Avis sur Zig-Zag Story (Et la tendresse ? Bordel ! n°2)

Composite, forcément, comme tous les Schulmann, attirant soit l'intérêt soit le mépris, ne laissant personne indifférent en tout cas, tel est "Zig-zag story". Le moteur du cinéma de Schulmann est l'appétit. Bien sûr il a les yeux trop grands par rapport à l'estomac mais cela lui permet de voir plus loin que son époque. Car de cette histoire drôle, effrayante, irrésistible, énervante, et pour finir extrêmement triste, on ne pense jamais qu'elle est ringarde en voyant le film. Lorsque la mère d'un enfant enlevé se voit demander de refaire sa prise lors de sa supplique aux ravisseurs, on lui demande de refaire sa prise afin de suggérer plus d'emotion; c'est tout à fait admis aujourd'hui mais tel cynisme se prévoyait déjà dans les grandes lignes du Visuel tel qu'il régnait en 1983. Schulmann fait-il partie des Beineix, Annaud et al? Pas vraiment, il est trop composite, trop gourmand une fois encore, sans doute plus indiscpliné et (interprétation personnelle) revigorant. Voyez-le.

Ce film est vraiment trop méconnu pour moi. C'est une mine d'or de répliques. L'histoire et la mise en scène sont géniales. J'adore Luchini dans ce film, son personnage est hilarant. Un film absolument à découvrir.

L’un des films les plus brillants, drôles et intelligents que j’ai vu depuis longtemps. Une histoire complètement folle, terriblement bien pensée, super originale, bref un chef-d’œuvre fantasmagorique qui pourrait même s’apparenter à Salvador Dalí, qui, s’il avait fait un film, n’aurait sûrement pas dédaigné celui-là…

Totalement navrant, à part quelques scènes surréalistes, et quelques séquences où on voit ce que pensent les acteurs dans des bulles style BD....Et pour les voyeurs, nombreuses femmes et quelques hommes à poil.... (nu facial)....

Ecrire ma critique...Voilà une comédie française bien navrante. Peut-être est-ce du à l'ancienneté du film, mais normalement lorsqu'un film est bon le temps n'a pas d'effet sur lui. Donc leproblème vient d'ailleurs ... Les mauvais acteurs ? Le scénario inexistant ? L'humour lourdingue assomant ? Sans doute tout ça en même temps ... Comme quoi montré des femmes nues ne fait pas forcément un bon film ... Un vrai navet, à déconseiller fortement, il n'y a absolumlent rien à voir. Circulons !

Pas toujours solide sur le plan technique, Patrick Schulmann est en revanche un poète véritable et un narrateur exceptionnel de l'infra-ordinaire. Le film vaut la peine pour quelques séquences exceptionnelles, notamment vers la fin (sans trop en dévoiler : dans la prison / avec la religieuse), ses idées narratives, le jeu des seconds rôles (Coutteure, Khorsand...) et la tendresse globale qu'inspirent ses personnages. L'érotisme de Schulmann reste à mon sens très beau. En revanche, l'acteur principal (qu'on n'a pas revu, j'ai oublié son nom) est vraiment nul, et traîne vers le bas ses partenaires Diane Bellego et Fabrice Lucchini. Avec Giraudeau ou Lanvin dans le rôle titre, le film serait sûrement devenu culte.

La rencontre marquée par le destin entre un peintre daltonien et une animatrice de radio.

Le scénario de Zig Zag Story n'a rien à voir avec celui de Et la tendresse... bordel ! mais il fallait trouver une idée pour attirer les spectateurs ayant boudé la sortie en salles. Les deux films ont poutant de nombreux points communs, à commencer par le talent du réalisateur-scénariste-compositeur Patrick Schulmann, cet anarchiste débordant de vie et de fantaisie. Il insuffle dans ce deuxième long-métrage la même énergie que dans le premier avec des idées nouvelles, des répliques inattendues et des seconds rôles très réussis, dont Fabrice Luchini en photographe fétichiste, Philippe Khorsand ou encore Ronny Coutteure, l'homme qui n'impressionne même pas les pellicules...

Un film fou conseillé à tous ceux qui, à force de n'aimer plus aucune comédie, se demandent si le problème vient d'eux ou d'une société ne produisant que de l'eau tiède.