Avis sur Le Casse

Film méconnu de nos jours, qui n'a pas remporté autant de succès que les autres belmondoseries, mais qui est incontestablement un des meilleurs films de Belmondo et de Verneuil. Rempli de suspense, musique magnifique du toujours excellent Morricone, scènes magistrales (la poursuite)...Un excellent film populaire, qui repasse ce soir sur M6, regardez-le !!

1971! Henri Verneuil retourne à ses premières amours d'aventures policières avec le dynamisme et le charme habituels de Jean-Paul Belmondo, flanquè de Omar Sharif, Robert Hossein et Renato Salvatori! L'un est un voleur insaisissable (Bèbel), l'autre un policier (Sharif) qui le poursuit dans un combat èchevelè! A Athènes, on ne peut pas faire deux pas sans tomber sur une connaissance et niveau action, on peut dire que Bèbel et Sharif appuient à fond sur le champignon dans les rues grecs, avec une spectaculaire course poursuite en voiture (9m30 de pure folie) qui constitue un vèritable morceau de bravoure dans le genre! il y a aussi cette cascade dècoiffante du camion benne où Belmondo dèvale comme un tonneau sur une pente hallucinante! Et puis dans "Le casse", on y mange aussi très bien avec des spècialitès grecs qui donnent envie de passer à table avec Bèbel et Sharif! Du riz enrobè dans des feuilles de vigne, des oeufs de cabillaud, de la moussaka...Les gastronomes apprècieront! Quant au final dans le grand silo à grain, il est restè aussi cèlèbre que la partition de Ennio Morricone, èlèment essentiel du succès de cet excellent polar made in France, adaptè du roman de David Goodis : « The Burglar »...

Un très bon film de Henri Verneuil avec Jean- Paul Belmondo sur le casse d'une maison d'un notable à Athènes. Un petit bijou de cinéma. Un chef d'oeuvre.

La grand force de ce film provient du duel de choc entre Omar Sharif et Jean-paul Belmondo, l'un jouant un flic rendu dément par l'appât du gain et l'autre un voleur aux aspects séducteurs. Le Réalisateur n'a pas peur de faire durer certaine scène, ce qui est un bon choix, car des scènes sont tellement jouissives (poursuite en voiture, combat au bord d'une piscine) que plus ça dure plus on est content. Belmondo est toujours aussi charismatique, et les tentatives d'humour font mouche. Un film comme on en fait plus en France depuis longtemps.

Après les énormes succès populaires d'«Un singe en hiver», de «Cent Mille Dollars au Soleil» et de «Week-End à Zuydcoote», le tandem Henri Verneuil/Jean Paul Belmondo se retrouve une quatrième fois en 1971. Le fruit de cette quatrième collaboration c'est «Le Casse». Tout commence par une séquence de casse, digne des polars à l'américaine de Jean-Pierre Melville. Cette scène minutieuse où rien est laissé au hasard dure à elle seule 25 minutes! Après, cela redevient un peu plus classique et l'épreuve de force peut commencer pour notre Bébel national qui campe un bandit poursuivi par un flic inquiétant (joué par Omar Shariff). Au menu, des cascades: Bébel qui dévale une énorme pente en se permettant les acrobaties les plus astucieuses. Ensuite, il grimpe sur des toits de bus et de voitures et pour terminer il maltraite une fiat en traversant les rues d'Athènes à plus de 120 à l'heure ! Quelques marrons qui partent par-ci, par là et quelques répliques bien senties. Tout cela, c'est du Belmondo dans toute sa splendeur mais c'est sacrément efficace et divertissant. Plus de 40 ans après sa sortie, «Le Casse» reste un film d'action de gros calibre et n'a rien à envier aux productions américaines actuelles.

"Le Casse" est un franc bon film; avant de le voir, j'étais plutôt confiant : Verneuil à la réal, Belmondo en acteur principal, et donnant la réplique à un Omar Sharif au top de sa forme. Comment le film pouvait-il rater le bon coche? Je ne le sais guère; facilement, peut-être. Le tout est que le résultat est de haute volitge; car en plus d'être un bon divertissement, "Le Casse" est avant tout un grand polar. Bon, c'est pas parfait non plus : de nombreuses incohérences sont à relever, et autant de maladresses que de détails qui viennent légèrement gâcher le plaisir du visionnage. Heureusement, le reste rattrape le niveau, et ce dès le départ : commençant sur une introduction un poil tirée par les cheveux, et exploitant le registre de la science-fiction, c'est tout de même efficace; mais l'on sera, tout de même, en proie à une certaine question : pourquoi ces engins futuristes, s'ils ne servent plus par la suite? En résulte donc le constat d'une écriture imparfaite, et facilement retouchable. Mais attention, le reste est de grande qualité. Le travail de mise en scène, premièrement; comme à son habitude, Verneuil nous sort de la dentelle, avec cette nuance de tons toujours appréciable, et particulière. Son boulot, c'est le divin reflet d'une modernité en proie à la nostalgie propice aux adultes de son époque ( et de la notre, par ailleurs ). En somme, Henry Verneuil, c'est un peu le reflet d'une génération sortie des 30 Glorieuses, et qui le regrette. Mais je m'égare. La réalisation de l'artiste est donc fortement appréciable, et pleinement convaincante; c'est joli, c'est plutôt bien rythmé ( encore que le film se perde parfois, ici et là ), c'est drôle. En somme, c'est bien foutu. De plus, Verneuil met parfaitement en image l'affrontement entre Belmondo et Sharif, acteur que j'ai découvert avec ce film, et bon dieu, quel charisme ! Le mec avait un truc unique dans le regard, une étincelle de méchanceté, le reflet de toute sa cruauté. En un regard, il en disait bien plus que ce qu'en disent certains avec des mots. Son personnage est plutôt convaincant, tout comme celui de Belmondo, sans jamais atteindre le meilleur niveau qui soit; et c'est cela, également, qui est dommage avec ce film : la psychologie des personnages n'est clairement pas assez poussée, ni assez développée ni suffisamment convaincante; en somme, c'est banal, pas spécialement fouillé. Oui, ça manque d'approfondissement, de réflexion. De ce point de vue là, le film est décevant; mais il faut gratter sous la surface, il faut se dépatouiller pour voir ces quelques défauts, tant la couche de l'iceberg est solide et épaisse; Verneuil fait un boulot tellement soigné, tellement pointilleux qu'on ne peut que l'apprécier. En même temps, c'est du Verneuil, donc bon ... Et du Bebel, occasionnellement. Décidément, ils formaient un sacré duo, ces deux là.

On ne s'ennuie pas de ce chef d'oeuvre de Verneuil. Belmondo et Sharif sont magnifiques dans leur rôle. Les répliques sont superbes. Et cette musique..merci Mr Morricone (encore une fois). J'ai découvert ce film à 18 ans (j'en ai 22), et dès que je vois ce film, je repense à toute cette époque! Une bonne époque! 5/5 bien sûr.

Autant j'avais été très déçu par "Le serpent", ô combien ennuyeux et pas forcément facile à déchiffrer, autant là j'ai retrouvé le Verneuil qui me plait. Bon c'est vrai que quand on a Belmondo au casting ça aide un petit peu ! Son duo avec R.Hossein, 10 ans avant "Le Professionnel", fonctionne à merveille ! Le chassé-croisé avec Omar Sharif aussi. Niveau film en lui-même, je retiendrai surtout la scène d'ouverture (le casse), d'une maitrise et d'une finesse totale ! La meilleure façon de rentrer dans un film. J'aime moins la course poursuite qui suit, ça dure et ça dure inutilement. Par moment on se croirait même dans une course "classic" de Gran Turismo ! Mais dans l'ensemble, "Le casse" est un
très bon film policier, intelligent et maitrisé.

Si le casse en question donne lieu à une scène d'ouverture ayant un peu vieilli, il n'en est pas de même pour la suite. Ce film d'action comporte 2 grandes séquences : la magnifique course-poursuite en voiture à travers Athènes qui vous scotche à votre fauteuil (Taxi c'est de la gnognote à côté) et le final dans le silo à grain. Le Casse est bien rythmé et l'on suit avec grand plaisir cette histoire de chat et la souris entre voleurs et policiers. De plus la distribution est magistrale avec notamment 2 de mes acteurs favoris Jean-Paul Belmondo et Omar Sharif (un acteur Egyptien ayant incarné presque toutes les nationalités de la Terre, ici il joue pour un policier Grec) ; Henri Verneuil signe un bon film comme les Français savaient en faire à une certaine époque.

Le must du cinéma d'action avec un Belmondo en pleine forme. N'oublions pas les perfs d'Omar Sharif et Robert Hossein, l'excellente musique d'Ennio Morricone et la mise en scène haut de gamme d'Henri Verneuil

Le Casse est un excellent film policier et Belmondo et Omar Sharif sont excellents. Bravo Mr Verneuil.

une superbe confrontation entre Belmondo et Sharif qui tient le film de bout en bout, un scènario classique vu et revu mais efficase, fais de ce film un bon divertissement

Le duo Belmondo-Sharif tient ses promesses. Un très bon film.

En retrouvant Jean-Paul Belmondo pour Le casse je pense qu'Henri Verneuil a d'abord cherché à se faire plaisir en réalisant un film d'action musclé et agréable. Le paquet a été mis pour scotcher le spectateur, en prouvent la course-poursuite de 12 minutes entre Bébel et Omar Sharif dans les rues d'Athènes rondement menée et exécutée par Remi Julienne et son équipe, mais aussi toutes les cascades assez impressionnantes exécutées par Belmondo lui-même. Verneuil alterne le tempo avec un démarrage assez lent puis différents changements de rythme, les présences d'Omar Sharif et de Robert Hossein plutôt à l'aise renforcent un scénario pourtant pas très original. Néanmoins question réalisation on a connu Verneuil plus inspiré ce n'est d'ailleurs probablement pas son meilleur film, certaines scènes se détachent pourtant, notamment celle du restaurant que je trouve excellente et la scène de clôture. A noter aussi l'excellente BO d'Ennio Morricone. Le casse, c'est donc un film policier qui ne révolutionne pas le genre, alternant une réalisation classique et des scènes plus spectaculaires, divertissant.

Un très grand polar français des années 70. Remarquablement réalisé par Henri Verneuil qui est un maitre du genre, il offre à Belmondo et Sharif deux très grands rôles. Le film, ponctué de courses poursuites dynamiques offre un affrontement de première entre ces 2 grands acteurs. Omar Sharif, en policier corrompu est particulièrement excellent. Un film qui n'a pas pris une ride et se laisse voir avec un plaisir évident.