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    Rien que pour vos yeux
    Note moyenne
    3,3
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    185 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 26 mai 2015
    Voilà...que dire ? En fait quand je regarde les films James Bond, j'ai l'impression de voir le même film, avec quelques nuances. Et cet opus ne fait pas exception à la règle : c'est un James Bond parmi tant d'autres, avec un Roger Moore assez kitch (oui, c'est peut-être lui l'élément le plus kitch du film), un méchant facilement oubliable, un James Bond girl qui aurait pu être intéressante, mais tellement sous-exploitée qu'elle n'en devient qu'une fille banale de plus et des personnages secondaires inutiles (la patineuse), et des rebondissements qu'on voit venir à 100 kilomètres à la ronde. Sans compter le fait que Blofeld, le méchant le plus emblématique de la saga avec Requin, soit tué d'une manière tout à fait ridicule en début de film. C'est divertissant, avec de bonnes scènes d'action, mais c'est classique.
    Un James Bond habituel, avec son lot de bonnes scènes d'action et de clichés.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 079 abonnés 4 211 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 avril 2015
    Rien que pour vos yeux est un James Bond assez faible, il faut le reconnaitre, qui à mon sens s’est beaucoup trop désintéressé de son intrigue.
    Au casting Roger Moore revient, un peu éteint comparé à ses autres prestations. Il est encore dans le coup, mais il est vrai qu’il a un coup de moins bien ici, même si par moment il retrouve la verve des précédents épisodes. Peut-être se la joue-t-il un peu moins séducteur, peut-être est-ce l’absence des gadgets habituels, je ne sais, mais Moore campe ici un Bond mineur. A ses côtés la charmante Carole Bouquet est malheureusement nettement sous-exploité, et on se surprend d’ailleurs à ne pas la voir apparaitre d’avantage. Pour le reste le méchant est bien campé par Julian Glover, mais le personnage en lui-même manque de l’excentricité qui fait généralement les meilleurs épisodes de la série.
    Le scénario est tout de même mal bâti. En fait le film se présente surtout comme une alternance de gags, parfois très appuyés (les hockeyeurs), et de scènes d’action, certes plaisantes quoiqu’un peu longue. Et l’intrigue principale est beaucoup trop mise de côté, si bien qu’en fait cet épisode ne donne pas le sentiment d’avoir été bâti sur une trame, mais donne le sentiment d’être une sorte d’épisode intermède, un peu le bonus d’un film principal n’ayant pas existé. Il parait que ce film est une adaptation d’une nouvelle originale de Fleming, et je veux bien croire que le métrage a essayé d’étaler sur plus de 2 heures une histoire qui en fait ne s’y prêtait pas, car c’est exactement le sentiment qui se dégage de Rien que pour vos yeux. Un côté assez futile à la plupart des scènes, l’introduction de personnages inutiles, des scènes d’action qui s’étirent, une narration hasardeuse parfois, tout cela plaide en faveur de cette hypothèse.
    Visuellement il faut trouver quelques atouts. Une réalisation de qualité, Glen assurant dans les scènes d’action, lesquelles c’est certain sont une réussite, notamment le final impressionnant dans le monastère. De ce point de vue on ne peut pas dire que Rien que pour vos yeux n’est pas à la hauteur de la saga, et on trouvera aussi quelques atouts au niveau des décors. La photographie en revanche n’a rien de spécialement marquant, c’est assez neutre, et la musique n’innove pas, vraiment, hormis comme d’habitude, au générique.
    En fait ce film verse beaucoup dans la comédie, parfois dans le potache, et donne quand même une impression de divertissement luxueux mais creux. Ce James Bond n’arrive pas à développer une intrigue suffisamment solide pour happer, et peut-être cela vient-il aussi du manque de fantaisie dans la personnalité du méchant, et dans la dispersion générale du film, qui multiplie les sous-histoires qui ne mènent à rien (avec le personnage de Bibi notamment). Je donne 2, pour les qualités techniques quand même, et pour l’action, qui a le mérite d’être au rendez-vous.
    cocolapinfr
    cocolapinfr

    57 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 avril 2015
    Un james bond proche du nanard. Une succession de scènes sans cohérence, des méchants hockeyeurs sortant de nul part, une descente de montagne sans fin, une Carole Bouquet sans crédibilité, des scènes calculées affligeantes "les gros rouleaux qui écrasent les méchants", le méchant qui met 1 heure pour tuer les gentils de la facon la plus pathétique jamais vu au cinéma "facon appât à requin". Très médiocre.
    bobmorane63
    bobmorane63

    153 abonnés 1 895 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 avril 2015
    Un épisode des aventures de James Bond distrayant et divertissant sous l'ère Roger Moore et pour la première fois (je crois !) réalisé par John Glen !! Cet opus vaut surtout le détour pour son humour et les scènes d'actions qui m'ont beaucoup plu, l'introduction avec l'hélicoptère automatique, la scène de course poursuite avec la Deuche, la course dans une station balnéaire entre bobsleigh, ski alpin et saut à ski qui m'a fait rire, les batailles aquatiques auquel je pense que James Cameron a du copier les scènes pour réaliser son long métrage "ABYSS" et une fin spectaculaire. L'autre bonne idée, c'est Carole Bouquet très jeune à l'époque qui incarne une James Bond girl plus encré à l'histoire, elle veut venger la mort de ses parents. Roger Moore est impeccable dans la peau du héros charismatique avec un brin d'humour. Ce long métrage nous fait passer un bon moment. A noter dans le role du méchant, John Glover qui jouera plus tard le même type de personnage, cette fois chez Spielberg dans "Indiana Jones et la dernière croisade".
    Philippe A.
    Philippe A.

    8 abonnés 147 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 avril 2015
    Un bon petit james bond , certes cela a un peu vieillit mais c'est toujours avec plaisir que l'on retrouve roger moore au top de sa forme, à noter les débuts au cinéma de la très froide carole bouquet
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 avril 2015
    Un très bon James Bond qui nous fait oublier l'opus précédent. Roger Moore est toujours impeccable dans le rôle. Le scénario aussi est bon, rien que la scéne d'ouverture où on voit que Bond se débarrasse de Blofeld, ensuite Bond doit récupérer un système qui permet le lancement de missile, dans un b^teau qui a coulé. Une course contre la montre s'engage, car il ne faut pas que les russes mettent la main dessus en premier. Le film a sa dose d'action; on retiendra la course poursuite en 2CV, ou la course poursuite en ski. On passe un bon moment. Un très bon James Bond. Un des meilleurs de l'ère de Roger Moore.
    Eselce
    Eselce

    1 196 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 janvier 2015
    Le début est excellent avec une belle référence à Mme Bond, tuée 10 ans plus tôt déjà. La fin du SPECTRE est bonne bien que courte, finalement. Une assez bonne intrigue mais la recette s'estompe un peu. Il n'y a, somme toute, rien de bien original par rapport aux précédents.
    Benjamin A
    Benjamin A

    646 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 janvier 2015
    D'ailleurs que se cache-t-il derrière les beaux yeux, l'incroyablement longue chevelure et la beauté juvénile de Carole Bouquet ?

    Malheureusement pas grand-chose, cet opus de James Bond, le cinquième avec Roger Moore me déçoit à nouveau. "Rien que pour vos yeux" s'ouvre d'une manière assez pitoyable où le méchant emblématique de la saga est tourné en ridicule et se conclut avec un appel de Margaret Thatcher avec là aussi quelques fautes de goût.

    Entre les deux, cette douzième mission de James Bond est aussi plate que trop longue. James Bond manque de charismes et d'assurances, décidément Roger Moore ne semble pas être fait pour ce rôle, tandis que les méchants sont inexistants, certains personnages sont totalement inutiles (comme la jeune patineuse blonde) tandis que d'autres peinent à trouver leur place à l'écran.

    Dans la première partie du film, Q sort à James Bond "Je ne goûte pas à cet humour laborieux", on pourrait en dire tout autant même si il est vrai que cet opus calme un peu le jeu sur l'humour douteux comparé à ses prédécesseurs. Dans l'ensemble les dialogues, qu'ils soient sérieux ou non, peine à convaincre. Alors tout n'est pas non plus à jeter, John Glen nous emmène à travers divers endroits du monde (Grèce, Italie...) qu'il retranscrit plutôt bien et quelques scènes d'actions restent bien foutu (bien que cela tombe parfois dans une certaine surenchère), mais c'est bien trop insuffisant...

    Bref, un Bond décevant (un de plus avec Roger Moore) qui manque totalement de tension, de rythme, de charisme et de scénaristes, dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 novembre 2014
    Premier James Bond de John Glen et 12ème long métrage relatif à notre héros, la mise en bouche commence fort bien avec cet hélicoptère téléguidé dont on se demande s'il va s'en sortir, une séquence à ne pas manquer. La suite se regarde comme une aventure de Tintin, bien emmenée et très distrayante. Roger Moore change de partenaire et se retrouve avec notre Carole Bouquet nationale mais son rôle est effacé par l'omniprésence de la vedette principale qui trouve, en la circonstance des alliés inattendus. Les cascades et les poursuites rocambolesques maintiennent un intérêt constant. Action et humour garantissent un spectacle de bonne facture à rebondissement, le tout accompagné d'une très belle photographie et d'un montage irréprochable. En revanche la scène du casino, c'est du grand réchauffé et certaines parties sont invraisemblables tels les robots sous-marins. Le dernier quart d'heure vaut à lui seul le coup d'oeil, le plaisir n'est que pour vos yeux …
    Alexarod
    Alexarod

    238 abonnés 1 858 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 novembre 2014
    Je mets une bonne moyenne car après les bouses que j’ai vu avant dans la saga celui-ci est une bouffée d’air pur revigorante. En effet Moonraker et Live and let die m’ont plombé Bond, pourtant déjà avec Moore, mais là le scénario est plus soigné, le réalisateur venait d’arriver et voulait impressionner, Roger aussi, et on commence à voir un Bond qui change. Évidemment il refuse de coucher avec une fille, une gamine pourtant expérimentée et pas dégueu, mais la JBG de service n’est pas une énième potiche. Bizarrement, il faudra pratiquement attendre une autre française (Eva Green) pour revoir une telle compagne dans les bras de James Bond, est-on vu de façon si rebelle que cela ?
    Il faut bien avouer que Moore pose sa patte sur la façon d’incarner le personnage, ça change, pas toujours en bien mais ça a le mérite de débuter de bonne façon un nouveau départ pour la saga. Cependant, c’est surtout Carole Bouquet, pourtant peu présente au final, qui détonne ici. Déjà elle participe, c’est beaucoup vu ses prédécesseurs, elle prend part aux poursuites, à l’action et a un rôle dans le déroulement de l’aventure : une révolution. Si on rajoute spoiler: qu’elle se venge et qu’elle tue on est à l’apogée du plaisir des chiennes de garde
    . Le plus étonnant est que ça ne dérange pas, ni Bond ni les spectateurs, et ça c’est énorme. A noter que les autres acteurs ne sont pas mauvais non plus, seulement les dialogues sont tellement désastreux qu’il est difficile d’apprécier grandement. A noter que l’humour fait un passage remarqué dans ce long métrage, même si l’à encore on a connu mieux. Quant au générique il est juste passable (préférez l'affiche du film).
    S’il y a moins de gadgets, moins d’exagération et de surréalisme dans l’image comme dans l’action, l’histoire se laisse suivre. Elle est toujours un peu tirée par les cheveux, Bond est toujours invincible mais cela se remarque moins. La mise en scène passe, les coupes abusées sont moins nombreuses, les longueurs aussi, la musique est potable et les décors bons. Pourquoi la moyenne alors ? Pour les poursuites. Déjà 20 minutes de « vacances de ski de Bond » ça gonfle, alors en spoiler: échappant encore et toujours à l’intégralité de l’armée russe, ou à un champion olympique de tir, par des facéties
    ça plombe vraiment. Après on a droit aux poursuites en voiture (la fameuse 2CV, donc ça va) mais aussi sous l’eau, manque plus que la montagne et l’espace mais ça viendra dans un autre opus.
    Je ne ferai pas comme dans le film en donnant la conclusion à un perroquet :) mais disons que cet opus est satisfaisant, et qu’il fallait bien cela pour faire repartir la saga Bond, quant à en faire un film culte par contre…
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 octobre 2014
    De retour après le vertigineux (dans tous les sens du terme) Moonraker, Bond est ici placé dans une aventure plus terre-à-terre. Il reprend son rôle d'enquêteur débuté dans le premier film de la série. Comme Peter Hunt avant lui, John Glen réalise cet opus après avoir longtemps était monteur de la saga et affiche ses intentions de retrouver l'esprit des films mémorables de la légende bondienne, notamment Au Service Secret de Sa majesté sur lequel il avait travaillé. Il le dit lui même :"Dans Rien que pour vos Yeux, j'ai également voulu dire d'emblée au public que ce film était un peu plus sérieux, qu'il renouait avec le passé de James Bond; c'est donc au cimetière où sa femme est enterrée qu'on voit d'abord Bond". Différent clins d'œil essaiment le film, voir carrément des parallèles avec le film de 1969 comme la première séquence, dont parle John Glen qui fini par un duel contre un personnage en fauteuil roulant , qui, de dos, ressemble à s'y méprendre au Blofeld de la fin du film, celui là même qui tue l'épouse de Bond 12 ans auparavant. Du propre aveu du réalisateur , il s'agit bien de Blofeld. Comme si la production avait voulu répondre au mécontentement de certains fans quant à la suite donnée à Au Service Secret de sa Majesté. Film pivot donc, qui conduira petit à petit avec, parfois des retours plus comiques dans certains films suivants celui ci, vers les films avec Dalton, qui joue un Bond plus dur, plus émotionnel et proche des romans, et finalement à Daniel Craig et son interprétation à la fois également proche des romans et contemporaine. Même Brosnan est plus sérieux en comparaison que Moore, garde un côté plus animal, plus brut.
    La Bond girl principale est un personnage fort, qui sent la douleur, qui porte le poids d'une famille décimée. Elle est aussi un personnage pivot pour les Bonds car elle introduit pour la première fois à l'écran, directement les références à la culture antique grecque, évoqué dans l'Espion qui m'Aimait par exemple, qui sera reprise ensuite, notamment dans les films écrits par Purvis et Wade. En effet, Electre est évoquée comme filiation pour justifier l'obligation de vengeance de Melina et Sophie Marceau, une autre française, jouera un personnage féminin dans le Monde ne Suffit Pas en 1999 et son nom sera …Electre ! (Elektra King). Il y d'autres exemples plus ou moins évidents comme le satellite nommé Icare dans Meurs un Autre Jour, ou Janus (même si c'est un dieu romain) dans Goldeneye.
    Les amoureux des romans y trouvent leur compte aussi car la scène finale du roman Vivre et Laisser Mourir, laissée de côté au moment de réalisé le film du même nom, est ici adaptée lors d'une belle séquence marine. Plus tard, l'autre séquence du même roman concernant des requins et Felix Leiter cette fois ci, sera adapté dans Permis de Tuer, et achève donc le virage pris ici.
    L'action est au rendez vous et là encore les scènes font souvent références à Au Service Secret de Sa Majesté : poursuite à skis ou les skieurs adverses sont remplacés par des motards, poursuite sur une piste de bobsleigh, combat sur une plage. Les endroits sont à la fois lumineux et magnifiques, raffinés et typiques. Le monde greco-latin (Cortina, Corfou …), encore une fois, donne un cadre splendide à toute cette agitation.
    Il y a petit point déroutant, c'est le personnage de Bibi, relique de l'époque 70's de Bond. Son rôle est minime car l'envie d'un retour au sérieux par EON est trop fort. Heureusement.
    Les ennemis et alliés de Bond incarnés par Topol et Julian Glover sont simplement excellents et donnent du fil à retordre aux capacités à la fois intellectuelles et physique de Bond. La séquence de combat final est simple mais efficace.
    Enfin la musique de Bill Conti est connoté année 80 mais soutient l'action et les cènes sous marine ou d'amour admirablement.
    Nous avons donc à faire avec un Bond qui retourne à la source en prenant tout ce qu'il peut prendre de la nouvelle de Fleming, mélange avec un peu de Vivre et Laisser Mourir et un brin d'inventivité, le tout tirant vers le thriller. Une réussite.
    brqui-gonjinn
    brqui-gonjinn

    81 abonnés 955 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 octobre 2014
    Faisant parti de l'équipe technique sur plusieurs autres épisodes de la saga, John Glen passe à la réalisation pour cette douzième mission de l'agent 007. Une mission qui l'envoi retrouver un système de lancement de missiles top secret englouti avec un navire espion britannique dans les eaux albanaises... Suite aux vives critiques suscitées par l'escapade comico-spatiale de "Monraker", Albert R. Broccoli, producteur historique de la saga, opte pour un retour aux sources de ce qui a fait le succès de la période Sean Connery. Une disparition quasi-totale des gadgets et un James Bond ne pouvant compter que sur ses seuls talents pour se sortir d'une intrigue moins manichéenne qu'à l'accoutumé. A noter également le plaisir d'assister à une influence accrue du personnage de la James Bond girl, ici incarné par la charmante Carole Bouquet. Néanmoins cet opus retombe vite dans ses travers avec ces excès de remplissage ne permettant au rythme du film de ne décoller que tardivement. La scène d'introduction en hélicoptère, les courses-poursuites à rallonge dans le village olympique, tout ceci plombe une intrigue déjà mince et fait de Bond non plus un espion mais un soldat. Dans la construction de son montage comme dans la gestion de ses acteurs, John Glen prouve ses limites et l'on se rend alors compte que le flegme, la prestance et l'humour d'un Roger Moore ne suffisent plus à sauver les meubles. Ni méchant charismatique ni fulgurances en matière de décors, de mise en scène ou quoi que ce soit d'autre. "Rien que pour yeux" offre un spectacle d'une pauvreté décevante. On ne retrouve rien de ce qui a fait le succès des aventures de l'agent secret de sa majesté.
    L'Infernaute de l'Apocalypse
    L'Infernaute de l'Apocalypse

    37 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2014
    Douzième mission pour le célèbre agent secret de sa majesté, James Bond. Pour cette douzième mission James Bond est chargé par le MI6 de retrouver l’ATAC, un engin qui pourrait déclencher le lancement de missiles nucléaires car en effet l’ATAC se trouvait à bord d’un navire espion britannique qui a coulé dans les eaux albanaises suite à l’explosion d’une bombe et les soviétiques ont eu vent de la nouvelle et eux aussi veulent retrouver l’ATAC car cela leur permettraient de détruire toute la flotte sous-marine de l’Occident. Et suite à cela le Royaume-Unis à chargé le couple d’archéologues marins Havelock de retrouver l’épave du bateau pour récupérer l’engin qui pourrait causer la troisième guerre mondiale, mais ils se feront assassiner par un homme de Kristatos, un mécène d’origine grecque qui veut aussi récupérer l’ATAC pour le revendre aux soviétiques. James Bond doit à tout prix l’en empêcher. Cette douzième aventure de James Bond marque la cinquième apparition de Roger Moore dans le rôle de 007. Et ce douzième film opère à une sorte de retour aux sources car après deux films dans le genre superproduction à gros budget avec des méchants qui veulent dominer le monde et James Bond doit les en empêcher, on était dans le contexte de blockbuster mais avec Rien que pour vos Yeux il n’y a plus de domination mondiale, plus de super-méchants, plus de séquences d’action irréaliste ou farfelues mais un univers réaliste avec une histoire crédible et excellente, des acteurs géniaux et des scènes d’action multiples et très rythmées et tous c’est éléments font de Rien que pour vos Yeux un des meilleurs Bond de la série. D’abord parlons du scénario, l’histoire replace 007 dans le contexte de la Guerre Froide avec une intrigue typiquement bondiènne car nous avons le retour des missiles nucléaires, des soviétiques, et de séquences d’action très bondiènne. L’histoire est menée sans temps mort et possède des scènes de rythme démentes. Et parlons en de ces séquences de rythme: la séquence pré-générique est pour moi anthologique car le film commence d’une manière inattendues pour un film de James Bond, on peut y voire 007 qui va se recueillir sur la tombe de sa défunte femme, un lien direct à Au Service Secret de sa Majesté, et ensuite James Bond va devoir affronter son pire ennemi, le numéro un du S.P.E.C.T.R.E, Ernst Stavro Blofeld, après un spectaculaire duel aérien avec un hélicoptère Bond va réussir à se débarrasser définitivement de son ennemi, 007 s’est vengé. Ensuite l’intrigue se met en place avec la rencontre de Mélina Havelock jouée par la française Carole Bouquet et le film nous emmène dans une course-poursuite anthologique avec la deux-chevaux jaune de Bouquet, une séquence d’action excellente avec du comique et un bon(d) rythme, il y a également une autre poursuite mais à ski où 007 est poursuivit par des tueurs à motos en passant par des forêts, des pistes des bobsleigh et des tremplins…, après cela il y a quelques bagarres et nous arrivons à la scènes où Bond et ses alliés prennent d’assaut l’entrepôt de Kristatos, une bataille excellente avec des fusillades, des morts et des explosions dont celle du bâtiments, spectaculaire, et la séquence se terminera en haut d’une falaise où Bond poussera la voiture d’un méchant dans le vide avec un coup de pied anthologique. Après ces évènements très fort le spectateur aura le droit à une exploration sous-marine de l’épave du bateau espion pour retrouver l’ATAC, très bien filmé. Et enfin le film se termine sur la séquence de l’assaut finale qui se déroulera dans un monastère perché en haut d’une immense falaise, Bond devra d’abord se rendre en haut de la falaise grâce à une séquence d’escalade excellente avec du suspense, de l’action et des cascades spectaculaire. Maintenant un mot sur les acteurs, Roger Moore est excellent comme d’habitude et livre un 007 plus sombre, plus torturé et plus violent (le coup de pied) que dans ces précédent films, mais il y a toujours sa petite touche d’humour et de fun avec des répliques comme « -Je vous est dit la route en bas, pas la tête en bas! » ou «-Rhabillez vous Bibi et je vous paye une glace à trois boules », sacré Roger Moore, ensuite la Bond Girl, Mélina Havelock est jouée par Carole Bouquet et nous livre une des meilleures James Bond Girl de la série avec son inoubliable deux-chevaux jaune et son arbalète. Le méchant de l’histoire, Aristote Kristatos est joué par le très bon Julian Glover mais n’est pas le meilleur bad guy de la série. Le film possède également une des plus belle (ou la plus belle) chanson de la série, For Your Eyes Only chantée par Sheena Easton. Rien que pour vos Yeux constitue un des meilleurs Bond de la série car plus réaliste où Moore est plus sombre et le film est parfait. Un excellent James Bond.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 12 janvier 2015
    Treizième aventure de 007 dans la moyenne. Ce n'est pas le meilleur James Bond mais les acteurs sont plutôt bons et on passe un agréable moment sans s'ennuyer.
    CLEM 06
    CLEM 06

    9 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 août 2014
    La sublime Carole Bouquet donne la réplique à Roger Moore dans ce nouvel opus où l'action et le suspense atteignent des sommets. 007 en voit de toutes les couleurs et les effets spéciaux rivalisent d'éclat et de modernité "Rien Que Pour Nos Yeux"
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