Avis : L'Affaire Thomas Crown - Page 6

Au début j'avais un peu peur, car la première demi-heure, j'étais complètement paumé, je captais rien, et puis finalement Faye arrive et là, ça devient vraiment génial.
Super film les amis.

Je ne veux pas comparer ce film avec le remake qui met en scène Pierce Brosnan et Rene Russo, que je trouve très bon. L'affaire Thomas Crown est le premier film à utiliser le split screen, qui ajoute beaucoup de charme à l'oeuvre. Le couple Steve McQueen/Faye Dunaway fonctionne très bien. La réalisation est très honnête avec de beaux plans et la mise en scène haute en couleur. La photographie est sans défaut. Le scénario mélange à merveille les genres, exercice très difficile. Il mêle intrigue policière et histoire d'amour très intense et glamour. Malgré quelques longueurs qui se font sentir, le scénario est brillant. Cependant je n'ai pas compris pourquoi l'enquête de Faye Dunaway est si négligé, beaucoup de détails restent ambiguës à la fin du film, c'est bien dommage. A cause de cette négligence, le rythme diminue quelque peu et instaure quelques longueurs. Le film devient un divertissement efficace très ludique à suivre qui est d'ailleurs sublimé par une partition magnifique de Michel Legrand. La bande originale est excellente. Le jeu de séduction et de charme est finalement le principal intérêt du film et non l'enquête peu sérieuse avec peu de rebondissements. La musique du film, "The Windmills of Your Mind" est culte, la bande sonore est accompagnée également de pistes jazz très convaincantes. Mais on retiendra surtout une technique parfait et bien sûr, un duo unique. Analyse complète en lien avec l'analyse détaillée du générique.

Le genre de film qui frise la perfection avec une intrigue implacable et un duo d'acteurs fascinant (mon dieu la partie d'échec !). L'Affaire Thomas Crown nous prouve à lui seul, un peu comme l'avait déjà fait L'Ultime Razzia, que pour faire un bon policier pas besoin d'artifices à outrance. Un scénario maîtrisé de part en part et un casting envoutant feront très bien l'affaire.

En plus d'être un vrai bijou de mise en scène, "L'Affaire Thomas Crown" nous propose la réunion (sexy) de deux des plus grandes stars Hollywoodiennes : Steve McQueen et Faye Dunaway. Norman Jewison, qui signe accessoirement sa deuxième collaboration avec McQueen nous livre un pur moment de cinéma, avec écrans divisés à gogo et héros charismatique, à la fois riche entrepreneur, gentleman cambrioleur, adepte du planeur, et golfeur à ses heures. Et quelle partie d'échec mesdames et messieurs !

"L'Affaire Thomas Crown" est un film policier de haute tenue, reposant presque entièrement sur l'ambiguité des relations entre le duo Steve McQueen-Faye Dunaway, qui jouent avec une complicité évidente. Le charisme du premier et le charme de la seconde suffisent à en faire un petit bijou du cinéma policier américain, malgré un classicisme regrettable dans la réalisation. Le scénario est bien écrit, et le dynamisme de la mise en scène en font un film agréable à suivre jusqu'à son terme, sans grande surprise toutefois.

Peut-être pas le meilleur film de Norman Jewison, mais on suit avec plaisir les aventures de cet Arsène Lupin américain.

Film manquant de rythme par moment, des scènes qui devraient nous envouter, ennuis au final par manque de rythme (la scène du jeu d'éhec par exemple). Reste une mise en scène solide (même si le slipt scream a mal vielli) et de bons acteurs. Dans la soirée, j'ai aussiregardé le remake que je trouve pour ma part supérieur à l'original.

Un film de bonne détente et d'un peu de glamour. Histoire banal au début du film mais il faut surtout voir le jeu de chat à la souris qui s'installe pendant la lecture du film. Steve McQueen est pas mal du tout dans son rôle en tant que séduisant milliardaire mais par contre l'actrice je l'ai trouvé un peu moyen. Le film se résume de scènes de dialogues qui nous attirent de voir comment l'actrice va coincer le héros du film jusqu'à la fin. C'est bien tourné dans l'ensemble. Des décors et des costumes bien adaptés par rapport à l'environnement du film. Un film qui nous fera passer une petite détente malgré que cela manque d'un peu d'exploitation dans le scénario, je m'attendais un peu à mieux.

L'affaire se présentait plutôt bien mais hélàs, après un générique très réussi esthétiquement et musicalement, le reste du film s'essouffle cruellement.Cette baisse de régime réside principalement dans la réalisation, trop fade, qui essaye tant bien que mal de rester dans le haut du panier avec quelques artifices comme les multiples images qui par ailleurs, la plupart du temps, énervent et sont trop déroutantes pour suivre quoi que ce soit.Le montage aussi est loin d'être de premier choix, on avance beaucoup trop vite dans l'histoire, une désagréable impression d'avoir manqué quelque chose nous suit la plupart du temps et le couple Faye Dunaway/ Steve McQueen qui promettait beaucoup ne peut pas exprimer tout son potentiel.C'est d'ailleurs ce duo chic choc qui donne à "L'Affaire Thomas Crown" tout son charme.Acteurs de talents et figures emblématiques du cinéma, ils incarnent chacun un personnage original et nous offrent la meilleure scène du film lors de la partie d'échecs.La composition de Michel Legrand tient la route et contribue à cette ambiance très luxueuse dans laquelle baignent les acteurs.Si McQueen et Dunaway sont à la hauteur et tiennent le film sur leurs épaules, Norman Jewison a plutôt tendance à le tirer vers le bas ce qui nous donne un résultat mi figue-mi raisin, plaisant mais loin d'être brillant malgré quelques scènes de haute-volées.

Steve McQueen est à tomber et Faye Dunaway est sublime. Un film tellement classe et envoûtant ! On s'y baignerait.

ça faisait depuis mes 14 ans que je voulais voir ce film, que dire...j'ai bien aimé bien que personnellement je n'y vois pas comme un chef d'oeuvre, j'ai passé un bon moment dessus! j'ai adoré la sublime BO de ce film "the windmills of your mind" ou si vous préférez en français "les moulins de mon coeur"!

Magnifique... Steve McQueen, la classe incarnée; Faye Dunaway, éblouissante. Faye Dunaway... La partie d'échec... Le désir d'être le doigt de Vicky, son pion, ce qu'elle veut... Enfin, Crown est "mat"... La bouche de Vicky... Comment peut-on imaginer s'en détourner ne serait-ce qu'un instant ?
Pardon, le film... Même sans la bouche de Faye Dunaway, ce film reste une merveille... C'est dire !

Pas trop aimé, le film est un peu ennuyeux , dommage car j'ai eu grand plaisir à voir Steeve Mc Queen , mais il manque de tonus dans ce film , et je trouve qu il a mal vieilli ,

Vu il y a quelques années et ne me souvenant quasiment de rien, la ressortie de « L'Affaire Thomas Crown » au cinéma me paraissait être une bonne opportunité pour le redécouvrir. Et c'était vraiment pas mal. Très ancré (fin) 60's, il se regarde avec un certain plaisir, la maîtrise de Norman Jewison étant réelle quant à la forme qu'il veut donner au film. Soyons clairs : sur le fond, c'est assez léger voire futile, de façon assez assumée, d'ailleurs. Ce qui intéresse le réalisateur, c'est dans un premier temps le braquage, puis ce délicieux jeu du chat et de la souris auquel se livre Steve McQueen et Faye Dunaway dans un « duel sentimental » follement glamour et plein de charme : un très beau duo de cinéma, assurément. Chacun joue sa partition avec élégance, sans tromperie : les enjeux sont clairs dès le départ, rendant les situations d'autant plus intéressantes. Après, comme je l'ai déjà écrit : une fois l' « affrontement » mis en place, il ne se passe plus tant de choses. Cela ne m'a pas empêché d'être presque surpris par l'apparition du générique tant je n'ai absolument pas senti ces cent minutes passer, ce qui est, évidemment, plutôt bon signe. Avec, en bonus, quelques détails assez piquants, surtout pour l'époque : spoiler: le jeu de regards entre le beau Steve et l'éclatante Faye durant la partie d'échecs, la seconde « astiquant » langoureusement son pion durant ce même jeu, le plus long baiser de l'Histoire du cinéma à l'époque (toujours dans la continuité de la scène!!)
... Sans oublier, pour la première fois à l'époque, l'utilisation du split screen, technique consistant à diviser l'écran en plusieurs parties, n'existant quasiment plus aujourd'hui mais très en vogue dans les années 70. Ah, j'oubliais : même si tout le monde adore, « The Windmills of Your Mind » et la musique de Michel Legrand en général ne sont vraiment pas les points forts, collant parfois mal à l'ambiance de l'œuvre, si ce n'est lors des toutes dernières minutes : et dire qu'elle a obtenu l'Oscar de la meilleure chanson : j'écouterai avec curiosité les autres titres en compétition cette année... Quelques faiblesses, donc, notamment niveau consistance, mais il y a une patte, un amour du cinéma le rendant emblématique de son époque : en somme, un film que l'on a plaisir à (re)voir cinquante ans plus tard.

Attention, polar énormément lassant. Après un très long début, exposant les rouages millimétrés d'un casse d'une banque, le spectateur entre dans le coeur véritable du film, à savoir les faits et gestes de ce buisness-man Thomas Crown joué par un Steve Mcqueen ennuyeux. Golf, buggy sur la plage, avion , diverses activités montrent la liberté de l'homme d'affaires muté en voleur intelligent une fois le coup parfait établit. Direction lasse avec des écrans scindés ne montrant aucun intérêts, dialogues plats et un scénario ,ultra prévisible sur le final en plus de cela, loin d'être convaincant, est en résumé le tout de ce long métrage fade. Le seul atout que le film posséderait c'est cette belle scène de partie d'échecs entre Mcqueen et Dunaway très érotique. Et rajoutons aussi que la beauté plastique de l'actrice principale est d'une lascivité absolue,ce qui peut d'une certaine manière ajouter un petit plus à ce film. Allez , un deux étoiles gentillet à l'extrême.