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    Tucker : L'homme et son rêve
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    Benjamin A
    Benjamin A

    647 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mai 2016
    Alors qu'il connaît des années difficiles, que ce soit d'un point de vue commercial ou avec sa société American Zoetrope, Francis Ford Coppola se lance, avec son ami George Lucas, dans le projet de faire un film sur Preston Tucker, concepteur d'automobile américain qui a vu un de ses audacieux projets mis à mal par des politiques et les trois grosses entreprises dans ce secteur, à savoir Ford, Chrysler et General Motors.

    Intelligemment Coppola s'arrête uniquement sur la période intéressante, à savoir tout ce qui tourne autour de la conception de sa voiture innovante sans vraiment s'attarder sur sa jeunesse ou ses premières années dans les voitures de course avec Henry Ford. C'est un peu à la manière de Capra qu'il met en scène son film, mettant en avant un Tucker ambitieux mais aussi naïf, qui va vouloir réaliser son rêve américain, ce qui implique aussi de se retrouver face aux géants de l'industrie ainsi qu'à des politiques véreux, ne voulant pas accepter ce nouveau venu pour mieux garder leurs intérêts et pour cela, il s'en sort très bien.

    Coppola garde toujours la même ligne directrice, se préoccupant surtout de Tucker et de ses rêves. C'est très classique mais sans tomber dans l'académisme et surtout tout le long efficace, car Coppola ne s'éparpille pas et maîtrise son sujet. Parfois un peu maladroit et même facile (tout le procès final qui manque un peu de tension), ça n'en reste pas moins vraiment plaisant à suivre. Bien rythmé et mis en scène, il nous transporte dans une belle et propre reconstitution des années 1940 et nous intéresse sans grandes difficultés aux enjeux et personnages, surtout que ces derniers sont très bien interprétés, notamment par Martin Landau et un très énergétique et jovial Jeff Bridges.

    Finalement la réussite du film est là aussi, Coppola montre la face cachée du rêve américain et tous les problèmes, de plus en plus gros, que Tucker va rencontrer pour tenter d'aboutir à ses rêves. En plus, la voiture avait quand même une sacrée classe, c'est dommage que Tucker n'ait pas pu s'imposer au fil du temps face aux grosses entreprises et à ce système qui ne facilite pas la tâche aux nouveaux venus. D'ailleurs, Coppola arrive à y inclure une partie autobiographique, lui qui a tenté de s'imposer face aux grosses majors hollywoodiennes avec sa société, en tentant même de proposer ce qu'il considérait comme révolutionnaire dans le cinéma (l'échec Coup de cœur).

    Comme la grande majorité des réalisations de Coppola des années 1980, Tucker est un peu tombé dans l'oubli au fil du temps et c'est bien dommage. Coppola signe une fable à la Capra sur la face cachée du rêve américain et nous transporte agréablement dans les années 1940 pour y suivre l'histoire de Preston Tucker.
    ygor parizel
    ygor parizel

    200 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2012
    Film peu connu du grand Coppola et pourtant c'est réussi. La réalisation est excellente tout comme la direction des acteurs (très beau rôle pour Jeff Bridges). La photographie est bien travaillée, le scénario fait pensé a pas mal de film des années 50 et 60. Coppola s'attaque à travers cette oeuvre au entreprise qui tentent la monopolisation à outrance.
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    111 abonnés 2 276 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 décembre 2020
    Tucker : L'homme et son rêve, film américain biographique sur l'ingénieur Preston Tucker et la production houleuse de sa fameuse voiture, la "Tucker'48". Un film réalisé par Francis Ford Coppola, sorti en 1988.
    Très belle réalisation, magnifique reconstitution, belle photo, cadrages ingénieux, superbe qualité d'image et un scénario bien trouvé.
    Nous suivons l'aventure, quelque peu dramatique du concepteur et constructeur d'automobiles américain Preston Tucker. Francis Ford Coppola fut intéressé par le sujet pour des raisons familiales, puisque son père, Carmine Coppola, avait investi dans le projet "Tucker".
    Coppola commence à penser à ce projet de film dès les années 60. Il possède lui-même deux modèle de Tucker'48.
    Il est encouragé à faire le film par Georges Lucas dans les années 80, Lucas étant lui-même propriétaire d'une Tucker'48.
    Une aventure assez fascinante, entre American Way of Life où la libre entreprise est encouragée et la face plus sombre des états-unis, où les grands lobbys dictent leurs loi au sénat, aux juges et peuvent détruire un projet d'entreprise, écraser un homme, son rêve et sa famille.
    Preston Tucker a du faire face aux 3 géants de l'industrie automobile, General Motors, Ford et Chrysler, alliés contre l'ingénieux inventeur qui a conçu des innovations reprises par l'armée et qui équipent toujours nos véhicules modernes (tourelles mobiles, voitures blindées, Jeep, freins à disque ...).
    Preston Tucker a malgré tout produit avec son équipe 51 exemplaires.
    La Tucker' 48 est l'une des voitures de collection les plus chère du monde.
    C'est vrai que les Tucker sont magnifiques.
    C'est vrai que c'était un beau projet, une voiture sûre, populaire, peu chère, construite à partir de métaux recyclés, spacieuse, innovante, très classe et reconnaissable avec son phare mobile central.
    Un film très bien fait qui permet de découvrir ce véhicule et son histoire.
    CH1218
    CH1218

    152 abonnés 2 754 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2020
    Preston Tucker a un rêve à la hauteur de ses ambitions, de son enthousiasme et de son optimisme : créer la meilleure voiture possible. Mais c’est sans compter sur la toute-puissance des politiques et des principaux constructeurs de Détroit. Reconstitution aussi soignée que colorée et montage ingénieux pour une biographie conçue comme un "feel good movie". Jeff Bridges et Martin Landau sont vraiment parfaits dans ce plaisant film méconnu de Francis Ford Coppola. A découvrir.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mars 2015
    Souvent Coppola aime filmer les hommes face à leur rêve impossible. Tucker (Jeff Bridges) producteur indépendant en voulant entrer dans le cercle très fermé des grandes compagnies automobiles s’attaquait à l’Everest pour ne pas dire à la lune. Comme Icare s’approchant trop près du soleil il s'est brûlé les ailes puis est tombé au sol. Il fallait une bonne dose d’optimisme et d’inconscience pour rêver à cette entreprise, Tucker ne manquait pas de tout cela bien au contraire. Son optimisme et sa naïveté finissent par agacer car le monsieur entraîne beaucoup de monde derrière lui et il fait preuve quelque fois d’un amateurisme peu en rapport avec son entreprise. Ce sont souvent ses collaborateurs qui sont obligés de le remettre en face de ses responsabilités comme si pour lui au final avoir l’idée était l’aboutissement plutôt que le prémisse d’un vaste projet. Jeff Bridges est cohérent dans le rôle quoique quelque fois peu à l’aise avec l’exubérance du personnage. On retiendra surtout l’immense performance de Martin Landau en financier effaré devant la légèreté de son poulain qu’il accompagnera pourtant le plus loin qu’il pourra. La qualité de la reconstitution est impeccable mais le propos un peu répétitif car l'on a vite compris que le petit magnat en herbe va droit dans le mur avec sa voiture fabriquée à partir des anciennes pièces d’autres modèles dont il veut détrôner les marques d’origine. Ce n’est pas le plus grand film de Coppola. La vision en V.O.S.T est à privilégier
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 958 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2022
    Aux commandes de cet envers du rêve amèricain, le cinèaste de la trilogie mythique de "The Godfather" retrace le destin fabuleux d'un homme en avance sur son temps! Un esprit novateur qui n'hèsite pas à prendre des risques à chaque nouveau jour qui commence avec le smile de Clark Gable! Et ce même quand on l'accuse de publicitès mensongères par correspondance, de diverses attaques au règlement de la commission de surveillance de la bourse, d'escroquerie ou de dètournement de fond! Dans le rôle de ce constructeur automobile de gènie, Jeff Bridges le magnifique trouve l'un de ses plus beaux rôles! Film passionnant de bout en bout, "Tucker" (1988) doit aussi beaucoup à l'esthètique d'une èpoque et à la qualitè de sa reconstitution! Et maintenant contact, offrez-vous une « Tucker'48 » (une mine d'or prèsentèe sur un plateau d'argent) pour partir à l'assaut des trusts de l'automobile par Monsieur Francis Ford Coppola! Ce dernier possède pour la petite histoire deux Tucker six cylindres choisies parmi les rescapèes de l'entreprise dont 51 (comme le pastis) sont sortis des chaînes de montage! Une folie...
    Caine78
    Caine78

    6 009 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 août 2021
    Cela faisait très longtemps que je souhaitais voir ce film méconnu de Francis Ford Coppola, échec commercial et des plus rares à la télévision française. Vous écrire que celui-ci est une perle à découvrir absolument serait exagéré. Le résultat est globalement des plus classiques, loin des audaces et fulgurances des chefs-d'œuvre de son auteur. Martin Landau excepté, les seconds rôles ont beaucoup de mal à exister, ce beau casting n'étant pas suffisamment mis en valeur, même Jeff Bridges paraissant un peu palot dans ce rôle de précurseur brisé par une concurrence refusant de voir un nouvel entrant dans la production automobile. Cet aspect, comme d'autres, aurait mérité d'être plus développé, Coppola ne rentrant jamais dans les détails, se contentant souvent d'évoquer les grandes lignes au point de manquer un peu de clarté par moments. Reste que cette histoire méritait clairement d'être racontée, le cinéaste se reconnaissant manifestement dans le portrait de ce rêveur en avance sur son temps, sans doute idéalisé sans que cela soit vraiment un problème. On ne peut que s'identifier à cet homme courageux, ayant pris beaucoup de risques (notamment financiers) pour obtenir une liberté créative qu'il n'obtiendra jamais. L'histoire d'un échec immérité (pas très compliqué de faire un parallèle avec la carrière du film!), que l'auteur d' « Apocalypse Now » transforme en une quasi-réussite à travers ce procès (pas mal foutue d'ailleurs : spécialité américaine) où, à défaut de spoiler: sauver son entreprise, notre héros sauve au moins sa vie
    ... Dommage que l'œuvre n'ait pas pris de ce côté intrépide, insouciant de ce dernier, ne répondant que partiellement aux espoirs placés en lui. Au moins appréciera t-on ce savoir-faire évident, plus si courant de nos jours (belle photographie) et le reflet d'une époque à la fois si loin et si proche, parfois délicieusement rétro. De quoi mériter le coup d'œil.
    Redzing
    Redzing

    919 abonnés 4 295 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 février 2019
    Peu après la Seconde Guerre Mondiale, Preston Tucker est un entrepreneur modeste mais visionnaire, qui souhaite développer une nouvelle voiture révolutionnaire comprenant moteur à l'arrière, ceintures de sécurité, et design innovant. Cependant, les grands constructeurs de Detroit lui mettront des bâtons dans les roues... On sent que Coppola s'identifie à ce personnage historique, le présentant comme un génie ambitieux face à un système hostile, tel un Tesla. Jeff Bridges campe à merveille cet optimiste fougueux qui ne désarmera que rarement son sourire commercial mais honnête. Il est ici épaulé par de solides seconds rôles (Joan Allen, Christian Slater, mais surtout Martin Landau, bien plus émouvant que son personnage ne le laissait soupçonner). Et, détail amusant, l'acteur qui incarne son "ennemi" (un sénateur conservateur) n'est autre que son propre, père, Lloyd Bridges ! Le film bénéficie en outre d'un montage et d'une réalisation dynamiques, proposant quelques effets de mise en scène efficaces, des images colorées, et quelques clins d’œil visuels bienvenus aux 50's, appuyés par une BO jazzy. On regrettera peut-être le manque de finesse du dernier acte, qui accentue trop le côté pourri du système (presse, justice, police, gouvernement, élus : tout semble contrôlé par les constructeurs automobiles ou leur lobby !) tandis que le protagoniste est amené avec un énorme capital sympathie. Néanmoins, "Tucker: The Man and His Dream" est une fable agréable sur les rêves et la difficulté de les matérialiser.
    this is my movies
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    617 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 octobre 2018
    (...) On peut le voir comme un biopic plutôt classique, en tout cas pour l'époque. Il ne se concentre pas sur la vie de Tucker, mais plutôt comme une illustration du moment charnier de sa vie professionnelle. Le film rappelle brièvement au début ce qu'il a fait avant, on parle un peu de son enfance, mais en gros, contrairement à ce qu'il se fait aujourd'hui, pas de narration éclatée ou bien de passages lourdingues sur son enfance. Déjà parce que Tucker est  encore un enfant finalement, même adulte, mais aussi parce que ce genre de passages, qui se veut psychanalytique, est un procédé lourd qui retarde la narration. En quelques lignes, on décrit l'envie de Tucker, et la source de cette dernière. Passionné de vitesse depuis tout petit, une anecdote rapide et hop, place à son incarnation par un Jeff Bridges impressionnant, dynamique, attachant et emballant. Car le film dure moins de deux heures, et il ne perd pas de temps. On comprend très vite qui il est, comment il vit, ce qui l'anime, on brosse le portrait succinct des gens qui l'entourent : le mécano râleur (le fidèle Frederick Forrest, de retour après "Coup de coeur" pour sa dernière collaboration avec le cinéaste), l'ingénieur de génie (Mako, excellent), une femme aimante et compréhensive (Joan Allen, dans un rôle un peu effacé mais qui aura droit à quelques scènes pour se mettre en valeur), un fils qui l'adule (Christian Slater, très bon mais sous-utilisé) et un type un peu excentrique qui va l'aider (Martin Landau, exceptionnel). Ensuite, il y a le découpage de Coppola : vif, rythmé, inventif, il ose quelques raccords géniaux, expérimente quelques mouvements, on croirait presque par moments que c'est réalisé par Scorsese (on retrouvera cette énergie du montage dans "Les affranchis" l'année suivante).  Sur l'écran, le cadre vit, les acteurs gesticulent, les arrières plans ne sont pas figés, bref, on est vraiment pris par le rythme du film, qui ne lâche pas son spectateur. Après des films plus lents, parfois trop posés, Coppola retrouve de l'inspiration et de l'énergie, mettant tout ce qu'il a dans le portrait de ce frondeur bravache, qui n'aime rien tant que montrer avec panache qu'il ne se laissera pas faire par un système tout entier dirigé par des puissants. Et dans un ultime discours enflammé, il compte bien rallumer la flamme dans le cœur, et l'esprit, des Américains. J'ai vraiment pris beaucoup de plaisir devant ce film, mené tambour battant, illustration de la passion de la vitesse qui animait son héros, mais aussi de sa frénésie créatrice. J'ai également beaucoup aimé son côté plus politique, sa façon de présenter les projets du personnage, la description de sa frustration, la façon dont il est parfois manipulé, son extraordinaire panache (vous voulez me filmer en train d'être arrêté ? Alors ce sera où je veux, après une course-poursuite avec les flics à 120 à l'heure dans la ville, au volant de ma voiture). Tucker est un héros passionnant, qu'on suivrait au bout du monde parce qu'il n'abandonne jamais, y compris quand il est (presque) seul contre tous. Y compris quand il doit renoncer à une partie de son rêve pour parvenir à ses fins. Le film est également intéressant car on sent parfois que Coppola essaie de comprendre les raisons de l'impossibilité pour Tucker de réussir. Comme s'il faisait également le bilan de sa propre vie. Coppola semble alors conscient des limites et des erreurs de jugement de Tucker, comme les siennes. (...) La lumière du fidèle Storaro est magnifique, la reconstitution est soignée, la caméra virevolte, les dialogues sont soignés, les personnages sont attachants,et si je regrette que Coppola n'ai pas accordé un peu plus d'attention aux détails de la conception de la voiture ou bien aux relations entre Tucker et son fils (d'autant plus le réalisateur dédie ce film à son fils décédé), ça reste sans aucun doute un des derniers grands films de son auteur.. la critique complète sur thisismymovies.over-blog.com
    Cinévore24
    Cinévore24

    299 abonnés 595 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 février 2024
    La classe de cette réal, et le charisme de Jeff Bridges. Un film de Coppola trop méconnu malheureusement.
    Hotinhere
    Hotinhere

    417 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 septembre 2020
    L'épopée d'un concepteur automobile talentueux qui créa un modèle de voiture révolutionnaire, mais devra lutter contre le puissant lobby automobile de Détroit.
    Réalisée par Coppola, une fable sympathique sur l'American Dream, portée par une reconstitution soignée et une bonne interprétation.
    NeoLain
    NeoLain

    4 231 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juillet 2010
    Film du grand Francis Ford Coppola, il offre à Jeff bridges le merveilleux rôle du jeune ingénieur américain Preston Tucker, qui dans la vrai vie inventa une voiture révolutionnaire en 1948 dont il donnera pour marque son nom. Bonne ambiance musique Jazzy, la fin de chez fin du film est pas ce qui c'est passé réellement, bon le procès est bien retranscrit mais j'aurais voulu qu'après cela, Coppola aille encore plus loin, Tucker part vivre au brésil par la suite et il en parle pas, au lieu de ça, on apprend qui compte se mettre dans la distribution de des frigos. Enfin bref, je chipote tout de même et je vous conseille de voir cette jolie adaptation de cette homme assez incroyable qui avait un grand rêve.
    cylon86
    cylon86

    2 255 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 février 2015
    "Tucker" est l'histoire d'un rêve, celui de Preston Tucker qui souhaite offrir aux américains une voiture moderne et innovante. Des idées plein la tête, un brin naïf mais rempli de fougue, Tucker est prêt à tout pour accomplir son rêve quitte à s'opposer aux trois grands fabricants automobiles de l'époque qui sont à Detroit. Véritable fable sur le rêve américain lorgnant du côté de Capra, le film a beau être mineur dans la filmographie de Francis Ford Coppola, il n'en reste pas moins excellent. Nul doute que le cinéaste s'est reconnu dans le personnage de Tucker, ambitieux dans un milieu parfois hostile, et il filme cette histoire vraie avec sincérité. Le portrait de l'homme est touchant, celui de l'époque passionnant et sa mise en scène, dotée d'une superbe photographie, est de qualité. Impossible de ne pas s'identifier au personnage de Tucker, incarné par un excellent Jeff Bridges dont la poursuite du rêve, aussi folle que démesurée, nous parle à tous. Quelques scènes suffisent pour que la magie opère, celle de la rencontre avec Howard Hughes (ici incarné par Dean Stockwell) mais surtout celle de la démission de Martin Landau, l'homme qui a été assez émerveillé pour croire au rêve d'un autre. Ce n'est pas forcément très subtil mais ça donne du baume au cœur.
    pierrre s.
    pierrre s.

    349 abonnés 3 235 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2020
    Un très bon Coppola, injustement méconnu, qui dresse l'incroyable portrait de Preston Tucker, homme d'affaire visionnaire et ambitieux. Tout les ingrédients d'un bon biopic sont réunis et on passe un agréable moment.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 janvier 2014
    Une belle biographique réalisé par Francis Ford Coppola et produit par George Lucas. L'époque ou l'Amérique fabriquait du rêve à la chaîne. Les décors (BAFTA des Meilleurs Décors) et les voitures sont magnifiques. Jeff Bridges est excellent dans le rôle de Preston Tucker, un constructeur automobile plein d'idées et de rêves. Avec de bons seconds rôles : Joan Allen, Martin Landau (Golden Globe du Meilleur Acteur dans un second rôle), Frederic Forrest, Mako, Elias Koteas et Christian Slater.
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