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    Colors
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    69 critiques spectateurs

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    yannick R.
    yannick R.

    95 abonnés 966 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2009
    un film impitoyable et violent qui dresse un réalisme sauvage, les ravages causés par les gangs de Los Angeles.Hodges(robert duvall) et mcgavin(sean penn) sont chargés de l'enquete sur un meurtre brutal,très vite ils sont menaçés et détestés et vont se retrouver au milieu d'une véritable guerre des gangs.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 juillet 2010
    Duvall et Sean Penn en coequipier qui ont des methodes differentes pour apprehender les gangs de LA. Le film est sympa et se laisse regarder...
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    578 abonnés 2 743 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mars 2020
    Le cinéma de Dennis Hopper semble habité par le mouvement, ce même mouvement qui poussait des motards épris de liberté à s’embarquer sur la route 66, celui qui, dans Colors, rythme les altercations entre forces de police et gangs rebelles. Le film manifeste une fluidité remarquable, cultive les plans embarqués en voiture et pénètre dans tous les milieux qu’il tisse les uns aux autres de la même manière que les protagonistes se répondent entre eux : le jeune Danny McGavin fait de son supérieur un modèle à suivre auquel il emprunte, post mortem, la fameuse blague à rallonge, il entretient une relation amoureuse avec Louisa Gomez, d’origine mexicaine, et dont il ignore la profession, ce plus vieux métier du monde qui la raccorde aux groupes afro-américains. Tout le monde se côtoie, tout le monde se tire dessus, et ce que la caméra du cinéaste réussit parfaitement à capter, c’est l’entrelacs des contraires : il suffit de quelques secondes pour qu’une fête vire au drame, de la même manière que les descentes de police dans les quartiers chauds occasionnent des fuites en masse. Les corps sont bodybuildés, ils se travaillent, s’accouplent et se refroidissent aussitôt, laissant au passage couler ce liquide rouge qui, dès le titre du long métrage, imprègne l’écran. Entre la bombe de peinture acrylique et l’explosion de sang, il n’y a qu’un pas. Hooper saisit cette culture de la violence qui gangrène Los Angeles sans placer entre elle et sa représentation une grille idéologique ou axiologique : le jeune flic a toutes les caractéristiques du loubard et pourrait, dans d’autres circonstances, se retrouver de l’autre côté à balancer des cailloux sur les voitures des forces de l’ordre. Colors est un film qui atteste à la fois l’impossibilité à faire communauté et la propension de la violence à créer de la communauté, une communauté instable et qui trouve justement dans cette instabilité la condition d’une vigueur perpétuelle. En mêlant hip hop, rap et images pieuses – la Vierge a son autel, le Christ est affiché sur un mur, les funérailles rassemblent les proches de la victime –, Dennis Hopper livre une œuvre mobile et incandescente qui, au-delà de constituer un beau moment de cinéma, témoigne d’une réalité politique et sociale inscrite dans son temps (la fin des années 80) et qui résonne toujours avec notre actualité.
    overlook2
    overlook2

    19 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 août 2016
    Au premier abord, le franc-tireur d’Hollywood semble être entré dans les rangs : Colors adopte la structure ultra-classique du buddy-movie (le vieux flic sage et la jeune recrue nerveuse) au service de deux comédiens-stars. Mais, d’avantage que la trame narrative (assez molle) et le portrait des deux flics (assez cliché), ce qui intéresse Dennis Hopper est le cadre de son histoire, celui des gangs de LA. Premier film à aborder aussi frontalement le sujet, il le fait avec pertinence. Le cinéaste évite en effet tout regard moralisateur ou complaisant, se positionnant d’avantage en observateur : la police ressemble elle-même à un gang, les différents clans sont traités avec attention (parfois même avec bienveillance comme les latinos), mais la violence aveugle des règlements de compte demeure glaçante. Le pessimisme de Hopper est aussi un humanisme : il parvient à saisir la dignité de ces « minorités sacrifiées ». Il témoigne aussi avec justesse de l’émergence du Rap, le liant de façon organique aux problèmes du racisme et d’exclusion. Le tournage en décor réel et l’utilisation d’une figuration locale donne enfin au film un réalisme saisissant, proche du documentaire, comme on le voit rarement dans les fictions hollywoodiennes. On peut certes regretter que les deux stars soient un peu sous-employées, tant le cinéaste traite leurs personnages avec nonchalance (Robert Duval s’en sort quand même mieux que Sean Penn, réduit à un énième rôle de petite frappe), on peut aussi regretter le manque de rigueur dramatique (la narration manque de rythme et s’essouffle, les enjeux sont ténus), mais force est de constater que le film se distingue par ses qualités immersives, la rudesse de son filmage et la justesse de son regard porté sur les gangs. Même à l’intérieur du système, un peu muselé, Dennis Hooper demeure une voix à part, une altérité bienvenue dans le grand bain formateur du cinéma mainstream américain.
    Anonyme M
    Anonyme M

    44 abonnés 1 540 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 novembre 2021
    très vieux film qui a terriblement vieilli et pas dans le bon sens. en période connu en Amérique entre 1980-1990, le racisme contre les personnes a peau noir fait rage, la drogue et les gang en hausse n’arrange rien MAIS c'est terriblement mal exploité scénaristiquement-parlant: ont a le cas incroyable et improbable du vieux flic insupportable t'a envie de le gifler a chaque scène avec sa moralité a la con, qui coopère presque a chaque fois avec les méchants face a son coéquipier qui est l'incarnation même du flic moderne (que l'on peux voir bien répandu aujourd'hui) ce qui déjà mélange deux type de film policier en un seul !! d'un côté le vieux sherlock et de l'autre l'agent dinozo dans NCIS du coup la scène de confrontation ne tarde pas a arriver !, le vieux flic ne tarde pas a avouer qu'un nouveau coéquipier lui sera attribuer (ont s'en doutait), au lieu de parler de lutte contre le racisme ou solution contre les guerre de gang, ils aggrave la situation en te mettant une scène de réunion entre noir et flic qui tourne très mal. une autre époque qui respire tout ces mauvais côté sans y remédier.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 13 février 2010
    Le bon et le mauvais se cotoient dans ce film, niveau acteur on peut noter un très bon Robert Duvall. Le scénario démarre plutôt bien avec visite de la zone de Los Angeles puis l'intérêt se dilue dans un style séquencé et une guerre de gangs un peu bidon, à la décharge de Denis Hopper on est dans les années 80 ...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 décembre 2007
    Pas besoins d'acteurs communautaristes ou je ne sais quoi , la justesse du jeu de Robert Duval et Sean Penn ainsi que des autres protagonistes , en plus du scénario militant sert une cause et ouvre les débats.Tres bon film , même si il n'a pas réussi a lui tout seul à éradiquer les problèmes de violence dans les ghetto.
    Starwealther
    Starwealther

    48 abonnés 1 161 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 mars 2008
    Dennis Hopper porte à l’écran les guerres de gang et la patrouille de deux flics en quête de remettre l’ordre dans ses quartiers de Los Angeles. Un des flics est plutôt pacifique et cherche les accords tacites (Robert Duvall) alors que l’autre est turbulent et entretient une haine de ses racailles ( Sean Penn). Pour tout dire, ce film est affligeant de nullité. Les courses poursuites dans les rues sont minables et pitoyables, pourquoi Dennis Hopper s’est-il senti obliger de faire ça ? Peut-être une pression de Hollywood ? En tout cas, avec cette américanisation très forte de l’histoire, la thématique abordée est complètement décrédibilisée et on ressent plus la vision de Colors comme un policier classique avec tous les ingrédients propres à du commercial plutôt qu’une démonstration de la vie dans les quartiers touchées par le trafic de drogues et la guerre de gangs. Dans le même genre, Spike Lee a réussi à faire bien mieux dans « Clockers » qui est un film à l’intérieur des quartiers, il ne faisait pas semblant et dénonçait réellement la difficulté inhérente à la vie de quartier. Dennis Hopper ne connaît pas la vie des ces banlieues et ne peut retranscrire quelque chose de juste. La narration traîne en longueur, rien n’est montré, on suit juste deux flics aux caractères complètement opposés rien de plus. De même, la BO est mal choisie et les musiques sont d’une beauferie sans nom. Je n’ai d’ailleurs pas réussi à finir le film. Peu importe, il ne présente aucun intérêt.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 145 abonnés 7 225 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 décembre 2020
    Quatrième réalisation pour Dennis Hopper qui change une fois de plus de registre et se lance dans le polar âpre en nous plongeant de plein fouet au cœur des gangs du ghetto de Los Angeles.

    Colors (1988) met en scène un tandem pour le moins inattendu, avec Robert Duvall & Sean Penn (27ans lors du tournage). Tous les deux incarnent des flics dans une unité antigang. Bob n’a plus rien à prouver, c’est un vétéran sûr de lui et qui sait manier le dialogue avec les jeunes comme personne. Danny quant à lui, est un novice, impulsif et au tempérament violent. Tout les sépare (à commencer par leur différence d’âge) et pourtant, ils vont devoir faire équipe au milieu d’une guerre des gangs qui fait rage, entre les Crips et les Bloods.

    Dans la droite lignée du film de Richard Fleischer : Les Flics ne dorment pas la nuit (1972), Dennis Hopper nous offre ici un une radiographie de la violence urbaine qui régnait dans certaines grandes agglomérations américaines dans les années 80, à la fois brut de réalisme, sans concession et violente, dans la même veine de certains films cultes tels que Boyz'n the Hood, la loi de la rue (1991) ou encore Menace II Society (1993).

    Parfois à la limite du documentaire en filmant le quotidien de ces flics de terrain, entrecoupé par des palpitantes courses-poursuites où l’on ne compte plus la tôle froissée. Le tout, magnifié par un duo formé par Duvall & Penn, le vieux sage et le chien fou, tentant de cohabiter et de travailler en symbiose. Un schéma certes classique du buddy-movie, mais l’approche lui confère un côté réaliste qui nous immerge totalement et nous tient en haleine sans discontinue.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    Redzing
    Redzing

    908 abonnés 4 289 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 novembre 2016
    "Colors" nous fait suivre le quotidien de deux policiers dans les quartiers difficiles de Los Angeles, rongés par les gangs de rue. Le film a pris un coup de vieux au niveau BO et décors, mais avait le mérite d'être original à l'époque. En effet, si le sujet a été largement rabâché depuis les émeutes de Los Angeles en 1992, il était encore très peu abordé dans les 80's. La mise en scène est plutôt simple (on a connu Dennis Hopper plus inspiré !), mais efficace, et l'on profite surtout des bons acteurs. Outre la multitude de têtes charismatiques en seconds rôles (dont beaucoup inconnues à l'époque), Robert Duval est excellent en vétéran diplomate, qui veut approcher tranquillement les gangs pour mieux les coincer au moment opportun. A ses côtés, Sean Penn convient bien au jeune loup au sang chaud. Un drame intéressant, malgré quelques longueurs.
    bobmorane63
    bobmorane63

    153 abonnés 1 895 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 avril 2011
    Dennis Hopper réalise un film sur la guerre des gangs dans les ghettos Américains, on avait vu le metteur en scène inspiré avec le cultissime "Easy rider" et, bien qu'il innove le genre Afro-gangsta qui fera suite à des films nettement plus inspiré comme le génial "Boyz'n the hood -la loi de la rue" de John Singleton par exemple, je trouve ce long métrage trop caricatural. Déja, deux policiers font équipe, l'ancien qui a de la bouteille et de l'expérience dans le métier et un jeune qui a soif d'action, on a vu ça une bonne centaine de fois au cinéma et puis Dennis Hopper ne vient pas de la banlieue et filme ce long métrage avec beaucoup de clichés, musique hip hop, des noirs trés branchés en gangsters à coup de flingues face à des Latinos au gomminet, l'image des banlieues est répétitif et usé. Reste la bonne complicité entre Sean Penn et Robert Duvall qui sauvent le film. A noter dans les seconds roles la présence de Don Cheadle, Damon Wayans et Léon plus connu en dieu noir dans le clip sulfureux "Like a prayer" de Madonna. Petite déception.
    Xavier D
    Xavier D

    47 abonnés 1 045 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juillet 2022
    Le réalisateur d'Easy Rider, nous plonge dans l'enfer des gangs de Los Angeles, avec Sean Penn et Robert Duvall. Un genre qui me fait rappeler 21 jump street. Une réalisation réaliste et violente, un brin vieillotte. Un pure produit des années 80, avec sa mode de mauvais goût, sa musique inutile, has been. Un vraie film policier sur la police.
    mistermyster
    mistermyster

    34 abonnés 1 164 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 décembre 2020
    Un film qui avait fait grand bruit à sa sortie, tant le côté documentaire et réaliste était mis en avant, avec comme toile de fond la guerre des gangs et le quotidien des flics de LA. Aujourd'hui, revoir ce film nous replonge au cœur des années 80, mais depuis, le sujet a été traité à maintes reprises et même les séries se sont emparés de ces guerres de gangs, de territoire, de drogue. Le film est à retenir car il s'inspire de fait réel, les jeunes appartenant aux gangs sont employés dans le film pour plus de réalisme, il est filmé au cœur des quartiers défavorisés de LA et, enfin, tout est mis en œuvre par Dennis HOPPER pour créer une ambiance qui colle à la réalité. N'oublions pas le duo d'acteurs, impeccable, Maria Conchita Alonso qui apporte une touche féminine très sympathique; et pour le clin d'œil, on remarquera Don Cheadle, aujourd'hui Avengers de son état et Damon Wayans, le nouveau Murtaugh de la série Arme fatale.
    sentenza
    sentenza

    17 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 octobre 2020
    Colors nous amène à suivre péniblement le quotidien de deux policiers de Los Angeles. Péniblement, car le film ne sait pas vraiment où aller et s'empêtre dans une histoire de guerre de gangs (Crips vs Bloods) caricaturale et qui a souffert du passage du temps et d'autres films qui ont su être plus marquants (Training Day par exemple). Mention spéciale à la musique qui est parfois très mal utilisée et a pour conséquence de faire perdre à certaines scènes leur tension et/ou émotion.
    Akamaru
    Akamaru

    2 791 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 décembre 2010
    A l'heure où Dennis Hopper faisait un come-back remarqué à Hollywood après ses problèmes d'addiction à l'alcool et à la drogue,il s'accaparait,en tant que réalisateur,d'un polar urbain rageur et pessimiste,véritable cri du désespoir.La guerre des gangs dans le Los Angeles de 1988.Dealers,petites frappes,meurtriers intègrent des bandes armées qui transforment la banlieue de L.A en jungle.Et les brigades anti-gang,en sous-effectif,ne peuvent que constater les dégats et faire mine de surveiller tout ce beau monde.Robert Duvall et Sean Penn en coéquipiers antinomiques.Le flic expérimenté et revenu de tout contre le chien fou traumatisé.Un schéma classique,mais qui fonctionne encore,surtout car ce sont 2 grands acteurs,et que la passation de pouvoir a quelque chose de touchant.Hopper n'oublie pas le point de vue des gangs,et on pénètre ce milieu interlope,où le code d'honneur est tout relatif face aux quantités de coke en jeu."Colors" lança la mode des polars urbains,et mit un coup de focus sur la génération rap naissante chez les Afro-américains,sanglante et sectaire,en mal de repères.Filmé comme une plongée dans un univers clos,le film manque un peu de structuration,mais sûrement pas de poigne.
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