieilles canailles.
    Mister S
    Mister S

    5 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 janvier 2022
    Film plutôt sympa qui je pense a surtout marqué la génération de mes grands-parents où le cinéma se popularisé contrairement à aujourd'hui où on y a plus facilement accès. Peut-être que ma critique est dû à ma génération qui n'a pas connu sa sortie mais les dialogues de sourds entre les personnages sont assez lassant...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 juillet 2018
    Des bons moments de franche rigolade de la France d'autrefois avec la campagne, des villages. Mais je ne comprend pas toujours les dialogues qui sont tout de même cultes. Avec Noël Noël, Gabin que je connais bien et mon grand préféré Pierre Fresnay qui jouait Marius dans la trilogie marseillaise.
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