Avis sur La Diablesse en collant rose

A la vision de ce western patchwork et bancal, il est difficile d’imaginer que George Cukor fut un des grands cinéastes d’Hollywood. Seule et unique incursion dans le genre (heureusement, vu le résultat), cette oeuvre commandée par Carlo Ponti à la gloire de sa femme (Sofia Loren y paraît aussi déplacée qu’une pizza sur la carte d’un chef étoilé japonais), est un mélange d’opérette, de comédie et de violence cette dernière apparaissant comme une inutile et complaisante tentative pour faire authentique. Ce cocktail hétéroclite, peut faire sourire et même amuser, mais laisse surtout une impression aussi toc que les décors des pièces du film. Seule la scène finale est attendrissante.
Filmé sans conviction, avec un couple central, Loren-Quinn, à contre emploi total et des deuxièmes rôles aussi peu convaincants Heller in Pink Tight est un film à éviter. Cuckor renia le montage final, mais ce n’était pas, loin de là, le seul problème.

George Cukor aborde le genre western sous un angle singulier : le théâtre et le comique à l'instar d'un Sacha Guitry. Il ne faut pas regarder ce film sous l'aspect western, car dans ce cas, le spectateur sera déçu, mais avec l'œil amusé du cinéphile amateur de comédies américaines légères. Anthony Quinn et Sophia Loren parviennent à nous distraire un tant soit peu sans pour autant nous faire atteindre des sommets d'hilarité. Le ton bon enfant la prestation d'Antony Quinn et la participation de Steve Forrest maintiennent un intérêt toutefois limité. Produit par Carlo Ponti à la gloire de sa femme Sophia Loren, ce film n'a pas laissé une trace mémorable.

La seule incursion de George Cukor, très grand cinéaste spécialiste du genre comique, du genre dramatique et portraitiste de la femme imbattable à Hollywood, dans le registre du western, ça ne peut pas se refuser... D'autant plus que le casting ne peut que faire encore plus envie...
Alors un western par le réalisateur d'"Une Etoile est née" et d'"Indiscrétions", ça donne quoi ??? Ben un mixe entre comique de situation, hommage aux saltimbanques, drame romantique et western pur et dur se distinguant par une représentation de la violence sans fioritures, qui est un peu mal équilibré... disons que le film a un aspect assez bancal que des essoufflements dans le rythme n'arrangent pas.
Mais Cukor réussit quand même à prouver admirablement qu'il y a un très grand cinéaste derrière la caméra, qui dirige à merveille ses acteurs et qui leur fait jouer des personnages d'une grande justesse. Quand on regarde l'affiche, on voit surtout Sophia Loren, actrice inégale sur le plan du talent mais capable d'atteindre des sommets quand elle est bien guidée (et dont bien évidemment le charme est loin de laisser insensible !!!)... Là, c'est le cas. Cukor parvient sans problème à intégrer l'actrice italienne dans un cadre Far West et à lui faire donner une bonne interprétation sobre.
Par contre quand on regarde le film, on voit surtout Anthony Quinn étonnant et touchant dans un rôle à contre-emploi, loin de ses personnages flamboyants et exubérants, en directeur de troupe introverti, calme, réfléchi et pas du tout porté sur la violence. C'est surtout lui que l'on retient, c'est lui la véritable vedette du film.
Les personnages secondaires ne sont pas en reste non plus. Les relations conflictuelles entre la mère et la fille dans la troupe donnant lieues à des dialogues assez drôles.
Bien qu'imparfait, le seul western de George Cukor mérite d'abord d'être vu parce que c'est le seul western de George Cukor et ensuite aussi pour Anthony Quinn dans un beau contre-emploi.

Un mélange habile et surprenant de comédie sentimentale et de western. Cukor marie l’eau et le feu, la légèreté du premier genre, la brutalité et le souffle du second, en étant crédible dans les deux registres. La réalisation joue habilement du thème du spectacle, de la mise en abîme de la représentation et c’est l’aspect le plus intéressant du film. A titre personnel je suis beaucoup moins intéressé par les ficelles de la comédie sentimentale.

Diable ! ce n'est pas une perle. Film d'aventure qui n'est pas vraiment un western. Une histoire ou Loren et Quinn n'existe pas vraiment. On ferme le rideau et définitivement s'il vous plait.

Même si nous ne sommes pas en face d'une oeuvre majeure dans la filmographie du grand George Cukor, il faut avouer que ce western s'avère tout de même bien plaisant à suivre. Et ce notamment grâce aux truculentes performances de la charmante Sophia Loren et du charismatique Anthony Quinn et aussi parce que la mise en scène de Cukor est bien inspirée. Reste que cette histoire, qui parle d'une troupe d'acteurs ambulants à l'époque de la conquête du Far West, s'avère quelque peu légère et sans grande saveur. Mais bon comme il s'agit du seul western réalisé par George Cukor, "La Diablesse aux collants roses" mérite tout de même d'être visionner.

A voir surtout pour Sophia Loren, elle donne de l'énergie à ce film qui bien qu'assez réussi manque vraiment de gniac.

Difficile de ne pas regarder jusqu'au bout La Diablesse en collant sans éprouver de l'ennui, ce western de George Cukor a peu de choses positives en sa saveur. Pas médiocre mais tout de même raté La Diablesse en collant entre une histoire peu passionnante à suivre, un rythme inégal et un casting pas réellement emballant ; j'aime bien Anthony Quinn comme acteur mais ici je ne le trouve pas à son avantage en amoureux transi (le rôle du tueur à gage lui aurait mieux convenu) quant à Sophia Loren si comme beaucoup d'hommes je raffole des actrices italiennes par contre elle n'a jamais fait partie de mes préférées cependant elle était remarquable dans d'autres films (je pense à Une Journée particulière, Mariage à l'italienne...). Dans ce film on lui affublé une perruque blonde qui ne lui va pas du tout (peut-être que son mari Carlo Ponti, producteur du film a cru que le public mâle américain appréciait davantage les blondes) en tout cas La Diablesse en collant n'est pas particulièrement agréable à regarder.

On pouvait s’attendre à un western comique voir burlesque et bien non, on se retrouve devant du Cukor pur jus. Il est arrivé à imposer son style sans trahir vraiment le genre grâce à sa direction d’acteur et au respect d’une violence convaincante. Les extérieurs ne sont pas le point fort du film, ni les 3 indiens venus en éclaireurs. Par contre l’utilisation permanente de la couleur et particulièrement lors de l’incendie des deux caravanes est magnifique. C’est un beau moment. Sophia Loren est ici parfaite comédienne et donne un grand charme à son personnage même s’il est très improbable qu’il puisse exister. Anthony Quinn, à contre emploi, a du je pense exiger une petite séquence pour sauver son honneur de dur. Il surprend mais ne déçoit pas. Une fois encore, c’est par son talent de metteur en scène et son amour des femmes que Cukor se tire de ce mauvais pas car avec ‘’La diablesse au collant rose’’ (qui se retrouve dans la poche de Clint Forrest) il avait pris un grand risque.

Ce western est assez unique en son genre, puisque c'est la seule incursion dans le genre pour le réalisateur George Cukor. Ce dernier immense cinéaste connu pour son implication dans les personnages féminins et pour cela, très apprécié des actrices signe un western sous le signe, une fois de plus, de la femme. Si les codes du genre sont respectés le réalisateur est clairement hors normes et va transformer le western en comédie sentimentale de l'ouest. Conclusion un western un peu bancal mais très sympathique, frais et sans prise de tête.

George Cukor, comme on le sait, est par excellence, le cinèaste de la femme! Son oeuvre est presque entièrement consacrèe à des comèdies de moeurs et à des drames sentimentaux! "La diablesse en collant rose" n'est pas un western rèaliste, mais plein de nuances psychologiques, et aussi d'humour, d'ironie, qui permet au metteur en scène de retrouver très habilement les conventions traditionnelles du western! Cukor fera avec ce film son unique intrusion dans le cercle du western! En dirigeant deux très grands acteurs: Sophia Loren et Anthony Quinn! Cukor va dèplacer l'angle de vue habituel et va braquer les camèras d'Harold Lipstein sur cette troupe de comèdiens ambulants autour de laquelle ne vont pas tarder à rôder les indiens, dont on peut comprendre le dèsir de s'emparer d'une aussi pulpeuse squaw! Un western divertissant qui bascule très vite dans la comèdie pure...