Avis : Les Evadés de la planète des singes - Page 5

Les Evadés de la Planète des Singes remonte le niveau de l'opus précédent, mais il est peut porter à confusion en ce qui concerne le film de 2011 La Planète des Singes: Les Origines. En effet les Evadés parle de Zira et Cornelius, venant du futur de la Terre (donc de la sois-disant Planète des Singes), mais le film parle également de la naissance de leur fils qu'ils nommeront César, mais attention ce César et celui de 2011 sont deux personnages bien différents à mon sens, seul leur destins sont liés. Bref, alors pour ce qui est de ce troisième opus, et bien il est bien meilleur que le second, ce n'est pas encore du niveau du premier mais c'est déjà très bien. La pointe d'humour apportée dans le film est appréciable, car que serait un film mettant en vedette des singes sans que ces derniers ne nous fassent rire! Non sérieusement la réalisation est très bonne, le scénario aussi car il révèle plein de chose intéressante, c'est clairement l'un des épisodes à ne pas louper dans la saga pour comprendre. Je le conseille fortement.

La fin du très moyen 2ème opus avait été conçue pour qu’il n’y ait aucune suite. Pourtant, un 3ème épisode est sorti, dés l’année suivante, grâce au succès en salle. Ici, une fois encore, il faudra passer au-dessus des nombreuses invraisemblances, qui interviennent dés le début du film, pour l’apprécier à sa juste valeur (comment les singes ont-ils récupéré le vaisseau, comment l’ont-ils réparé et conduit à temps pour remonter jusqu’à, comme par hasard, l’époque de Taylor ?). Outre cela, Les Évadés de la Planète des Singes reste bien réalisé et plus proche de l’original que son prédécesseur. On en apprend un peu plus sur l’histoire de la planète (malgré d’autres invraisemblances) et le ton est résolument plus comique, rendant l’ensemble plutôt agréable à suivre et se finissant par un twist final qui annonce, encore, une nouvelle suite.

Un troisième opus qui laissait craindre le pire au vue de la suite plus que médiocre. Mais cette fois, le résultat est plus convaincant sans bien sûr atteindre le premier volet. L’histoire a au moins le mérite d’être originale en inversant la situation : les singes arrivent dans le passé, ce qui donne d’ailleurs lieu à quelques moments comiques. Mais le film est aussi assez sombre et redonne le goût au spectateur de voir la suite.

Les évadé de la planète des singes est encore moins réussi que le deuxième film. Cette fois on retrouve Don Taylor derrière la caméra. La mise en scène est correcte, le choix des acteurs est irréprochable on retrouve notamment Roddy McDowall, Kim Hunter et Bradford Dillman, le film est intéressant… Bref c’est un film correct mais que j’ai beaucoup moins apprécié que les deux autres, 11 / 20.

Dès les premières minutes, j'ai été très heureuse de retrouver Zira et Cornélius dans ce nouveau chapitre de la planète des singes. Le précédent m'avait laissé dubitative après le premier volet parfaitement réussi. Ici on retrouve donc notre bande de chimpanzé mais dans notre monde dans les années soixante-dix. Rien d'étonnant, que l'accueil soit aussi mauvais que pour Taylor, bien que beaucoup moins primitif au premier abord. L'être humain n'en reste pas moins débile, et comme toujours, par peur, décide de faire le nécessaire pour ne pas être dominé... Un très beau film, une très belle histoire, qui n'égalise certes pas le premier film mais qui reste cependant très intéressant. Je n'ai pas pu m'empêcher de verser ma petite larme à la scène finale... qui reste peut cohérente sur certain point. J'ai maintenant hâte de découvrir la suite des aventures. Ce film m'a réconcilié avec la franchise après ma déception du second volet. Je vous invite à le découvrir si ce n'est pas encore fait.

"Les Evadés de la planète des signes" va marquer un changement radical au sein de la saga. Après deux premiers volets se déroulant dans le futur, ici, l'idée est d'explorer les thématiques propres à la saga au sein de notre présent. Sur le papier, cela est intéressant. Mais le problème va venir du fait que cela sorte un peu de nulle part. Dans le film, on nous explique que Zira, Cornélius et Milo ont réussi à réparer l'un des vaisseaux humains pour fuir la planète avant qu'elle ne soit détruite avant d'emprunter le même chemin que les humains du présent, mais dans le sens inverse. Si ce dernier point n'est pas critiquable, car il était acceptable dans les deux premiers films pour les explorateurs humains, le fait de créer un nouveau personnage pour justifier tout cela est assez bancal. Il est trop difficile de croire que ce vaisseau est pu être aussi rapidement réparé et qu'ils ont pu le piloter sans aucun accro. Sachant que cela sort de nulle part et ne nous est jamais montré. On partait donc sur une idée bancale, mais, heureusement, le long-métrage se rattrape et se montre assez intéressant dans son ensemble. Le décalage d'époque par rapport aux deux premiers longs-métrages est assez bien géré et permet de continuer de développer les différentes thématiques propres à la saga. On y découvre de nouveaux personnages, tous plutôt bien écrit. On retrouve le couple Cornélius et Zira qui est vraiment le centre du film, leurs performances étant toujours aussi intéressantes et marquantes. Mais surtout, on se retrouve avec un scénario qui change clairement de ton. Si parfois cela amène à certains problèmes et à certaines failles au niveau de l'histoire, j'ai apprécié que le film prenne une tout autre direction. Les nombreuses phases de dialogues sont certes parfois un peu trop nombreuses, mais elles permettent vraiment de construire quelque chose d'intéressant en matière de thématiques. On remet en cause la place de l'Homme dans notre monde, mais aussi ses choix, en les confrontant une nouvelle fois à la vision des singes. Le film n'est donc pas extraordinaire, mais le changement de direction est assez intéressant et j'ai apprécié ce qu'il avait à nous proposer. Pour conclure, un troisième volet déjà plus intéressant que le second.

Dans cet opus, les rôles sont inversés : Zira et Cornélius se retrouvent au XXè siècle et sont étudiés par les humains. Au début, ils sont très bien reçus, mais les humains se rendant compte de la menace future deviennent moins chaleureux. Ce troisième volet comporte moins de scènes d'action et parfois il fait un peu "cheap" (on sent qu'il a été tourné dans les 70's, tout comme la seconde partie du deuxième opus, alors que le premier volet a beaucoup moins vieilli à ce niveau). Cela reste néanmoins un très bon divertissement et on a beaucoup de plaisir à voir Zira et Cornélius jouer les premiers rôles, ils sont attachants.

Un des films de la série de La planète des singes initiée en 1968, le troisième d'une série de 5 avec principalement les personnages de Zira et Cornelius. Une idée qui excite la curiosité : ces singes que l'on commence à bien connaître avec les deux premiers films découvrent le 20ème siècle. Le tout est correct pour l'époque 1971, avec pas mal de clichés mais relativement attendus et un peu incontournables jouant sur le parallèle avec l'arrivée des hommes chez les singes dans le premier film. Autre point fort du scénario, le paradoxe temporel de l'origine de la destruction de la civilisation humaine au profit des singes en jouant sur l'absurdité, car c'est bien assez absurde, que la présence des singes y serait pour quelques chose ou non. Pour rappel le roman initial est du français Pierre Boulle de 1963 soit moins de 10 ans avant.

Le troisième épisode de la Planète des Singes est plutôt sympathique , malgré que nous soyons toujours aussi loin du chef - d’œuvre de Franklin J. Schaffner . Moins bon que le précédent, ce nouveau chapitre dévoile une partie des origines du conflit qui opposera les hommes et les singes qui se termine comme nous le savons , par la suprématie des singes sur l'humanité. Un épisode original qui n'apporte pas un petit plus dans la saga.

C'est avec ce troisième film que la saga commence réellement, suites sans fin amenant progressivement vers un éternel recommencement. Une idée bien trouvée pour ce troisième opus, avec une explication aussi inventive que saugrenue. Souvenez-vous, à la fin du Secret de la Planète des Singes, Taylor appuie sur le bouton et la planète entière explose. Une fin des plus nihilistes, sans aucun espoir ni suite à l'horizon. L'existence a succombé. Mais on découvre que trois singes ont réussi à s'évader grâce à une machine à remonter le temps qui les emmène, non pas dans le futur comme Charlton Heston avant eux, mais bel et bien dans le passé ! On les voit donc confrontés aux humains en proie à la haine raciale, aux complications des choses simples et à une civilisation appropriée (couverts, habits, etc...). On y voit surtout une exploitation de la vie et les différentes expérimentations faites sur les animaux. En dehors de cet aspect purement critique, l'aventure est en soi-même glauque, sombre, montrant un passé aux airs futuristes, où les hommes sont ici les méchants. Comme à l'habitude, la fin purement nihiliste laisse pourtant présager un espoir à travers un mot symbolique, confrontant toute la haine jadis endurée : "Maman !"

Seconde suite, plus légère que les autres volets. On pourrait même dire que ce troisième film est plus destiné aux enfants qu'aux adultes. Pas mal d'humour et de situations cocasses, un film qui montre une situation totalement inversée (et pour nous, logique : des singes catapultés dans le passé, lorsque les hommes dirigeaient la Terre et que les singes n'étaient que des animaux comme les autres), et qui est assez original. Mais il est un des deux moins forts de la saga.

bon film, où on retrouve de l'humour, de l'action, et un peu comme 'star trek 4', à la bonne idée de déplacer les personnages de fiction vers la terre. le décalage est réussi, les acteurs sont charismatiques, la réalisation un peu trop académique mais efficace, le scénario est pertinent et bien mené. a découvrir!

LES EVADES DE LA PLANETE DES SINGES (1971): Malgré la connaissance du sujet, une drôle impression nous saisira devant cette scène où ces trois astronautes retireront leur casque. Nous resteront bouche bée face à ces visiteurs appartenant à une autre époque. Pour ce troisième volet, la suite du long-métrage LE SECRET DE LA PLANETE DES SINGES, un retour se fera par la case départ, La Planète des Hommes, une arrivée insolite en 1973, je l'avoue, la solution apportée à ces voyageurs du futur pour échapper à la tragédie de l'épisode précédent ne m'a pas vraiment séduit. D'où viennent-ils? Qui sont-ils? Comment cette civilisation simiesque en est-elle arrivée là? Cet épisode développera de nombreuses questions. Sans être un grand film d'action, et dépourvu de scènes spectaculaires, l'histoire déploiera tout de même un certain charme lié aux sentiments entretenus par ce couple, Zira et Cornélius. Un duo qui saura apporter quelques fines touches d'humour dans un environnement qui leur sera ouvert avant de devenir malsain. Un troublant effet de miroir sera défini par cette confrontation des humains et des singes dans leur traitement de l'animalité, tous coupables des pires sévices les uns envers les autres. Pour donner l'énergie nécessaire à ce script, un méchant, Otto Hasslein (Eric Braeden), un conseillé scientifique au comportement rationnel qui agira pour le bien de l'humanité, en face, ses opposants, deux zoologistes, le D.Lewis et son adjointe, altruismes et bienveillants, une bonté qui pourtant mènera certainement notre espèce à sa perte. Un scénario dont l'horizon commencera à dresser cette fameuse chronologie de la montée en puissance des singes sur Terre. Deux singes aux maquillages toujours bien ajustés afin de faire passer une belle palette d'émotions à l'intérieur de cette suite intéressante, certes un peu vieillie, mais qui restera assez plaisante à regarder.

Les Evadés de la planète des singes est une suite bien meilleur que le précédent. Il nous change beaucoup des 2 premiers car dans ce film on assiste à un retournement de situation où les singes du futur arrive dans le passé. Le scénario est bien construit et très malin, partagé entre humour et émotion, ce film est une grande réussite. Il n'égal pas non plus le premier mais fait partit des meilleurs de le saga. A voir.

Le troisième volet de la saga superbement inaugurée par Shaffner en 1968 change encore de réalisateur. Cette fois, Don Taylor s'y colle, et avec une extrême fébrilité selon moi. Outre le scénario qui se base sur une idée intéressante (processus inverse des deux premiers films), Taylor s'inscrit dans la transgression directe de la fin du 2e opus. Moins de cynisme, d'ironie, et de réflexion, et beaucoup plus d'humour, voilà le programme de ce long-métrage de 1971. Décevant donc, même si le retour de Roddy McDowall est des plus appréciables.